lundi 30 juin 2008

Last Night Somebody Saved My Life

Cet article ne va traiter que des émotions positives que je ressens. Le négativisme se suffisant à lui-même, je vais le négliger ( mais il existe quand même )

Le titre n'est tout à fait vrai et son unique utilité est la notion d'inconnu que traduit le mot "Somebody". J'aime beaucoup les inconnus, je ne sais pas pourquoi. Rencontrer quelqu'un qu'on ne connaît pas ( dans la rue par exemple ), échanger avec cette personne seulement un sourire ou une parole puis savoir qu'on ne la reverra plus jamais sont des moments que j'apprécie énormément et qui me reviennent souvent en mémoire. Pourquoi? Peut-être car ce moment est totalement désintéressé ( on a conscience qu'on ne reverra plus jamais la personne ), éphémère et unique. Deux inconnus ne sourient jamais de la même façon, tu ne les rencontrera pas exactement au même endroit et ne partagera pas les mêmes choses avec chacun des deux. Au fond, ces moments c'est partager une fraction de son existence avec un inconnu de façon tout à fait gratuite et fortuite. Ca peut paraître bête mais un moment comme cela peut suffire à me rendre heureux pour le reste de la journée. J'aime quand quelqu'un me demande son chemin en me souriant gaiement. Ca me remet d'aplomb et me donne l'impression d'exister et d'avoir une utilité ( certes petite mais tout de même ). Et puis une personne inconnue qui échange avec vous un sourire ou un regard est un événement tout simplement extraordinaire. En effet, cette personne ne vous connaît mais malgré tout, pendant quelques instants, elle partage avec vous sa bonté, sa gentillesse, sa sensibilité et autres qualités transmises par son regard ou son sourire ( voire les deux ). Ce que je vais dire va certainement paraître idiot mais ces petits moments me touchent souvent. Et oui. Je suis un insensible qui s'émeut parfois et des fois certaines choses me touchent. Certes, je ne connais pas le bonheur d'être touché physiquement, de sentir une main angélique me caresser les cheveux, le visage avec une délicatesse proportionnelle à l'affection que cette personne voudrait montrer qu'elle éprouve pour moi. Mais cela revient quasiment au même. Mon coeur à la place de ma peau ( je ne sais pas si le coeur est le véritable responsable de tout ce qui émotionnel mais afin de faciliter la compréhension de cet article déjà difficile à comprendre à cause de l'esprit tordu de votre serviteur je vais employer le mot coeur ). A la place de cette main, un sourire, un regard ou une quelconque émotion. Il s'agit donc d'une caresse spirituelle provoqué par des sentiments abstraits. J'aime ça. J'aime sentir l'intérieur de mon corps touché par des émotions. J'aime sentir mon coeur surpris, étranger à lui-même, troublé dans sa quiétude habituelle. J'aime me sentir tout drôle, un peu patrac, car c'est la preuve que oui, j'ai un coeur et que non, je ne suis pas insensible. Je veux qu'on caresse mon coeur, qu'on le touche délicieusement pour qu'il rougisse encore plus ( Est-ce possible d'être plus rouge que rouge? ) non pas de honte mais d'émotion. Je suis un malade. Je suis un obsédé émotionnel. Je ne rêve que de caresses psychologiques. Je rêve.

samedi 28 juin 2008

Demain est juste un autre aujourd'hui


Découvrez Nathan Fake!


Comme souvent, quand les vacances commencent, je suis partagé entre deux états d'esprit. D'une part, je suis content de ne plus à avoir à subir pendant 2 mois les cours affligeants donnés en prépa. D'un autre côté, je me sens toujours un peu triste à ces moments. Je sens l'ennui monter progressivement, mes questionnements revenir me hanter car mon esprit n'est plus occupé pendant les vacances. J'écoute "The Sky Was Pink" et je me dis que Nathan Fake a peut-être bien raison. Oui, le ciel était bien rose mais aujourd'hui il est plutôt morose. Mais pas une morosité trop importante ou triste, une morosité à contrario plutôt légère, présente pour la forme, présente pour mon bien, paradoxalement. En effet, sans cette petite sensation de tristesse, j'aurais l'impression que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je me ferais des piqûres de bonheur, snifferais de l'optimisme, boirais de la bonne humeur par fût de 5 litres. Je subirais les effets secondaires de tout celà. Mon regard vitreux verrait un ciel empli d'oiseaux gazouillants, un monde où les gens sourient et m'aiment. Et c'est là que le mot "secondaire" prend son importance car oui, le mot "secondaire" rime avec "éphémère". Et bientôt, je verrais les oiseaux se faire décapiter au lance-pierre, les sourires devenir des rictus effrayant. Ce spectacle me choquerait et je n'aurais pas envie de voir ça. Je préférais entendre les oiseaux gazouiller. Je tâterais autour de moi à la recherche d'une seringue de bonheur, d'un peu de poudre d'optimisme ou bien d'une bouteille de bonne humeur mais ne trouverais point. J'ai trop abusé et il n'en reste plus. Ces artifices qui m'ont fait voler si haut au point de me sentir proche des oiseaux et de leur chant radieux m'ont ensuite emmené dans un monde où le ciel est vide et le sol jonché de cadavres d'oiseaux. Le plus difficile alors n'est pas à vrai dire la vision de ce ciel qu'on pourrait qualifier de néant ni du sol au teint cadavérique mais plutôt d'avoir vu les oiseaux heureux dans le ciel et les gens souriants et aimants. Rien n'est plus insupportable que la déchéance. Non pas car on déchoit mais parce qu'avant c'était mieux. Ainsi, le bonheur est une drogue qu'il faut s'injecter par petite dose pour pouvoir supporter la disparition de ses effets. En celà, le bonheur se rapproche de l'alcool.
Attention! Le bonheur doit être consommé avec modération.

vendredi 20 juin 2008

I wanna be human


Découvrez Felix da Housecat!


Les jours passent et ressemblent tous plus ou moins. Tout du moins pour le moment. Je sens le changement arriver au trot et ça me fait peur. Moi qui suis habitué à un certain immobilisme. Je ne sais pas où je vais. Je ne sais pas ce que je fais. Pas ou plus? Même à cette question je n'arrive pas ( ou plus ) à répondre. Je regarde les jours passer doucement devant moi non sans une certaine émotion. Le temps file et je sais très bien que je ne pourrais jamais le rattraper. A quoi bon de toute façon? Changer un passé imparfait? Cela serait une erreur. Le parfait est d'un ennuyeux et d'une inhumanité affligeants. Je suis parfait donc je ne suis pas humain pourrait-on dire en contraposant le célèbre "je suis humain donc je suis imparfait".
J'aborderais bien un autre sujet mais je ne vais pas tout dire dans un seul article donc toi lecteur tu devras patienter un peu. Enfin, c'est toujours pareil, peut-être que personne ne lira jamais cet article. Dans ce cas je pourrais intituler mon blog : "Les pensées creuses d'un pauvre con".

vendredi 13 juin 2008

J'ai été tagué et j'en suis fier

C'est sous la menace que je vais citer 10 choses que j'aime et qui me donne le sourire. Je le précise car on m'oblige à le faire. On me séquestre pour que je le fasse donc j'ai décidé de me plier aux exigences.
* J'aime la prépa. Enfin surtout là maintenant à une semaine de la fin des cours. avant j'aimais déjà moins la prépa même si j'ai fait de très bonnes connaissances.
* J'aime la musique. tout simplement car la musique représente une grande partie de ma vie. J'ai besoin de me sentir bercer par une musique électronique douceresse ou bien de choses plus dansantes. Certaines musiques savent me toucher, m'émouvoir, me faire du bien , me faire rêver loin , très loin. Bref, je ne serai rien sans musique.
* J'aime lire. Déjà la lecture permet de s'évader, de découvrir la façon de penser d'un auteur et d'apprendre plein de choses. Et puis lire, c'est la classe, ne l'oublions pas.
* J'aime écrire car écrire ça permet de me libérer. Quand j'ai quelque sur le coeur, quelque chose à dire, hop je l'écris. Et puis en écrivant ce que je ressens , je rends en quelque sorte mes sentiments immortels . Ca m'empêche d'oublier . Je peux me dire :" Tiens ,il m'est déjà arrivé de penser à ça ou de faire cette vanne". Mon seul ennui est que j'écris très mal. A mon grand regret. * J'aime la pluie parce que se prendre une bonne averse sur la gueule c'est chiant dans un premier temps et puis après on aime bien. L'eau ne fait plus rien. On sent les gouttes ruisselaient le long de son visage. C'est plutôt agréable.
* J'aime la neige aussi. En effet, une étendue de neige bien blanche c'est vraiment très beau. Et puis je n'aime pas la chaleur donc bon le froid ça me va pas trop mal.
* J'aime l'équipe des Pays-Bas et l'Ajax Amsterdam. Tout simplement pour des joueurs comme Van der Vaart, Sneijder, Huntelaar, Stekelenburg ou encore Heitinga.
* J'aime l'émission "On est pas couché" car c'est une des seules où des critiques ose dire parfois du mal de certains livres ou CDs alors que dans toutes les émissions, les artistes se font lécher les bottes ( pour rester poli )
* J'aime observer les gens. C'est vrai, observer les gens est vraiment très intéressant. On découvre beaucoup de choses sur eux juste en faisant attention à eux. Et puis j'aime bien jeter un regard à une personne inconnue et que cette personne fasse de même et que nos regards se rencontrent. Ca procure un sentiment étrange. Je sais que je ne reverrais jamais la personne mais pourtant il m'arrivera d'y penser quand même, juste pour un regard, un regard qui ne veut pas dire grand chose en apparence.
* " J'aime , j'aime tes yeux. J'aime ton odeur. Tous tes gestes en douceur. Lentement dirigés . Sensualité " Axelle Red.

vendredi 6 juin 2008

No understanding

Soient les ensembles A = {Choses qui ne font pas plaisir} , B={Choses qui laissent indifférents } et C={Choses qui font plaisir} . On peut alors dire que vie=AuBuC avec u le symbole de l'union. Chaque événement se classe dans la catégorie A,B ou C. Ces 3 ensembles sont bien entendu non vides. Il y a des choses qui font mal, des mots qui blessent, des attitudes que je ne comprends pas et qui me touchent réellement. D'autres choses me laissent complètement insensible, me faisant ni chaud ni froid. Et enfin, il y a des choses parfois toutes simples, parfois une petite intention, un mot, un regard qui me font du bien. Parfois j'aimerais vraiment que certaines choses de l'ensemble A deviennent des choses de l'ensemble B. Je m'en veux parfois d'être blessé par des choses qui devraient me laisser indifférents, par des choses qui ne méritent pas que je sois triste pour elles.

Je doute. Je ne sais pas si ce que je fais est toujours bien et juste. Certainement que non. Je dois par moment me laisser porter par un égo trop dominateur. On aime tous que notre égo soit flatté et on apprécie guère les critiques envers celui-ci, qu'elles soient justifiées ou non. Parfois, je crois que mon égo est un éternel optimiste. Il me prend par moment pour un être intéressant, intelligent et agréable alors que je ne suis rien de tout ça. Ce n'est pas ça avoir un égo surdimensionné? Mais à des moments je sens mon égo faiblir, se rendre compte que je ne suis qu'un être médiocre.
J'ai l'impression de mener une guerre contre moi-même pou une victoire de moi-même. Vous ne comprenez pas ce que je veux dire? C'est pas grave. Moi non plus.

Peut-être un jour arriverai-je à écrire un article vraiment bien ...