dimanche 30 novembre 2008

Chapter 1

Cahier de Marc Hassin


24/11/2003

Je crois que j'ai trouvé mon exutoire : l'écriture. Me confier à un journal intime a deux avantages : d'une part, je n'ennuierai personne avec les soucis que je raconterai ici , d'autre part je me sentirais mieux après avoir tout exposé dans ce journal. Je ne sais pas pourquoi je commence ce journal aujourd'hui. Après tout, aujourd'hui ne fut qu'un remake de hier qui fut un remake d'avant-hier qui fut un remake d'avant-avant-hier c'est à dire une succession de sourires et de larmes. J'ai parfois l'impression d'être fou : la plupart du temps, je ne sais même pas pourquoi je pleure ni pourquoi je ris. Par exemple, aujourd'hui la vue d'un couple s'embrassant a empli mon coeur de tristesse. J'aurais aimé être cet homme qui semblait tellement heureux. J'ai regardé autour de moi mais aucune femme me tendit ses lèvres pour que je puisse les embrasser. Tant pis, mes bras, au lieu de serrer délicatement une délicieuse créature humaine, se mirent à marteler mon lecteur MP3 pour passer à la chanson suivante. Je n'avais pas envie d'écouter une chanson à l'eau de rose à ce moment là. Mais, à un autre moment, la vue d'un petit garçon me rendit heureux. Peut-être était-ce tout simplement de la nostalgie? Je me revoyais enfant, gambadant. C'était le bon vieux temps. Aucune contrainte, aucun souci, tout paraissait si facile. Depuis j'ai pris conscience de ce qu'était réellement la vie, que rien n'est facile. Cela explique peut-être l'humeur changeante de mon coeur? Je me pose trop de questions. Je devrais arrêter de penser parfois. C'est con que ce soit bien plus difficile à faire qu'à dire.

jeudi 20 novembre 2008

Pourquoi sommes-nous des abrutis?

Voilà la question à laquelle je vais tenter de répondre. A noter que la question n'est pas de savoir si nous sommes réellement des abrutis. C'est un fait, nous sommes des abrutis, plus ou moins illettrés, avec une capacité de réflexion plutôt faible. Mais pourquoi?

Je crois qu'on peut remercier le système scolaire. Les données sont simples. L'enfant commence par aller au CP. A la fin de cette classe, il y a deux alternatives : soit il sait lire et compter et passe en classe supérieure, soit il ne sait pas lire ni compter et passe en classe supérieure quand même. Ce qui fait qu'on se retrouve plus tard avec des jeunes en retard scolairement qui n'arrivent pas à suivre ( Comment veux-tu suivre une classe quand t'arrivais déjà pas à suivre la classe précédente?). Mais on veut qu'ils réussissent tout de même leurs études. Quelle solution applique-t-on? On nivelle le niveau des diplômes vers le bas et ainsi on sauvegarde les statistiques de réussite tout en ayant un niveau plus faible. Résultat : un diplôme français n'a quasiment plus aucune valeur et nous sommes ainsi considérés comme des abrutis. CQFD.

Ce fut une démonstration concise, contestable ( comme une démonstration à la physicienne ).

Aujourd'hui, réussir ses études n'existe plus. Un diplôme dit "d'études supérieures" peut s'obtenir grâce à un bachotage primaire ( seul effort réellement demandé ). C'est peut-être ça l'égalité : tout le monde peut avoir un gros diplôme : même quelqu'un sans cerveau et non méritant.

Faudrait que j'arrête mes études. Si un jour je venais à avoir un diplôme d'études supérieures, les gens vont croire que je suis intelligent ( alors que non pas du tout ). Mais bon, c'est ça qui est drôle avec les diplomes. Ca te donne l'impression d'être intelligent alors que t'es aussi con qu'un autre. On se rassure comme on peut après tout.

mardi 18 novembre 2008

Comme si tout était prévisible

C'est avec ses mots que je mets fin à quasiment un mois d'inactivité sur mon blog ( ce qui doit constituer un record ). Des mots qui, séparément, ont un sens bien défini mais qui, assemblés, donnent lieu à une certaine ambiguïté.

Je n'ai pas les mots pour décrire ce que je ressens. J'ai compris qu'on pouvait se mentir à soi-même pendant une longue période mais qu'à un moment la vérité éclatait toujours, imposante, indéniable. Que la vie pouvait nous réserver de bien heureuses surprises. Que je suis un être humain, dominé par ses sentiments et heureux de l'être. Que moi aussi, comme beaucoup, j'aime écouter les Beatles. Il y a quelque chose de nouveau dans ma vie ( et ce ne sont pas des céréales spécial K ) , lui donnant un nouveau sens, une nouvelle direction, un nouveau souffle.

Je ne sais pas comment expliquer tout cela.
" Et si tout cela s'explique par le fait que tu l'aimes? "
Oui, ce doit être cela.



mardi 21 octobre 2008

Clock

Je compte : mon horloge interne est sensible à chaque seconde qui passe.

dimanche 12 octobre 2008

Seule la musique ne ment jamais

Le gouvernement nous avait promis de la croissance. Or ce n'est pas le cas. Mais par là , Nicolas Sarkozy voulait peut-être parler de sa taille ( sa taille a peut-être augmenté de 2.5% mais ça représente tellement peu qu'on ne peut pas déceler cette augmentation à l'oeil nu ) ou bien peut-être de son salaire ( Ah non! Pour le salaire c'est plutôt une croissance de 250% ). La bourse est à un seuil inquiétant et on nous explique en gros qu'on a pas de soucis à se faire, la situation est mondiale. En gros, nous sommes des crève-la-faim en puissance, mais à part ça tout va bien.

Cette semaine m'est arrivé une cruelle désillusion. On m'a humilié. On a touché à ma virilité. On m'a insulté, me ramenant plus bas que terre. Oui, une petite fille de 8 ans m'a traité de niouk niouk du zizi. Je ne sais pas ce que ça veut dire mais ça doit être une insulte particulièrement violente. J'ai survécu à ces propos par ma force mentale surnaturelle.

Vendredi soir j'ai fait du basket. Je suis doté d'une précision exceptionnelle ( 1/35 au 3pts et 1/10 au 2pts ). J'ai le même niveau que Tony Parker .......... quand il avait 6 ans. Non, plus sérieusement j'ai mis pas mal des points et je me suis pas trop mal débrouillé. Bon ok, j'avoue. Je jouais contre des filles mais ça faut pas le dire.

Samedi soir, on est allés à 3 à la fête foraine. Nous avons tous les 3 survécu au manège nommé "L'Oxygen". Elles en allant dessus, moi en tenant leurs affaires devant le manège. J'estime que tout le mérite de la chose me revient. une soirée bien sympathique en somme.

J'aime beaucoup les cours. Surtout la culture de l'entreprise. J'ai aucun cours et je sais toujours pas ce que c'est. Ca c'est la classe.

samedi 27 septembre 2008

Healing is Difficult

Partie I

I called it again and again, but all i heard was the echo in the light ( Moonchild, M83 )

Chapître 1

Tout bon écrivain commence son ouvrage en posant le décor. Je ne suis pas un bon écrivain ( notamment car je ne suis pas écrivain et donc encore moins un bon écrivain ) mais néanmoins je vais procéder de la même manière.

Jocelyn a la jeune vingtaine, les cheveux bruns, un petit appartement en centre-ville, les yeux bruns-verts. Il est célibataire, rêveur et par conséquent est soumis à des crises de neurasthénie, des insomnies et autres troubles du même acabit.

Enfant, il se voyait plus tard heureux, marié, papa, star. Maintenant, il feint de ne pas arriver à se voir plus tard, ne voulant pas briser les illusions de sa jeunesse.

Enfant, il pleurait quand ses parents refusaient de lui acheter un jouet dans les magasins, il pleurait car il était contrarié. Maintenant, il pleure chez lui, dans son lit ou sur un banc cachant son visage aux gens. Il pleure car il est triste.

Il regrette le temps de l'enfance, le temps où on croit naïvement aux illusions.

Il est 13 heures, peut-être un peu plus. Dehors le ciel est bleu, bleu comme les couvertures dans lesquelles Jocelyn est enroulé. Encore une nuit durant laquelle il a très peu dormi. Il s'est endormi au petit matin, les yeux humides comme souvent. Certains, pour s'endormir, compte des moutons ; lui compte ses nuits d'insomnies. Il se lève, difficilement, des grosses cernes entourant ses yeux. Il se dirige vers la salle de bains et se regarde dans le miroir et se dit : "Putain la tête de merde que j'ai". Il se passe un coup d'eau sur le visage, relève la tête et se regarde à nouveau. Il fait un petit rictus et murmure : "De toute façon même réveillé j'ai une tête de merde". Il se sert un café qui lui servira de petit-déjeuner : il n'a pas faim. Il se met assis devant son PC allumé 24h/24 en attendant 15h : l'heure où il aura sa première véritable occupation de la journée.

mercredi 24 septembre 2008

Prolifique

J'ai décidé d'être prolifique et c'est pour cette raison que je vous offre 2 articles en 2 jours. Si ça, c'est pas formidable. Après vous avoir proposé hier un article digne d'un neurasthénique de base, je vais essayer d'être plus gai aujourd'hui ( en même temps ce sera pas très compliqué ) sans pour autant devenir homosexuel ( *rires* Quel sens de la vanne! Quelle originalité! ). Pour commencer, je vais vous proposer quelques titres qui ne sont rien d'autres que des premiers titres d'albums :

Apparat, Walls, 2007 :

Découvrez Apparat!


St Germain, Tourist, 2001 :

Découvrez St. Germain!


Lamb, Lamb, 1997 :

Découvrez Lamb!




Personne ne les écoutera mais tant pis. 3 styles différents : le minimal d'Apparat, la house jazzy de St Germain, le Trip-hop de Lamb.
Sinon, je voulais passer une annonce. Je veux écrire une histoire donc j'aimerais que quelqu'un me donne un peu d'inspiration pour que je puisse la débuter. Merci. De rien. Au revoir.

lundi 22 septembre 2008

Why don't you play the game?

La question est là. Plus précisément, elle réside dans le pourquoi. J'en demande trop aux gens : comme s'ils avaient que ça à foutre : de s'occuper de ma déplaisante, inintéressante et médiocre personne. Je les comprends tout à fait. J'ai l'impression parfois d'être transparent : les gens passent à côté de moi et m'ignorent totalement. Et je me demande pourquoi parfois. J'ose me demander pourquoi!!!!! Alors que la réponse est évidente : pourquoi se préoccuper de la médiocrité? Ca peut paraître bizarre que la réponse soit une question mais pourtant il faut bien la voir comme une réponse.

Aujourd'hui, un professeur nous a dit qu'on devait recenser nos savoir-être et savoir-faire. Avec moi, ça va aller vite :
- Savoir-faire : Rien
- Savoir-être : Timide, introverti, sans grand intérêt, taciturne ...
Ca résume assez bien je trouve.

Dans ma vie, seuls les regrets existent et les espérances sont utopiques. Espérer équivaut à se mentir à soi-même. Comme si dans le monde dans lequel nous pouvons, nous pouvons légitimement prétendre au bonheur. Comme si le bonheur existait ici bas. Alors bien entendu, on peut le simuler, faire des grands sourires aux gens en disant :" Je suis heureux" et pleurer toute la nuit dans ses draps. Quand survient une once de bonheur, on peut la croire éternelle, se dire que si on est heureux aujourd'hui, on le sera toute sa vie. On peut toujours croire cela : le bonheur en sera plus intense, surévalué, aveuglant, anesthésiant toute faculté rationnelle car croire en l'intemporalité du bonheur revient à refouler la réalité en bloc. C'est un choix : Vouloir aller plus haut, c'est accepter de redescendre plus bas plus tard. La réalité nous reprend tous à un moment à la gorge, nous serrant fort : on suffoque, on tente d'y échapper à nouveau mais on n'arrive pas à se défaire de sa poigne d'acier. Le bonheur illusoire est le début de la souffrance. Je sais ce que je dis. C'est parce que mes rêves sont beaux que je souffre parfois.

lundi 15 septembre 2008

Sine qua non

Depuis le 11 septembre, j'ai changé de statut. Je suis passé du statut d'abruti préparationnaire aux grandes écoles à abruti en école d'ingénieurs. Les temps changent ( MC Solaar , Paradisiaque , 1997 ), les statuts aussi. Les statues beaucoup moins déjà. Par exemple, la Vénus de Milo n'a toujours pas de bras et a toujours son petit air triste car elle ne peut point se faire plaisir solitairement.
Je m'adapte tout doucement au fait que je dois faire ma cuisine. J'ai commencé par faire des pâtes sans beurre ni sel et ensuite des pâtes juste sans sel. Un jour peut-être les ferais-je avec tout. La viande que je cuisine le mieux? Le jambon bien entendu. Et c'est pas facile. La recette comprend 6 grandes étapes :
1) Ouvrir son frigo
2) Sortir le jambon du frigo
3) Essayer d'ouvrir le paquet de jambon grâce au système "Ouverture facile". Durée de l'étape : entre 5 et 10 minutes.
4) Poser une assiette sur la table
5) Sortir le jambon du paquet
6) Poser le jambon sur l'assiette.
Entre-midi, à un stand où un groupe présentait son robot, il y avait un PC portable diffusant un diaporama. Les photos défilaient et on entendait Cherry Blossom Girl ( Air , Talkie Walkie , 2004 ). Je me suis arrêté et j'ai écouté la chanson attentivement ( en faisant comme si les gens autour de moi ne disaient rien ).
Malgré le fait que je sois à l'autre bout de la France, je n'ai pas changé ( Julio Iglesias, Moi je t'aime , 1980 ). Je suis toujours aussi rêveur. J'aimerai toujours avoir quelqu'un à serrer dans mes bras. Je découvre de nouveaux horizons, une nouvelle ville, un nouvel environnement. Je m'adapte. Ma vie avance et j'essaie de la suivre. A moins que ce ne soit l'inverse.
I'm running after time and I miss the sunshine ( Air, 10.000 Hz Legend, 2001 ). Le temps s'écoule plus rapidement que mes larmes. Je suis au 1/4 ( si tout se passe bien ) de ma vie mais je crois que je n'ai pas encore versé le 1/4 de mes larmes. From One Source All Things Depend ( Boards of Canada, Geogaddi, 2002 ). Je sais mon équilibre fragile. La moindre contrariété pourrait m'anéantir complètement. Je vis précairement mais pour le moment je résiste, c'est le principal.

jeudi 28 août 2008

Schizophrenia


Découvrez Apparat!


Vous êtes obligés d'écouter cette chanson magnifique. C'est un ordre.

Imaginez-vous un instant allongés sur une chaise longue , une grande piscine à côté de vous, les doigts de pied en éventail, en train de boire un délicieux cocktail. Devant vous, moi. Devant moi, vous. Vous me regardez avec insistance de vos yeux implorants. Vous voulez que je réponde à vos questions afin que votre journée soit réellement parfaite. Je cède. Je craque toujours, surtout quand c'est une jeune demoiselle qui me scrute du regard. Je ne sais toujours pas comment résister au charme féminin. Comme je le disais, je cède et je vais donc répondre à toutes vos questions concernant ce blog.

Pourquoi n'y a-t-il pas de photo de toi sur ce blog?
La réponse est fort simple. Toute personne lisant ce blog n'a certainement pas envie de voir la photo d'un gars qui n'est pas beau. Ainsi , je leur évite de voir ma sale tronche. Et ils ne loupent vraiment rien.

Ce blog a-t-il beaucoup de succès?
Pas vraiment non. Mais c'est pas vraiment le but recherché. L'une des raisons de son insuccès est certainement mes écrits médiocres et inintéressants et donc je comprends tout à fait qu'on me laisse peu de commentaires. D'ailleurs, je tiens à faire un pari. S'il y a plus de 8 commentaires sur cet article, je mets une photo de moi ( faîtes pas les cons si vous tenez à votre acuité visuelle ).

Pourquoi dis-tu souvent que tu es nul, inintéressant .... ?
Tout simplement car c'est une façon assez objective de me juger. Je ne sais pas me rendre intéressant. Pour ma part, je me trouve plutôt fade, sans intérêt aucun et pas très intelligent donc je dis ce que je ressens sur ce blog. Il est un peu là pour ça en même temps.

Il est 4h51 du matin : tu n'as pas envie de dormir?
Si, mais il ne suffit pas d'avoir envie de dormir. Encore faut-il y arriver.

Et ta situation amoureuse?
Un désastre. Je pense que ça la qualifie assez bien. Plusieurs choses jouent contre moi et empêchent souvent les premiers contacts dirons-nous : je suis timide ( mauvais point ), je ne suis pas séduisant ( autre mauvais point ). La situation est compliquée. Il arrive souvent qu'une fille me plaise ( ce qui peut me procurer des rêveries dignes de celles de certains amoureux transis ) mais ma timidité fait que je n'irais pas l'aborder. De l'autre côté, je ne plais pas aux filles. La situation se retrouve donc bloquée et je reste seul. D'ailleurs, il n'est pas toujours facile d'être seul. En ce moment, j'aurais une grande envie de prendre quelqu'un dans mes bras ou que quelqu'un me serre fort dans les siens. Ces choses ne se produisent malheureusement que dans mes rêves. Je crois que lorsqu'une fille me serrera dans ses bras ( c'est déjà arrivé mais je parle de la prochaine qui fera ça ), je ne pourrais pas retenir mes larmes, elles qui ont pourtant par moment bien du mal à couler. Mais ce ne sera pas grave, des larmes comme celles-ci , personne ne serait contre le fait d'en verser tous les jours.

Et scolairement? ( mon interlocuteur a eu le temps de boire deux margharita en écoutant mes déboires amoureux. Les déboires font boire )
Scolairement, la situation est assez comique. J'ai eu mon bac avec mention, j'ai fait maths sup, maths spé et j'ai eu une école d'ingénieur. Tout cela sans le mériter. Mais bon, tout le monde sait très bien que la société du mérite n'est qu'une illusion. Dans la réussite ( scolaire et professionnelle ), la chance joue beaucoup. On sous-estime souvent la force des circonstances.

Tu crois vraiment beaucoup au facteur chance?
Je pense que c'est une des choses prédominantes dans la vie de chacun. C'est fou le nombre de choses qui nous sont arrivés grâce au hasard.

Je n'ai plus de questions.
Ca tombe bien. Je n'ai plus de réponses.


J'ai demandé à l'individu situé en face de moi d'enlever ses lunettes de soleil. Il a fini sa troisième margharita et s'est levé de la chaise longue dans laquelle il se prélassait. Il s'approcha de moi. Et ce que je vis me stupéfia. Il avait les même cheveux que moi, les mêmes yeux, le même nez, la même bouche. Bref, c'était moi. C'était impossible. Je devenais schizophrène. J'ai essayé de sonder mon inconscient, subconscient et autres trucs en conscient ( ou con sciant ou con cyan ) pour élucider ce mystère. Mais ça n'élucidait rien. Je ne comprenais pas.

J'ai fermé les yeux, les ai rouverts. La piscine avait disparu, mon imitation aussi. Je pouvais simplement voir l'écran de mon PC et mes doigts qui tapaient les touches du clavier, de façon frénétique, sans que je leur demande rien. J'écris sans rien contrôler. Mes doigts tapotent les touches à une vitesse folle. Cela semble si rapide mais en même temps si ordonné, précis et méticuleux. C'est souvent comme ça. J'ouvre la fenêtre pour écrire un nouveau post et je me rends compte que j'ai aucune idée de ce que je vais dire. Alorslà, mes doigts me regardent et me disent : "Pense à rien et laisse nous faire." Voilà le résultat. C'est du propre.

Bonne nuit ( 5:18, je crois je peux aller dormir )

samedi 23 août 2008

Owned


Découvrez Amon Tobin!


Rien de tel qu'une journée en ville pour me donner de l'inspiration. Moi qui en avait grand besoin. Des gens partout. Des gens qui marchent. Des gens qui parlent. Qui parlent de tout. Qui parlent de rien. Qui parlent de choses sans aucun intérêt. Qui parlent fort. Trop fort. Qui te crient presque dans les oreilles. La superposition de leurs voix est insupportable. Leur babil te donne envie d'exploser. Mais tu te contiens. Tu es en société et en société, il faut bien se comporter. Tu marches. Tu en suis certains, t'éloignent d'autres. Les gens ne font pas attention à toi. Tu ne fais pas attention à eux.
Un magasin, une vendeuse. Elle ne me remarque pas. Moi, si. Je range des vêtements que des clients mal attentionnés avaient posés soit à la mauvaise place soit en les pliant mal. J'espère qu'elle va me remarquer. Elle ne me remarque toujours pas. Tant mieux. Il fallait que cet espoir reste vain. Je n'aurais pas supporté qu'elle me voit en train de faire son travail. Et puis, cela m'aurait bloqué, paralysé et toute la magie du moment aurait disparu. Je l'admirais. Elle m'ignorait. J'étais heureux.
Un autre magasin. Des autres gens. Un ami qui essayait des vêtements dans une cabine d'essayage. Une jolie fille qui enfilait un débardeur dans la cabine d'à côté. Je me souviens que le débardeur lui allait excellemment bien ( je crois que n'importe quoi lui aurait été ). Il lui faisait un décolleté ni trop provocant ni trop inexistant et mettait bien en valeur ses formes. Par contre, je n'ai plus aucun souvenir des T-shirts essayés par mon ami.
Un autre magasin. Des autres gens. Rien d'intéressant dans cette boutique. Je ressors rapidement.
Un autre magasin. Des autres gens. Rien d'intéressant dans cette boutique. Je ressors rapidement.
Un autre magasin. Des autres gens. Rien d'intéressant dans cette boutique. Je ressors rapidement.
Le voyage en train. Encore une charmante demoiselle. Cette fois-ci, et à mon grand regret, elle n'était pas en train d'essayer un débardeur mais en train de téléphoner. La conversation semblait houleuse et emportée. Réaction féminine : "Elle pourrait parler moins fort au téléphone". Réaction masculine : " J'espère que c'est son mec au téléphone. Une célibataire de plus."

Je suis hanté par des démons. J'ai mal au ventre. Je n'arrive pas à dormir. J'ai l'impression de tout mal faire, que j'ai gâché ma vie, que je suis une loque humaine. J'ai envie de pleurer. Mais même ça j'y arrive pas. Comme si tout devait rester en moi afin de me garantir ma période de souffrance quotidienne. Période qui semble inévitable et récurrente.

samedi 12 juillet 2008

Was Ist Diese Musik?



Message supprimé par son auteur, à la demande de son auteur, sur les ordres de l'auteur.

lundi 7 juillet 2008

Over and over

Je me sens enfermé dans les affres de la solitude. J'ai beau être fils unique. J'ai beau être souvent seul. Il y a des moments où on se rend bien compte qu'on ne peut pas s'habituer à la solitude. La peur. Oui, la peur de passer toute ma vie seul, de ne jamais connaître l'euphorie de l'amour. Se sentir aimé : en voilà un sentiment qui doit être formidable. J'écoute pour la jenesaispascombientième fois "Victimes du Temps" d'Omar Chakil histoire de me rendre encore un peu plus mélancolique et triste. Ce serait trop con que je sois heureux.

lundi 30 juin 2008

Last Night Somebody Saved My Life

Cet article ne va traiter que des émotions positives que je ressens. Le négativisme se suffisant à lui-même, je vais le négliger ( mais il existe quand même )

Le titre n'est tout à fait vrai et son unique utilité est la notion d'inconnu que traduit le mot "Somebody". J'aime beaucoup les inconnus, je ne sais pas pourquoi. Rencontrer quelqu'un qu'on ne connaît pas ( dans la rue par exemple ), échanger avec cette personne seulement un sourire ou une parole puis savoir qu'on ne la reverra plus jamais sont des moments que j'apprécie énormément et qui me reviennent souvent en mémoire. Pourquoi? Peut-être car ce moment est totalement désintéressé ( on a conscience qu'on ne reverra plus jamais la personne ), éphémère et unique. Deux inconnus ne sourient jamais de la même façon, tu ne les rencontrera pas exactement au même endroit et ne partagera pas les mêmes choses avec chacun des deux. Au fond, ces moments c'est partager une fraction de son existence avec un inconnu de façon tout à fait gratuite et fortuite. Ca peut paraître bête mais un moment comme cela peut suffire à me rendre heureux pour le reste de la journée. J'aime quand quelqu'un me demande son chemin en me souriant gaiement. Ca me remet d'aplomb et me donne l'impression d'exister et d'avoir une utilité ( certes petite mais tout de même ). Et puis une personne inconnue qui échange avec vous un sourire ou un regard est un événement tout simplement extraordinaire. En effet, cette personne ne vous connaît mais malgré tout, pendant quelques instants, elle partage avec vous sa bonté, sa gentillesse, sa sensibilité et autres qualités transmises par son regard ou son sourire ( voire les deux ). Ce que je vais dire va certainement paraître idiot mais ces petits moments me touchent souvent. Et oui. Je suis un insensible qui s'émeut parfois et des fois certaines choses me touchent. Certes, je ne connais pas le bonheur d'être touché physiquement, de sentir une main angélique me caresser les cheveux, le visage avec une délicatesse proportionnelle à l'affection que cette personne voudrait montrer qu'elle éprouve pour moi. Mais cela revient quasiment au même. Mon coeur à la place de ma peau ( je ne sais pas si le coeur est le véritable responsable de tout ce qui émotionnel mais afin de faciliter la compréhension de cet article déjà difficile à comprendre à cause de l'esprit tordu de votre serviteur je vais employer le mot coeur ). A la place de cette main, un sourire, un regard ou une quelconque émotion. Il s'agit donc d'une caresse spirituelle provoqué par des sentiments abstraits. J'aime ça. J'aime sentir l'intérieur de mon corps touché par des émotions. J'aime sentir mon coeur surpris, étranger à lui-même, troublé dans sa quiétude habituelle. J'aime me sentir tout drôle, un peu patrac, car c'est la preuve que oui, j'ai un coeur et que non, je ne suis pas insensible. Je veux qu'on caresse mon coeur, qu'on le touche délicieusement pour qu'il rougisse encore plus ( Est-ce possible d'être plus rouge que rouge? ) non pas de honte mais d'émotion. Je suis un malade. Je suis un obsédé émotionnel. Je ne rêve que de caresses psychologiques. Je rêve.

samedi 28 juin 2008

Demain est juste un autre aujourd'hui


Découvrez Nathan Fake!


Comme souvent, quand les vacances commencent, je suis partagé entre deux états d'esprit. D'une part, je suis content de ne plus à avoir à subir pendant 2 mois les cours affligeants donnés en prépa. D'un autre côté, je me sens toujours un peu triste à ces moments. Je sens l'ennui monter progressivement, mes questionnements revenir me hanter car mon esprit n'est plus occupé pendant les vacances. J'écoute "The Sky Was Pink" et je me dis que Nathan Fake a peut-être bien raison. Oui, le ciel était bien rose mais aujourd'hui il est plutôt morose. Mais pas une morosité trop importante ou triste, une morosité à contrario plutôt légère, présente pour la forme, présente pour mon bien, paradoxalement. En effet, sans cette petite sensation de tristesse, j'aurais l'impression que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je me ferais des piqûres de bonheur, snifferais de l'optimisme, boirais de la bonne humeur par fût de 5 litres. Je subirais les effets secondaires de tout celà. Mon regard vitreux verrait un ciel empli d'oiseaux gazouillants, un monde où les gens sourient et m'aiment. Et c'est là que le mot "secondaire" prend son importance car oui, le mot "secondaire" rime avec "éphémère". Et bientôt, je verrais les oiseaux se faire décapiter au lance-pierre, les sourires devenir des rictus effrayant. Ce spectacle me choquerait et je n'aurais pas envie de voir ça. Je préférais entendre les oiseaux gazouiller. Je tâterais autour de moi à la recherche d'une seringue de bonheur, d'un peu de poudre d'optimisme ou bien d'une bouteille de bonne humeur mais ne trouverais point. J'ai trop abusé et il n'en reste plus. Ces artifices qui m'ont fait voler si haut au point de me sentir proche des oiseaux et de leur chant radieux m'ont ensuite emmené dans un monde où le ciel est vide et le sol jonché de cadavres d'oiseaux. Le plus difficile alors n'est pas à vrai dire la vision de ce ciel qu'on pourrait qualifier de néant ni du sol au teint cadavérique mais plutôt d'avoir vu les oiseaux heureux dans le ciel et les gens souriants et aimants. Rien n'est plus insupportable que la déchéance. Non pas car on déchoit mais parce qu'avant c'était mieux. Ainsi, le bonheur est une drogue qu'il faut s'injecter par petite dose pour pouvoir supporter la disparition de ses effets. En celà, le bonheur se rapproche de l'alcool.
Attention! Le bonheur doit être consommé avec modération.

vendredi 20 juin 2008

I wanna be human


Découvrez Felix da Housecat!


Les jours passent et ressemblent tous plus ou moins. Tout du moins pour le moment. Je sens le changement arriver au trot et ça me fait peur. Moi qui suis habitué à un certain immobilisme. Je ne sais pas où je vais. Je ne sais pas ce que je fais. Pas ou plus? Même à cette question je n'arrive pas ( ou plus ) à répondre. Je regarde les jours passer doucement devant moi non sans une certaine émotion. Le temps file et je sais très bien que je ne pourrais jamais le rattraper. A quoi bon de toute façon? Changer un passé imparfait? Cela serait une erreur. Le parfait est d'un ennuyeux et d'une inhumanité affligeants. Je suis parfait donc je ne suis pas humain pourrait-on dire en contraposant le célèbre "je suis humain donc je suis imparfait".
J'aborderais bien un autre sujet mais je ne vais pas tout dire dans un seul article donc toi lecteur tu devras patienter un peu. Enfin, c'est toujours pareil, peut-être que personne ne lira jamais cet article. Dans ce cas je pourrais intituler mon blog : "Les pensées creuses d'un pauvre con".

vendredi 13 juin 2008

J'ai été tagué et j'en suis fier

C'est sous la menace que je vais citer 10 choses que j'aime et qui me donne le sourire. Je le précise car on m'oblige à le faire. On me séquestre pour que je le fasse donc j'ai décidé de me plier aux exigences.
* J'aime la prépa. Enfin surtout là maintenant à une semaine de la fin des cours. avant j'aimais déjà moins la prépa même si j'ai fait de très bonnes connaissances.
* J'aime la musique. tout simplement car la musique représente une grande partie de ma vie. J'ai besoin de me sentir bercer par une musique électronique douceresse ou bien de choses plus dansantes. Certaines musiques savent me toucher, m'émouvoir, me faire du bien , me faire rêver loin , très loin. Bref, je ne serai rien sans musique.
* J'aime lire. Déjà la lecture permet de s'évader, de découvrir la façon de penser d'un auteur et d'apprendre plein de choses. Et puis lire, c'est la classe, ne l'oublions pas.
* J'aime écrire car écrire ça permet de me libérer. Quand j'ai quelque sur le coeur, quelque chose à dire, hop je l'écris. Et puis en écrivant ce que je ressens , je rends en quelque sorte mes sentiments immortels . Ca m'empêche d'oublier . Je peux me dire :" Tiens ,il m'est déjà arrivé de penser à ça ou de faire cette vanne". Mon seul ennui est que j'écris très mal. A mon grand regret. * J'aime la pluie parce que se prendre une bonne averse sur la gueule c'est chiant dans un premier temps et puis après on aime bien. L'eau ne fait plus rien. On sent les gouttes ruisselaient le long de son visage. C'est plutôt agréable.
* J'aime la neige aussi. En effet, une étendue de neige bien blanche c'est vraiment très beau. Et puis je n'aime pas la chaleur donc bon le froid ça me va pas trop mal.
* J'aime l'équipe des Pays-Bas et l'Ajax Amsterdam. Tout simplement pour des joueurs comme Van der Vaart, Sneijder, Huntelaar, Stekelenburg ou encore Heitinga.
* J'aime l'émission "On est pas couché" car c'est une des seules où des critiques ose dire parfois du mal de certains livres ou CDs alors que dans toutes les émissions, les artistes se font lécher les bottes ( pour rester poli )
* J'aime observer les gens. C'est vrai, observer les gens est vraiment très intéressant. On découvre beaucoup de choses sur eux juste en faisant attention à eux. Et puis j'aime bien jeter un regard à une personne inconnue et que cette personne fasse de même et que nos regards se rencontrent. Ca procure un sentiment étrange. Je sais que je ne reverrais jamais la personne mais pourtant il m'arrivera d'y penser quand même, juste pour un regard, un regard qui ne veut pas dire grand chose en apparence.
* " J'aime , j'aime tes yeux. J'aime ton odeur. Tous tes gestes en douceur. Lentement dirigés . Sensualité " Axelle Red.

vendredi 6 juin 2008

No understanding

Soient les ensembles A = {Choses qui ne font pas plaisir} , B={Choses qui laissent indifférents } et C={Choses qui font plaisir} . On peut alors dire que vie=AuBuC avec u le symbole de l'union. Chaque événement se classe dans la catégorie A,B ou C. Ces 3 ensembles sont bien entendu non vides. Il y a des choses qui font mal, des mots qui blessent, des attitudes que je ne comprends pas et qui me touchent réellement. D'autres choses me laissent complètement insensible, me faisant ni chaud ni froid. Et enfin, il y a des choses parfois toutes simples, parfois une petite intention, un mot, un regard qui me font du bien. Parfois j'aimerais vraiment que certaines choses de l'ensemble A deviennent des choses de l'ensemble B. Je m'en veux parfois d'être blessé par des choses qui devraient me laisser indifférents, par des choses qui ne méritent pas que je sois triste pour elles.

Je doute. Je ne sais pas si ce que je fais est toujours bien et juste. Certainement que non. Je dois par moment me laisser porter par un égo trop dominateur. On aime tous que notre égo soit flatté et on apprécie guère les critiques envers celui-ci, qu'elles soient justifiées ou non. Parfois, je crois que mon égo est un éternel optimiste. Il me prend par moment pour un être intéressant, intelligent et agréable alors que je ne suis rien de tout ça. Ce n'est pas ça avoir un égo surdimensionné? Mais à des moments je sens mon égo faiblir, se rendre compte que je ne suis qu'un être médiocre.
J'ai l'impression de mener une guerre contre moi-même pou une victoire de moi-même. Vous ne comprenez pas ce que je veux dire? C'est pas grave. Moi non plus.

Peut-être un jour arriverai-je à écrire un article vraiment bien ...

jeudi 22 mai 2008

Undeniable Mismatch

free music


Un mot. Un rictus. Une expression. Un sentiment. Une émotion. Une sensation. Et si c'était les choses semblant les plus anodines qui sont en fait les plus importantes. Parfois, une simple sensation, une tressaillement, en disent bien plus que de longs discours. Et ce sont grâce ces choses apparemment toutes simples qu'on apprend à vraiment connaître les gens. Certains cachent au fond d'eux leur sensibilité mais lorsque celle-ci est heurtée, leur inconscient les trahit et met à jour cette sensibilité. Car la réalité est là. Nous sommes tous sensibles. Nous savons tous que certaines choses nous touchent réellement, pouvant aller jusqu'à nous bouleverser voire nous anéantir ou au contraire nous emplir de bonheur. Après, j'essaie ( je dis "je" car je ne veux pas impliquer tout le monde dans mon raisonnement, certains se reconnaîtront certainement ) de cacher cela, parfois de montrer l'image d'un coeur de pierre alors que celui-ci est plutôt de verre, pouvant se briser à cause d'un choc trop violent. Un coeur malléable et inconstant comme tous les autres. Qu'est-ce qui me prend? Je parle de coeur. Moi : le grand insensible. Ce doit être à cause de la fatigue.
Pour ma part, ma sensibilité s'exprime surtout à travers la musique que j'écoute. Notamment celle que j'aime écouter le soir ( voire la nuit il est 3h ). Celle que j'écoute quand mon cerveau est fatigué de la journée, et que mon esprit harassé laisse mes différentes émotions et envies intérieures s'exprimer. Une musique électronique, parfois popisante allant jusqu'à une musique d'ambiance. Du downtempo, du shoegaze. Une musique calme et relaxante où je ressens chaque note non comme un son mais comme une émotion. Une musique me laissant présager la définition de l'amour que je ne connais pas encore. D'autre fois, une musique plus rythmée mais non moins émotionnelle. Chaque battement semble me dire :"Mauvaise pensée va te faire foutre". Une musique qui vide l'esprit des mauvaises choses et redonne de l'énergie pour mieux affronter les difficultés. J'ai besoin de l'union des deux. A la fois, rêver, bercé par les émotions que procure certaines chansons. Rêver du bonheur, d'un amour éternel, de moments tendres et attendrissant. Mais aussi parfois, vider mon esprit, ne penser à rien, simplement bouger au rythme de chaque battement. J'intériorise beaucoup. Je ne mange pas de yaourt Bio ( ou Activia ) donc quand on me fait du bien à l'intérieur ça ne se voit pas forcément à l'extérieur. Quand on me fait du mal aussi à vrai dire.
Je précise que j'ai 19 ans et que oui, je sais, ma prose peut ressembler à celle d'un ado de 13 ans. Mentalement, je fais moins que mon âge et je l'assume.

dimanche 18 mai 2008

Silken

free music


Il a beau être presque 4h du matin, quand l'envie d'écrire vous prend, elle vous prend et elle ne vous lâche plus. Je suis donc contraint d'écrire si je veux trouver un sommeil paisible. Soit, si c'est cela la condition, je l'exécute. Je vais parler de moi un peu ( un peu car j'ai l'intention de faire un article un peu plus court qu'à l'accoutumée ). Je réfléchis beaucoup sur moi ( j'ai pas l'air d'être quelqu'un qui réfléchit beaucoup je sais mais pourtant si -_- ) et je me rends compte de mes défauts. Je suis quelqu'un de réservé, peut-être trop. Parfois, j'ai du mal à exprimer ce que je ressens. J'ai peur de le dire, je n'ose pas. Il y a des personnes pour qui j'ai beaucoup d'affection mais à qui je ne le montre que très peu, que trop peu certainement. Il ne faut pas y voir des sentiments pas assez forts pour mériter une telle extériorisation mais plutôt une difficulté d'expression de ceux-ci. J'apprécie réellement certaines personnes même si je le leur dis que rarement et leur montre assez peu. C'est inhérent à mon caractère. Je n'ai pas toujours les bons mots au bon moment mais heureusement mes amis me comprennent et me pardonnent volontiers cela. Pourquoi dire cela? Pourquoi subitement me raconter comme cela? Peut-être parce que j'ai parfois peur qu'on ne me comprenne pas assez. Parce que je veux que certaines personnes sachent que je les apprécie vraiment et que je suis tout simplement quelqu'un de peu démonstratif. Comme toujours, je ne cite pas de nom. Ces quelques personnes se reconnaîtront aisément.
J'ai des fois l'impression qu'écrire est vraiment une nécessité pour moi. J'ai besoin de coucher sur le papier mes émotions, mes sentiments tels qu'ils me viennent, de me mettre à nu tout simplement. Je ne veux pas tout garder en moi donc par moment j'écris pour me libérer, me rassurer aussi. Quand j'ai envie de dire quelque chose à un moment, je m'exprime tout simplement sur ce blog par l'intermédiaire d'un article. Je libère mon esprit. J'ai parfois besoin que les gens sachent ce que je ressens pour qu'ils puissent mieux me comprendre et peut-être mieux m'apprécier. Je n'écris pas pour la postérité, encore moins pour la gloire mais juste par envie et parfois par besoin ( comme j'en ai l'impression aujourd'hui ). D'ailleurs, je n'ai jamais eu la prétention de faire de l'écriture. Je ne fais que raconter ce que j'ai envie, mes coups de gueule, quelques anecdotes, mes sentiments. Je serais d'ailleurs incapable de faire de la véritable prose littéraire. Le talent pour cela me manque considérablement. Et le talent, ça ne s'improvise malheureusement pas.

mardi 13 mai 2008

Boulettisanterie

free music


Je suis en train de dormir sur ma chaise et je baille. Je suis à la recherche d'un questionnaire bien naze pour pouvoir des réponses du même acabit mais je ne trouve pas. Je me vois donc contraint de répondre à un questionnaire sérieux, moi qui voulait un peu de folie ce soir. La folie ce sera pour une autre fois. Quoique c'est pas sûr. Bon, je vais répondre.

1) Comment t'appelles-tu?

Bon déjà mec, je te connais pas donc tu me tutoies. Ok?

2) Sous quel pseudonyme peut-on te trouver sur internet:

C'est fort simple, les voici : gossbo, bogoss, grosske. Ce sont bien plus que des pseudos. C'est tout simplement la réalité

3) Quel âge as-tu?

4 ans. Ah merde on demande pas l'âge mental -_-. Bon bah 19 ans alors.

4) Peux-tu nous parler un peu de toi :
- Tes passions : la musique, la lecture, l'écriture ( à modeste échelle et de piètre qualité ), le football ( comme tout français chauvin qui se respecte ). Et bien entendu , la brouette tonkinoise avec double effet rotatif ( dans le sens des aiguilles d'une montre ).

- Tes attentes : Là, j'attends que tu finisses tes putains de questions que je puisse aller me pieuter.

5) Avec cinq adjectifs pour te definir : Si oui lesquels?

Pfff la question de merde. Bon : calme, chiant, peu intelligent, drole ( enfin presque ) et brun ( de cheveux )

6) Peux-tu nous présenter ton blog : sa genèse, son contenu, ce qu'il m'apporte et ce qu'il apporte à tes lecteurs?

Déjà, évite de me parler de genèse. L'ancien testament est has been. Aujourd'hui, la classe c'est de croire en Diam's ou en Cauet. Plus sérieusement, ce blog est né d'une envie d'écrire, de livrer ce que j'avais à dire. Pour sa contenance, c'est simple. Il y a des articles introspectifs où je livre ce que je ressens parfois maladroitement mais sincèrement. Il y a également des petites histoires ( "Les aventures de Germain", "Drowning in a sea of love" ) Qui sont écrites pour me détendre essentiellement. Après, on trouve des réponses à des questionnaires pour que le lecteur apprenne deux trois trucs sur moi. Et puis des articles humoristiques car j'estime que l'humour est très important et qu'il faut savoir rire parfois ( sinon la vie n'est pas vivable ). Et enfin des articles dénonciatifs car bon, le monde n'est pas parfait et puis j'ai le droit de gueuler si j'ai envie ( -_- ). Tu me demandes ce qu'il m'apporte ( ok, c'est moi qui me le demande :mg: ). C'est simple. Ecrire me fait du bien, me défoule parfois et puis certaines personnes aiment ce que j'écris donc ça me fait plaisir. Ce que j'apporte au lecteur? J'ai bien peur peur de ne pas lui apporter grand chose. Par moment, je veux l'amener à réfléchir sur lui-même ou sur des phénomènes de société. A d'autres moments, j'ai envie de le faire rire. Mais aussi parfois, de le faire rêver. Mais bon, mon écriture médiocre ne me permet pas de lui apporter assez de choses à mon goût.

7) Quel dialogue pourrais-tu imaginer entre ton moi profond et ton moi blogueur?

Moi profond : "Tu veux que j'aille encore plus profond?"
Moi blogueur : " Non, ça ira. J'ai déjà l'anus assez dilaté comme ça. "
( tout dans la finesse )

8) Imaginons le pire, une panne Internet de 48h, quel est ton premier réflexe quand tu auras de nouveau accès à la Toile?

Me connecter à un logiciel de messagerie instantanée pour parler à certaines personnes -_-

9) Quelle question ne voudrais-tu pas qu'on te pose?

"Quel est ton plat préféré?" . C'est tellement indiscret et puis c'est tabou chez moi :$

10) Si je te dis "Skyrock blog" tu me dis?

Déjà que je ne savais pas que le rap était la pierre du ciel. Que je ne comprends pas pourquoi une radio comme ça contient le mot "Rock" car elle n'en passe mais passe de la musique qui fait du mal aux oreilles. Après, skyblog rime avec fautes d'orthographe à répétitions ( "slt sa va toa?" quand je vois ça j'ai envie de répondre "pantoufle et tong?" ). Mais bon certains skylbog sont tellement drôles même s'ils montrent bien souvent une bien piètre image de la jeunesse.

11) Est-ce qu'écrire sur un blog a perturbé ta vie et tes relations avec les autres?

Non, pas vraiment. Simplement les autres me comprennent mieux grâce à ce blog ( enfin ceux qui le lisent attentivement )

12) Quels sont ta formation et ton métier?

Alors , en ce moment, je suis MPiste à plein temps. Un préparationnaire aux grandes écoles comme on dit. Donc, d'après les lieux communs, je bosse toute la journée. Moi je dis "Vive les lieux communs". Il me font passer pour un garçon tellement studieux alors qu'en fait ....

13) Peux-tu nous présenter ton blog en deux-trois mots?

Oui. Long, moi, hétéroclite. J'avoue le dernier mot, j'ai été le chercher loin. Après, long c'est un compliment car on dit que "Plus c'est long, plus c'est bon. " Ah! C'est pas pour les blogs? Au temps pour moi. Désolé.

14) Comment as-tu eu l'idée de te lancer dans la publication de ce blog, et depuis quand?

Simplement, l'envie d'écrire ce que je ressentais. Ca fait bien 3 ans que j'écris je crois bien.

15) Actuellement qu'apprécies-tu dans la blogosphère française?

Pas grand chose en fait car malheureusement les skyblogs-poubelles deviennent de plus en plus envahissants ce qui fait qu'on a du mal à trouver des blogs intéressants. J'aime la façon d'écrire de certains ( je les envie car eux savent bien écrire à contrario de moi ), ceux qui poussent parfois des coups de gueule en argumentant ( qu'ils aient raison ou tort ), ceux qui font de l'humour ( pas juste en volant des images sur le net mais en faisant une vraie recherche ) et enfin ceux qui livrent leurs émotions, c'est toujours intéressant.

free music


16) Et que détestes-tu?

Les blogs écrits en SMS ou à la truelle. Ceux qui n'écrivent rien mais qui ne font que mettre des photos de gens en les faisant tous passer pour leur amis. Ceux qui réclament tout le temps des commentaires. Ceux qui en priftent pour se la péter aussi.

17) Comment te décides-tu pour faire un article et d'après quels news?

Déjà, aucune new n'influe sur mon envie d'écrire un article. J'en écris un lorsque j'ai envie et un peu d'inspiration.

18) As-tu des sources cachées pour avoir des news?

Oui, je suis le fils caché de PPDA :$

19) Peux-tu nous expliquer comment tu blogues, ton état d'esprit etc.?

Bah c'est simple. Je raconte ce que j'ai envie de raconter. Ca plaît ou ça plaît pas.

20) Quels sont les outils favoris que tu utilises pour bloguer?

Une nouvelle fois, c'est simple. J'ai un clavier avec touches et tous les chiffres , les lettres de l'alphabet. J'ai une souris aussi, avec une mollette au milieu des 2 touches. J'ai également une Neufbox qui se connecte sur internet. Et j'ai un blog. Je crois que ça suffit.

21) Quels outils utilises-tu pour mesurer l'audience de ton blog?

J'utilise Google Analytics mais bon j'attache assez peu d'importance aux nombre de visites. Ce blog ne marche pas très fort. Y a très souvent moins de 10 visites par jour. Mais bon, ça me suffit quand même.

22) As-tu une photo de ton espace de travail à nous montrer?

"Travail" est un bien grand mot malgré qu'il ne comporte que 7 lettres ( je fais dans la vanne fine ce soir, enfin ce matin, enfin je sais plus ). Déjà, ceci est un blog sans photo. Enfin presque. Il est possible de voir une sublimissime photo de ma main. Cela a fait mouiller nombre de femmes. Notamment celles dehors sous la pluie.

23) Un scoop peut-être à nous annoncer?

Oui. Je vais vous livre un scoop sur moi. Un jour, j'ai écouté une chanson de Christophe Rippert. Je le confesse.

24) Peux-tu nous conseiller quelques blogs ou sites que tu affectionnes?

Comment dire? Pour pouvoir conseiller, il faut déjà avoir un minimum de connaissances et de goût. Je ne pense pas avoir cela. Donc je ne conseillerais rien.

25) Peux-tu me donner quelques chiffres sur ce blog?

Ce blog existe de puis le 20/01/07 soit 1 an et 5 mois environ. Il a un peu moins de 10 visites par jour en moyenne donc je vous laisse faire le calcul du nombre total de visites. Il comprends 2 grandes histoire divisées en volets. Il comprends 150 articles environ.

26) Quels conseils veux-tu donner à ceux qui voudraient se lancer dans la création d'un blog?

J'ai pas franchement de conseils à leur donner. Qu'ils fassent ce qu'ils envie de faire. Tout simplement.

27) Réponds-tu toujours aux commentaires présents sur ton blog?

Non, seulement si j'ai quelque chose à y rajouter.

28) Quelles sont tes attentes par rapport au Web de demain?

Plus de paradoxe.

Sur cette réponse, bonne journée à tous.




dimanche 11 mai 2008

Highway of Endless Dreams

free music


Un monde géométrique. Moi. Enfermé dans une pièce parfaitement carrée. Un battement faible, mathématiquement régulier, semblable au tic-tac d'une horloge. Un battement froid, puissant. Je sens son intensité augmenter de plus en plus, le bruit devient de plus en plus fort. Les murs se rapprochent de moi, la pièce devient de plus en plus petite. L'air se compresse sous l'effet du rapetissement de la pièce. J'étouffe. Je deviens rouge. Petit à petit, le martèlement me fait mal aux oreilles et emplit ma tête. J'ai l'impression que mon cerveau va exploser. Je constate, impuissant , que les murs se rapprochent toujours. Je ferme les yeux, ne voulant voir cette fin brutale. Le volume du battement augmente toujours. Je ne sens même plus aucune aucune douleur comme si mes oreilles ne faisaient plus partie de mon corps. Le rythme, qui jusque là s'était caractérisé par une extrême régularité, commence à s'accélérer, laissant présager une fin proche. Je ne tiens plus. J'ai envie de crier mais je n'y arrive pas. Je me sens impuissant, n'ayant plus qu'à attendre la fin. Le rythme devient infernal et j'ai comme la nette impression que je deviens complètement fou, sous l'effet de ce battement. Mon visage est crispé. Je souffre et je ne souhaite qu'une chose. Qu'on l'abrège au plus vite. Tout à coup, le battement s'arrête, comme ça, d'un coup brusque. L'air qui devenait irrespirable redevient pur et je pus à nouveau respirer normalement. Que s'était-il passé? Je n'ose pas ouvrir les yeux pour le savoir. Finalement , je décide d'ouvrir les yeux. Il fait nuit. Je lève la tête et aperçoit quelques étoiles scintillant dans le ciel, me permettant de voir le sol. Devant moi, à un mètre, il y a le vide. Je regarde à ma gauche. Pareil. A ma droite, pareil. Derrière, encore et toujours pareil. Je suis tout bonnement au milieu d'un carré de 2 mètres de côté. Un carré qui semble parfait. Je ne comprends pas. Je me rapproche du bord et regarde vers le bas. Oui, c'est bien du vide. Mais pas un vide terrestre. Un vide interstellaire qui laisse à penser que si je sautais , ma chute serait infinie. Je ne sais que faire. Je commence à paniquer. Je longe le bord à la recherche de quelque chose, d'une issue. Mais je dois me rendre à l'évidence. Je suis bloqué sur ce carré au beau milieu de la galaxie. Et encore je sais même pas si c'est la nôtre. Soudain, j'entends une voix. Une voix qui vient d'ailleurs. Une voix qui n'a rien d'humain. Mes yeux regardent le ciel car la voix semble venir de là. Je me tiens près le bord. Cette voix me dit : " Lève les bras le plus haut que tu le peux. Ferme les yeux et fais un pas en avant. " Je ne puis m'empêcher de dire : "Mais si je fais ça, je vais tomber. J'ai pas envie de mourir. " La voix me rétorque alors :" Obéis-moi et surtout garde bien les yeux fermés. Ils se réouvriront au moment opportun. " Je ne saisis pas vraiment cette dernière phrase mais malgré tout, je m'exécute. Cela peut sembler fou d'écouter une voix inconnue mais je me vois mal rester au beau milieu d'un carré à rien faire. JE lève les bras, ferme et les yeux et avance doucement le pied gauche qui ne retouchera plus jamais le carré.

free music


Mon pied droit se soulève du carré également, emporté par mon corps qui bascule. Je garde les yeux fermés, conformément aux exigences. Je ne ressens rien. Je n'ai même pas l'impression de chuter. J'essaie de penser mais je n'y arrive pas. Mon cerveau semble être sur off. Seul mon corps existe. Mes yeux s'ouvrent sans que je leur en donne l'ordre et je semble retrouver la faculté de penser. J'ai enfin repris le contrôle de mon corps. Je suis assis sur une chaise. Mes mains et mes pieds sont liés à la chaise avec de la corde, de sorte que je ne puisse plus bouger. Je ne cherche pas à défaire mes liens, comme si ma destinée était d'être attaché à cette chaise. Je vois un mur orange devant moi. Je tourne la tête vers la gauche et suis stupéfait. En effet, à ma gauche, se trouve un clone de moi. Le même visage, la même allure. Un jumeau. Je reste béat. Mes yeux s'écarquillent. A ma droite se trouve un second clone de moi. Ces deux clones m'observent fixement avec un air rude. Je ne sais que faire, que penser. J'ai l'impression de devenir fou. Le sensation de la corde sur ma peau me confirme l'idée que je ne rêve pas. Comment ai-je pu passer du stade de la chute à la chaise? Les deux clones s'approchent de moi et je sens mon esprit à nouveau me quitter. Chacun des deux me murmurent à l'oreille : "Be yourself and your whole universe will glow. " Ils me répètent cette phrase une dizaine de fois avec la même voix monotone. Moi, je me sens affaibli. J'écoute attentivement et même je me surprend à répéter cette phrase avec eux. Puis, l'un des deux clones, voyant que j'avais bien enregistré la leçon, me détache. Je me mets debout et je les vois qui me montrent une porte. Sans un mot, ni un regard pour eux, je me dirige vers cette porte et l'ouvre. Et là tout s'arrête. Je suis assis à la table de ma cuisine en train de manger des céréales. Comme toujours, je lis ce qu'il y a marqué sur la boîte. Je l'ai déjà lu 50000 fois mais bon je le relis quand même. Il doit y avoir une sorte de magnétisme qui pousse l'individu à lire tous les matins ce qu'il y a d'écrit sur la même boîte de céréales. Ou alors, c'est parce que je me fais chier que je lis tout le temps la boîte. Je penche pour la seconde hypothèse. J'observe la boîte d'un air fatigué. Elle a une belle forme géométrique, c'est un pavé droit. Si elle était plus petite, ce serait un carré. Un carré? C'est bizarre, ce mot me fait tout drôle aujourd'hui. Je réfléchis à ce qui pourrait être la cause de cela mais ne trouve pas. OH! Ca doit être mon imagination. Je finis de déjeuner sereinement.

mercredi 30 avril 2008

A Letter From Home

free music

La scène se déroule à Faverolles dans le département de l'Indre.
Flavien a 23 ans. Après une enfance somme toute assez paisible, il obtient à l'âge de 18 ans ( soit sans jamais redoubler ni avoir sauté de classe ) un baccalauréat scientifique avec mention assez bien. 2 ans, il se retrouve sur le marché du travail avec un BTS en électrotechnique. Il trouve un emploi d'ensemblier dans une société connue ( mais dont nous tairons le nom ). Un métier qui le passionne vraiment et qu'il espère garder jusqu'à la fin de ces jours. Côté coeur, cela se passe déjà moins bien. Il a bien eu quelques aventures avec de charmantes jeunes femmes mais n'a jamais su avoir une relation de longue durée avec une personne du sexe opposée, sans trop savoir pourquoi. C'est en partie pour cela qu'il a décidé, il y a 3 mois, de prendre un chien de compagnie, afin de pouvoir lui donner son amour et de sentir l'amour de l'animal. Comme tous les matins, Flavien sort son chien car le pauvre animal a du mal à rester toute la journée enfermé dans un appartement. Ce matin, il fait froid , vraiment froid. Flavien a sorti la veste d'histoire et l'écharpe. Il n'a pas envie de sortir mais il ne veut pas imposer le supplice d'une journée d'intérieur à son chien. Malgré tout, aujourd'hui la ballade dura un peu plus longtemps que prévu. Flavien , au fur et à mesure qu'il avançait, plongeait de plus en plus dans ses pensées. Il pensait à lui. Il voulait trouver l'amour. Il avait grandement envie de construire une véritable famillle et d'avoir 2 enfants, ou même 3. Enfin, il se dit qu'il verra pour le nombre d'enfants le moment venu. C'est lorsqu'il atteignit un magasin de farces&attrapes qu'il se rendit compte qu'il avait perdu la notion du temps. Jamais , il n'allait se promener avec son chien aussi loin. Il fit donc directement demi-tour , et sur le chemin du retour, retourna dans ses pensées. Et puis au fond, il n'était pas si malheureux que ça. Il avait un bon emploi et quelques amis sur lesquels il peut compter. Alors qu'il allait rentrer dans son appartement, il se rendit compte qu'il n'avait pas encore prélevé son courrier aujourd'hui. Il se dirigea alors vers sa boîte aux lettres qu'il ouvrit. Celle-ci était vide. Enfin presque. Il y avait juste une enveloppe assez petite à l'intérieur. Il la saisit et fut surpris. Sur le devant, il n'y avait aucune inscription. Il la retourna et vit, marqué à côté du mot Expéditeur : "18, allée des Acacias" . Il fit quelques pas en arrières pour observer la plaque qui ornait son appartement. Sur celle-ci, le nombre "18" était marqué. A en croire l'enveloppe, il s'était envoyé lui-même une lettre. Le seul problème est qu'il ne s'en souvenait pas. Il entra rapidement chez lui, et ouvrit avec empressement la lettre. Il était très intrigué par cette enveloppe à l'aspect vide et par le fait que son adresse soit marqué comme expéditeur. Il en sortit un post-it blanc avec marqué :"24, rue des Tilleuls. Aujourd'hui 14h. " Tout en bas, est également écrit , en anglais : " This is just a letter from home". Il resta médusé pendant 5 bonnes minutes, se demandant bien ce que pouvait signifier ce message. Etait-ce un piège? Devait-il y aller? C'est la tête emplie de questions qu'il prépara son repas de midi et qu'il mangea. Il était déjà 13h30. Il devait se décider. Il pesa un peu le pour et le contre puis se décida de se rendre au rendez-vous. L'inconnu qui l'attendait l'attirait beaucoup et il voulait vraiment savoir ce qui se cachait derrière ce message. Sans prendre plus de précautions que ça, il se dirigea vers la rue des Tilleuls. Il sentait une certaine peur monter en lui accompagnée par une forme d'excitation bien compréhensible. A l'angle de la rue des Tilleuls, il s'arrêta un court instant. Qu'allait-il découvrir? Il prit une profonde inspiration et s'engagea dans la rue. Des maisons, des gens. Jusque là, rien d'anormal. Il s'arrêta devant le numéro 24. C'était une maison assez standard, avec vraiment rien de particulier. Lui qui s'attendait à découvrir quelque chose de mystérieux était quelque peu déçu. Il était 14h02. Ce devait être la lettre d'un jeune plaisantin qui voulait ennuyer les gens. Il entreprit de faire demi-tour mis n'y arriva pas. Ses yeux venaient de se fixer sur une des fenêtres de la maison. A travers cette fenêtre, il vit un jeune enfant qui le regardait fixement. Cet enfant devait avoir 6-7 ans. Il remarqua que cet enfant était tout simplement lui il y a 15 ans. Le jeune enfant s'approcha du carreau et souffla dessus, de sorte que la vitre soit complètement emplie de buée. De son doigt , il écrivit dans cette buée : " N'oublie jamais ton âme d'enfant. Crois au bonheur simple et non en la perfection qui n'existe pas. " C'était donc pour ça que la lettre l'avait fait venir. C'était donc pour cela qu'il n'arrivait pas à construire une relation durable. Il était tout le temps en train de se remettre en question, de douter de lui-même. Il avait oublié l'innocence de l'enfance, le fait qu'on peut être heureux avec peu de choses. A force de remise en question, de recherche de perfection, il cassait ses relations. Soit parce qu'il ne se jugeait pas assez bien pour passer la vie avec la personne aimée. Soit, se brisant le moral car ce n'était pas parfait, la personne aimée avait peur que ce ne soit du à elle et qu'elle ne pouvait le rendre heureux. Flavien avait oublié cette chose tout simple. La perfection n'existe pas. On fait tous des erreurs et les gens qui nous aiment savent nous les pardonner. C'est ça la compréhension. Il avait oublié qu'il ne fallait pas se prendre la tête avec des milliers de questions insolubles, ces questions qui lui gâchaient tout espoir de conserver un amour. Flavien sourit. Il venait de comprendre cette leçon. Il fit demi-tour. Il ne comprenait comment un enfant de 8 ans pouvait écrire de telles choses sur une vitre mais il s'en moquait. Il venait de recevoir sa plus belle leçon de vie.

free music


Si j'ai écrit cet article, c'est parce que parfois j'ai l'impression d'être dans cette situation. De me remettre tout le temps en question. De me trouver vraiment médiocre. Et quand j'arrive à ça, je n'avance plus.
J'ai des amis autour de moi ( IVL et IRL ) à qui je demande, au fond peu de choses. Que je sente leur affection. Qu'ils acceptent la mienne.
Je suis parfois ( voire souvent ) maladroit dans mes propos et je m'en excuse.

lundi 28 avril 2008


free music


Un ciel bleu ( comme la pochette du Blue Album d'Orbital ). Une étendue d'herbe verte. Moi perdu au milieu. Autour de moi, tout semble si vide. Devant moi, je ne vois qu'une ligne d'horizon séparant le vert de l'herbe du bleu du ciel. Rien ne perturbe mon champ de vision. Je m'allonge dans l'herbe.
Mes yeux observent le ciel et surtout suivent le mouvement d'un nuage, nuage en forme de coeur. Ce qu'il y a de bien avec les nuages, c'est que n'ayant aucune forme particulière, ils ont la forme que notre imagination leur donne. Je souris. Je suis bien là, en marge du monde extérieur, dans le silence le plus complet. Silence seulement perturbé par le cri de quelques oiseaux, ce qui rend ce pseudo-silence encore plus beau. Je m'abandonne, quittant les commandes de mon corps. Commande inutile, je n'ai pas envie de bouger, l'inertie me va très bien. Mon esprit se vide, tout semble aller pour le mieux. *Alors que mes yeux doucement se ferment, je sens une ombre sur moi, trahissant la présence d'un autre être que moi. Etrangement, cette sensation ne me dérange pas comme si le propriétaire de cette ombre allait renforcer encore un peu plus mon bonheur. Mes yeux passent donc doucement du ciel à cette personne. C'est elle. Elle que je t'attendais. Je ne la connais pas, ni son nom, ni son âge, ni son adresse. Je sais simplement qu'elle m'aime et que je l'aime aussi. Je me redresse en me mettant préalablement sur mes coudes sans toute fois la quitter du regard. Aucun mot ne sort de ma bouche. Aucun mot ne sort de la sienne. On ne veut pas troubler ce si beau silence. Je sens sa main qui se pose sur moi, et ma main, sans que je lui en donne l'ordre, qui va se mettre délicatement sur elle. Toujours aucun mot. On se fixe toujours dans les yeux. Nos lèvres se rapprochent comme d'un commun accord. Je ferme les yeux pour encore mieux savourer le moment qui va se produire. Puis, plus rien. Je n'entends plus rien, ne pense plus à rien. Je ressens juste un sentiment de bonheur intense. Je ne contrôle plus rien.
J'ouvre les yeux. Mon réveil indique 9:36. Je suis maussade, j'ai pas envie de me lever. Je ne me souviens plus de ce rêve mais je sais que j'étais vraiment bien dans mon lit à dormir. Je me lève ou pas? Je n'hésite pas longtemps. Je bouge un peu dans mon lit, et referme les yeux. Avec un peu de chance, je referais un doux songe.

dimanche 27 avril 2008

Kim & Jessie

free music


Aujourd'hui, écoute de "Saturdays=Youth" de M83, un joli clin d'oeil vers les années 80 avec tout le talent d'Anthony Gonzales. Il n'y a pas à s'étendre : un album de M83 est forcément bien.

Certains jours, il vous prend une irrémédiable envie de tout envoyer chier, de se dire :" Quel idée de vivre dans un monde si compliqué et si emmerdant. La compétition règne dans le monde. Compétition pour entrer dans une école intéressante. Compétition pour obtenir un emploi. De quoi pousser au vice et à la malhonnêteté" . Et donc tu te dis ensuite : " J'arrête tout. Je ne veux plus être sans cesse en compétition, sans cesse sous pression car si je ne suis pas au top, je ne réussis pas. Je veux arrêter de me prendre la tête et vivre au jour le jour et faire l'hédoniste. "Et là, tu regarderais la société en face des yeux, tend ton poing fermé vers elle puis lèverais doucement ton majeur avec un grand sourire au lèvres. Mais tu ne peux pas faire ça. La société d'aujourd'hui est gouvernée par l'argent. L'argent qui monte à la tête des gens. Il faut en gagner le plus possible , et surtout en gagner plus que le voisin afin de rassurer son égo. L'homme ne recherche plus directement le bonheur. Il veut surtout de l'argent car celui-ci pourra lui procurer un grand bonheur matériel ( c'est donc une voie indirecte ). Parfois, l'homme oublie qu'on peut être heureux grâce à des choses toutes simples et totalement gratuites. Un sourire, un compliment sincère, un geste attentionné, sont autant de choses qui font réellement et ça procure même plus de bonheur que l'achat d'une Mercedes, dont on se lassera au bout d'un car un nouveau modèle encore mieux sera sorti et car la voiture commencera à prendre de l'âge.

Comme dans toute société gouvernée par l'argent, ce n'est plus vraiment le Président qui commande mais les chefs des grosses entreprises. Je suis certain que tu te demandes comment se passe l'achat d'une entreprise X par une entreprise Y. C'est fort simple. Y veut acheter X pour devenir une entreprise encore plus grosse et mettre les petites entreprises encore plus dans la merde. Le président dit : "Non, vous pouvez pas acheter X". Y regarde le Président, lui fait un bras d'honneur et achète X. Voilà, c'est vraiment facile.

En parlant du Président, j'attends avec impatience le nouvel album de Carla Bruni , qui sortira sur le label UMP ( Uni pour une Musique de Privilégiés ). Par contre, si, sur l'album, elle pouvait chanter un peu plus fort qu'on entende quelque chose. *Réflechis et constate que les paroles de Carla Bruni sont vraiment pauvres et désuètes *. Non, finalement , la voix de carla Bruni est vraiment bien comme ça. Si on pouvait encore baisser son volume, ce serait bien. Et puis baisser le son de la musique aussi. Le volume sur 0, ce serait vraiment bien.
Carla bruni connaît la joie d'être Dame de France. Sarkozy connaît l'échec ( il a du mal à s'en sortir en ce moment ). Ce sont deux jeux différents ( oui y a un jeu de mots juste avant ).

Sarkozy veut garder une âme d'enfant et montrer l'image d'un homme aimant les jeux et le divertissement. C'est pour ça qu'il nous fait une nouvelle loi par jour ( au final , plusieurs se contredisent et s'anéantissent ). On l'a interrogé sur cela et il a dit :" Oui, je fais ça car j'aime le jeu de lois". Il a pas compris que le divertissement c'est le jeu de l'oie.

Moi j'aime beaucoup Sarkozy. Si, je t'assure. Mais si, je le pense vraiment. Bon ok, j'avoue , c'était encore une connerie.
J'aime aussi beaucoup les cours de prépa ..... quand ils sont finis.


Somebody whispered

samedi 26 avril 2008

Les Mines

Si mercredi, jeudi et vendredi, je n'étais pas très présent pour vous embêter ou encore publier un énième article sur ce blog, c'est parce que je passais le concours des Mines. Tu es en train de dire :" Ouah c'est un concours de fous. " Oui c'est un concours pour les gens vraiment très forts. Autant dire que moi j'étais là en touriste, sachant pertinemment avant de commencer que je n'avais aucune chance d'être admissible. D'ailleurs, dès la sortie de la première épreuve, le mercredi à 11h, je savais que mes chances d'admissibilité étaient réduites à néant. Non pas que j'ai rendu vraiment une très mauvaise copie, mais surtout qu'elle sera loin d'être suffisante.
L'après-midi, j'ai cru avoir une bonne surprise. Les surveillants distribuent les sujets en les retournant pour ne pas que certains commencent avant les autres. Au dos du sujet, on voit un circuit électrique alors je me dis :" Cool, de l'élec, y aura peut-être des Séries de Fourier c'est pas trop chaud". Le moment venu, je retourne le sujet et je vois une sphère roulant le long d'un rail et là je me dis :" Et merde. C'est de la mécanique de porc, j'arriverais à rien". En fait, il y avait seulement deux questions d'électricité, les deux dernières. Entre deux moments, à regarder en l'air car je me faisais un peu chier, j'arrivais à faire quelques petites questions. Bref, le bilan de cette épreuve est mitigé. S'en suivit ( t'as vu le vocabulaire que j'ai ) l'épreuve d'anglais, je lis le thème ( traduction de français en anglais ) et je constate que le texte est déjà compliqué en français et qu'en plus , ils veulent qu'on traduise en anglais un texte où y a des mots compliqués en français. Ils sont marrants aux Mines par moment, ils croient que ça fait 10 ans que je fais de l'anglais ou quoi . Ah merde! Ca fait 10 ans que je fais de l'anglais. Bon, c'est pas une raison pour mettre des thèmes de merde non plus. Sinon , questions sur un texte traitant du danger des technologies modernes qui sont addictives. L'occasion pour moi de mettre des phrases pourries du type "Modern Technologies kill dead times . " J'aurais du ajouter "New technologies = Bouh! it's nul. " On peut remplacer "New Technologies" par ma copie d'ailleurs.
Jeudi, ça commence classiquement par une épreuve de maths de 4 heures. Un sujet vraiment passionnant et intéressant. Tellement bien que je ne sais même plus de quoi il parlait c'est pour dire. Comme toujours , j'avais toujours les yeux rivés vers le mur euh ma copie pardon. Pour chaque épreuve , on te donne deux copies doubles et c'est toujours marrant de voir des gens demander une troisième copie double alors que toi t'en es seulement à la moitié de la première. Je crois que certains racontent leur vie pendant les épreuves. Faut dire que quand tu vois la gueule du sujet, tu trouves pas grand chose d'autre à écrire. Midi arrive, lunch time. Je mange un "No limit" . Malheureusement ce n'est pas un casse-croûte qui n'a pas de bouts mais justement il a des bouts ( comme tout casse-croûte ) et dedans on trouve : salade , tomate, lard, steak haché, oeuf, fromage à raclette. Mais qu'apprends-je juste avant l'épreuve d'informatique.
X : "Tu passes pas tout le concours des Mines toi? "
Moi :" Non, juste les télécom "
X :" Ah t'as pas d'épreuve cette aprèm alors "
Moi :" Euh si "
X :" Tu dois passer l'ENTPE ou unt ruc comme ça "
Moi :" Ah oui, c'est vrai"
Voilà, l'épreuve d'informatique ne compte pas pour les Télécoms mais juste, dans mon cas, pour des trucs comme l'ENTPE où j'irais jamais. Ca donne tout de suite envie de faire l'épreuve d'info. J' yvais quand même, par conscience professionnelle, et ma foi, je vois une partie sur les automates, le seul truc que je maitrise. Malheureusement c'est à peine 1/4 du sujet. Donc ma copie n'est pas terrible.
Vendredi, 2 absents en plus, certainement dépités par les épreuves de la veille et l'avant-veille. J'arrive, l'esprit cool. En effet, j'ai plus à stresser, je sais que je serais non admissible. Le matin : épreuve de français. Ca dure 3 heures, ça tient en quelques lignes : une citation de quelques lignes barbante et difficilement compréhensible à commenter. J'étais pris de spasmes et je devais retenir mon bras de toutes mes forces :" Non main gauche, n'écris pas que Corneille n'a pas d'imagination car il a pompé toute sa pièce de théâtre sur un fait réel. Non , n'écris pas que ça aurait con que , dans une bataille contenant Chateaubriand ( Memoires d'Outre-Tombe ) , que son outre tombe et qu'en la ramassant il se prenne un obus dans la gueule, au lieu de devenir un survivant héroïque de la bataille." T'as saisi le jeu de mots dans la phrase? Si non, c'est pas grave. Au lieu de vannes, juste un plan bancal et une rédaction à l'arrachée qui fait qu'au fond, ma copie ressemble tout de même à une blague. L'après-midi, une épreuve de physique et une épreuve de chimie. Pas grand chose à raconter là-dessus, à part que durant les 4h30 ( somme des durées des 2 épreuves ), j'ai eu le temps de refaire ma vie 148 fois dans ma tête, de me faire chier 3h et de dormir 1/4h. Le reste étant consacré à répondre aux quelques malheureuses questions que j'arrivais.

Mais c'est pas le plus important. Je vais laisser le mot de la fin à Hervé Vilard qui va nous faire une reprise de Capri c'est fini intitulée Les Mines c'est fini
Attention
Les Mines, c'est fini
Et dire que c'était mon tout premier concours
Les Mines, c'est fini
Peut-être les repasserais-je un jour


lundi 21 avril 2008

Misunderstanding

Pourtant. Oui pourtant.

dimanche 20 avril 2008

Make my eyes see forever

J'écris beaucoup en ce moment. Je sais pas ce que vous en pensez mais bon c'est mon avis et je le partage. Pourquoi écrire? Pourquoi livrer mes états d'âme sur un blog?
Tout d'abord, je me livre tout de même assez peu sur ce blog. Il faut souvent un peu lire entre les lignes pour mieux comprendre. De certains de penser que grâce à ce blog, il me comprennent mieux ( voire même très bien ) et me connaissent bien. Paraissant assez mystérieux à moi-même, je ne vois pas comment on pourrait me comprendre parfaitement. Certes, l'homme, dans son manque de modestie, pense toujours savoir beaucoup de choses des gens, être un fin observateur, et croit avoir une bonne connaissance de la vie grâce à de quelconques expériences. C'est malheureusement souvent faux. L'homme est un être crédule, qui se trompe aisément et qu'on peut tromper sans de trop grandes difficultés. Certains vont dire :" Ouais mais non, je me laisse pas avoir comme ça. Je donne pas ma confiance à n'importe qui. Blablabla". On est jamais à l'abri d'une mauvaise rencontre et surtout, on est jamais à l'abri d'une mauvaise rencontre et de la croire au contraire bonne. Je dis cela car parfois j'ai l'impression que certaines personnes se perdent, croyant trop intensément en des choses non sûres. Mais parfois, il est impossible de faire autrement. Quand un sentiment s'empare d'une personne, c'est là qu'elle devient plus crédule et plus facilement maniable. Le sentiment berce, illusionne quelque peu, et on peut trouver une certaine perfection chez une personne haïssable. Après, ce n'est pas pour autant qu'il faut se dire : "On ne connaît jamais réellement les gens donc je n'ai aucun amis et n'aimerais jamais personne". Là, c'est beaucoup trop extrêmiste. Il faut malgré tout écouter son coeur, et lorsqu'on est pris d'un quelconque sentiment pour une personne, ne pas le refouler. Mais il faut faire attention, car la personne concernée peut jouer avec ce sentiment et aller jusqu'à le briser. Or, un sentiment brisé fait extrêmement mal. Je pense qu'on a tous connu ça à un moment ou un autre. Je n'apprends rien.
Enfin, pour le moment, mes sentiments se portent plutôt bien et personne ne cherche à les briser. Mais, comme tout le monde, je ne suis pas à l'abri d'une erreur. Fais-je confiance à une mauvaise personne parmi mes amis? Bien entendu, je pense que non (et je pense avoir raison ) mais il est vrai que, et ça peut paraître un peu inquiétant, on ne sait jamais. Avec le temps, certaines personnes changent. Je change aussi. Et certains changements entraînent des évolutions de sentiments : les renforçant ou, à contrario, les dissipant.
Ce n'est pas un article drole ni foncièrement intéressant ( car j'ai rien appris à personne ) mais : d'une part, j'écris pour moi et ce que j'ai envie, et d'autre part, je dis cela car la vie n'est pas toujours drole. Mais ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas la voir du bon côté.

La vie c'est :
- Du sexe : de plus en plus jeune de nos jours. A mon époque, à 13 ans, je pensais à jouer au foot avec mes potes. Maintenant, à 13 ans, un garçon ça pense à se faire sucer. Et une fille de 13 ans accepte, car ses copines font pareil. J'exagère quelque peu mais y a un peu de ça et, bien entendu, en jeune-con pas à la mode, ça me sidère. Comment peut-on faire ça sans sentiments réels? Car il faut pas essayer de me faire croire qu'à 13 ans, on peut déjà vivre un amour fort et passionné. A 13 ans, on cesse tout juste de jouer au Playmobil et la puberté commence à peine ( et surtout est loin d'être finie ). Je vais parler un peu crument mais tu m'excuseras cher lecteur. Dire qu'il y a des filles qui sucent leur copain juste car elles ont peur de le perdre en ne le faisant pas, je trouve ça vraiment moche. Parfois, la normalisation rend fou, allant jusqu'à faire croire que la fellation est un acte obligatoire, qu'on aime ou pas. Comme les autres actes, on le fait si on aime le faire. Sinon, on le fait pas. Il faut parfois faire des concessions dans la vie. Et normalement, quand on aime vraiment une personne, on sait en faire. ( Par là j'entends que si une fille trouve dégoutant l'acte de la fellation, son copain doit faire un effort de compréhension ) D'un côté, on pourrait se dire, le faire jeune c'est pas grave, ça donne plus d'expérience et puis y a pas de mal à se faire du bien. D'un autre côté, on peut aussi dire que c'est peut-être mieux d'attendre d'avoir assez de maturité pour le faire avec une véritable personne de confiance. Pour ma part, je n'ai plus le choix. Deuxième camp.
- Du Rock'n Roll : une vie mouvementée c'est vrai que c'est mieux. De l'imprévu les amis, ça c'est la classe. Ne pas savoir où on va, ne pas savoir ce qui va se passer le lendemain. J'avoue que ces situations me plaisent beaucoup. S'en remettre au destin est toujours assez excitant. Après musicalement, je pense plutôt que l'avenir est dans la musique Electronique ( Non! Pas taper :cry: )
- Et puis plein d'autres petits trucs divers et variés.

Bon, il est 4:45 donc je commence à fatiguer un peu. Bonne nuit. Enfin plutôt bonne matinée.

vendredi 18 avril 2008

Utopia

Tout simplement parce que rêver de l'utopie, c'est bien. Il est important de rêver, de s'évader par la pensée. Rêver, c'est tout simplement laisser son imagination s'exprimer librement, sortir d'un quotidien qu'on juge toujours un peu trop morne. Je veux continuer à voir des paysages toujours plus somptueux, de m'imaginer dans des situations magiques. Je mène une double vie. La vie réelle et celle que je rêve, que je m'imagine. J'ai besoin de ces deux vies. J'ai besoin d'avoir une vie rêvée ( au sens premier du terme ) dans laquelle je suis quelqu'un capable de faire des choses, ce qui n'est pas évident dans la réalité. Dans mes pensées, j'ose, je vais vraiment de l'avant. Ca me rassure. Je me dis que si j'arrive à oser dans mes pensées, j'arriverai un jour à oser dans la réalité.
Donc si je peux me permettre de vous donner un conseil ( je suis mal placé mais bon ), n'oubliez jamais de rêver. Et puis merde, vivez votre vie à fond, profiter de toutes les capacités humaines ( comme la pensée ) au maximum. Et surtout, lisez ce blog à chaque remise à jour ( bon ok, ça c'est pas obligé -_- ).

Un peu d'humour ( car ça fait de mal à personne ) :

La femme coquette a pour objectif d'avoir un toit, une douche. Pour la femme en quête il suffit d'inverser le d et le t ( bon c'est de moi donc soyez indulgent si c'est pas drole :cry: )

Cette phrase démontre comme il est difficile d'inventer des choses droles.

J'ai perdu mes doigts de pieds. Oui, c'est ahurissant. Je vous explique. J'étais dans mon lit tranquille. Je me suis dit :" Tiens , on va compter si t'as 10 doigts de pied". Je me suis levé et je suis allé au bout de mon lit. Résultat , y avait pas d'orteils qui dépassaient du lit. Je n'ai donc pas de doigts de pied.

Je tiens à vous rassurer tout de suite, moi aussi je trouve que je ne suis pas drole.

Souvenir de cours :
Prof : "C'est un minimum ou un maximum? "
Moi :" Euh un maximum"
Le prof fait la moue et fait deux minutes d'explications.
Prof :" Bon maintenant, c'est un maximum ou un minimum?"
Moi : " Un maximum"
Prof dépité.

J'écris "-X" au tableau ( X remplaçant une formule ).
Prof :"Mais non c'est un +. Faites donc le calcul"
Le prof fait le calcul avec moi et trouve -X

Je parle pendant 10 minutes de la réflexion totale
Prof : " J'ai rien compris à ce que vous avez dit"

Moi ( à l'internat ) : "J'ai jamais saboté un DS" ( blanc de quelques secondes ). " Oui enfin bon si t'exceptes les DS de français. "

Les maths , c'est comme l'amour, ça commence par un Bézout et ça termine par un Gauss

Je rentre dans ma chambre d'internat tout en colère. J'ouvre la porte violemment et jette mon sac à travers la chambre en disant :
" Putain fais chier"
X : " Qu'est-ce qui se passe? "
Moi : " J'ai eu 17 en colle"

En colle de français :
Prof : " Vous avez encore besoin de temps pour bien préparer votre plan? "
Moi : " Euh oui , un peu "
Prof :" D'accord"
Je m'assois, sort mon sujet et commence à m'endormir sur ma chaise. La prof, plongée dans son livre, met un petit moment à voir que je ne fais rien en fait.
Prof :" Bon je crois qu'on peut y aller".

X: " Non Ronflex, tu n'es pas gros, tu es juste un peu enveloppé"

Avant d'aller en colle : "Merde j'ai oublié la vaseline"

X:" Toi t'as des origines grecques."
Moi :" Hein? "
X: " Non, c'est pas ça? "
Moi :" Ah si, je suis le fils à Nikos Aliagas."