dimanche 20 janvier 2008

NBHB

NBHB : Never Been Here Before est le nouveau single de Jori Hulkkonen. Et comme toujours c'est une réussite. Ca en devient presque inquiétant. Ca fait plaisir de savoir que des artistes comme lui sont toujours là pour apporter un vent de fraîcheur à l'électronique ( qui souffre avec la tecktonik et consorts )

J'espère.

Jamais d'oeufs sans Troyes

Cette semaine, j'ai fini de lire La part de l'Autre ( admire cette utilisation parfaite de l'italique ) d'Eric-Emmanuel Schmitt. Il imagine la vie qu'Hitler aurait eu s'il avait été accepté à l'Ecole des Beaux Arts. C'est d'ailleurs étrange de constater qu'une vie peut basculer à cause d'un seul mot.
" Hitler : recalé. " entraîne la fin du rêve d'Hitler. Il n'ira jamais aux Beaux Arts. Il se renferme sur lui-même et cela donne le personnage qu'il a été.
" Hitler : admis. " aurait permis à Hitler d'aller aux Beaux Arts, de s'épanouir en peignant, de s'ouvrir au monde et de ne pas tomber dans la haine. Il aurait certainement eu la vie d'un citoyen lambda aisni la facette en aurait été changé. Pas de seconde guerre mondiale. Juste l'Allemagne qui reprend les territoires qu'elle possédaient avant la première GM.
Ce n'est pas seulement ce recalement qui a poussé Hitler à la haine, c'est aussi la non-acceptation de ce recalement.
Au fond, c'est pas facile de l'avouer, mais en chacun d'entre nous sommeille un Hitler. L'aveuglement, le crétinisme et le fanatisme est inséré en chacun d'entre nous et une conséquence malheureuse pourrait les attiser.
Tout ça pour dire qu'il faut arrêter de se cacher en disant qu'Hitler n'était qu'une brute sanguinaire. Certes, il l'était mais avant de l'être, il était quelqu'un de banal. Ca aurait pu être toi, moi voire même le Père Noël qui sait. C'est fou de se dire comme peu de choses peuvent changer une banalité affligeante en stupidité exacerbée.

Peut-être qu'un jour, un événement me changera complètement. Je ne serais plus le pessimiste introverti à tendance maniaco-paresseux mais le travailleur optimiste et ouvert aux autres. Merde, "travailleur optimiste" c'est un oxymore, non?

Je suis certain d'être en plein doute. J'aime les contradictions.

J'écoute du Air, c'est mon côté posé et rêveur. Je n'écoute pas de tecktonik, c'est mon côté anit-mode. Je suis un anti-conformiste banal. Un anti-moi en quelque sorte.

J'attends avec hâte le week-end prochain. Comment ça j'aime pas les cours? Bon, j'avoue c'est vrai mais c'est pas tout. Loin de là.

Je peux être généreux. Excepté financièrement.

Je peux être paresseux. Excepté .... euh .... et ça aussi.

J'ai mes qualités et mes défauts. Surtout mes défauts d'ailleurs, ayant tendance à noyer mes qualités.

Je cherche une belle phrase pour conclure mais je ne trouve pas. Je vous souhaite une bonne matinée ( si tu me lis le matin ), une bonne journée ( si tu me lis dans la journée ), une bonne soirée ( si tu me lis le soir ) ou une bonne nuit ( si tu me lis en dormant ).
Je m'excuse par retard des mots choquants que j'ai pu employer dans l'article précédent. Je précise également que toutes ces phrases sont à prendre avec second degré.

Phrase de la semaine

X : La tecktonik c'est de la house

samedi 19 janvier 2008

Les phrases de la semaine

Je vais vous raconter les phrases qui m'ont marqué cette semaine. X,Y désigneront des personnes dont je protège l'anonymat.
( Les paroles sont approximatives bien entendu )

X : Si j'avais fait médecine, ça aurait été pour faire dentiste.
Y : Oui c'est cool ça. Ou sinon orthodentiste, tu soigens des jeunes pour la plupart.
Moi : Je vais faire orthogynéco alors.

Moi ( qui entre dans ma chambre et je suis seul ) : Bon je me fais une pause.
( Réfléchit quelques secondes )
Moi : Merde mais j'ai pas commencé à bosser encore.
Moi : Bon bah pause quand même.

Moi : Par xemple dans 30 ans, les seins de Z tu les confondra peut-être avec ses genoux.
X : Comme pour la prof de français?
Moi : Exactement.

X ( parlant de la machine dans la quelle tu met une carte et qui te plateau à la cantine ) : Si un jour elle a un problème un jour, on dirait qu'elle a un problème au métacarpe.

X : J'ai trouvé le truc. Z est une prostituée.
Y : Et gratuite il paraît.
X : Faut demander à Ronflex. Elle fait payer?
Moi : Non. ( 1 seconde de silence). Pas moi en tout cas.

X: Je sais même pas s'il bande lui. Ila tout le sang qui va au cerveau.
Moi : C'est vrai. Nous on peut bander pendant 24h , c'est pour ça qu'on est pas en MP*.
X: La prochaine fois que je réponds pas en cours. Je dirais au prof que c'est parce que j'ai tout le sang qui va à ma bite.

samedi 12 janvier 2008

Retour en cours

Dimanche 6 janvier , 21h45 : la réalité me rattrappe, l'internat se tient devant moi. Il me regarde d'un air hautain semblant dire :" Hé oui, tu vas repasser une semaine chez moi". Je baisse les yeux et franchit la porte mettant fin à une totale liberté. J'annonce mon nom , le numéro de chambre et monte au second étage rejoindre ma chambre, je monte les escaliers tranquillement, savourant un dernier moment de solitude. Je rejoins ma chambre, pose ma valise et mon sac de cours et vais rejoindre mes camarades tous regroupés dans la chambre à côté. Comme tous les dimanches soir à l'internat, j'étais sensé travaillé, comme tous les dimanches soir je n'ai pas travaillé. Je dois attendre 4h du matin pour enfin m'endormir. Faut dire que c'est pas malin de décaler son sommeil pendant les vacances.

Je ne vais pas raconter toute ma semaine comme ça parce que sinon on en a pour 3 pages chiantes et un paragraphe chiant ça suffit je pense. Ce fut une semaine assez musicale dans ma tête. Des phrases extraites de chansons ont résonné dans ma tête assez continuellement ( ça rend les cours moins ennuyeux par moments )

How do you see me now? ( Cassius, See Me Now )
I'll give you bonafied Livin' ( Chromeo, Bonafied Lovin' )
I've been dead to the world and I've chosen to be ... ( Royksopp, Dead To The World )
I don't want to be shy , can't stand it anymore, I just want to say "Hi!" to the one I love ( Air, Cherry Blossom Girl )

Je suis perpétuellement hanté par mes dernières écoutes, mon esprit restructurant certaines musiques tel un remixeur afin qu'elle deviennent encore plus à mon goût. Rien ne remplacera jamais le synthétiseur imaginatif, la création spirituelle, la technologie est encore bien loin derrière.

Je suis passé par pas mal d'états d'esprit cette semaine. Par moment assez content, on ne peut que l'air quand on a la chance de pas se planter en Kholle alors qu'on a rien foutu. D'autres moments, un peu inquiet, se posant des questions, des inquiétudes vaines comme bien souvent mais malgré tout j'ai l'impression que l'esprit aime se torturer. après tout, si on était tout le temps heureux, ce serait pas marrant la vie. C'est vrai qu'à un moment, le strass et les apillettes ça doit devenir un peu lourdingue. Triste aussi à certains moments, car sentant que d'autres personnes l'étaient aussi, et puis ça reflète assez bien mon état d'esprit actuel. La peur du futur qui se rapproche à grands pas. La peur du monde adulte qui peut être si cruel, je ne le sais que trop.

Je ne me souviens plus des délires de cette semaine. J'ai vraiment une mémoire immédiate de merde. Ils me reviendront plus tard.

Je ne croîs plus. Je ne crois plus non plus. Je laisse le temps s'écouler. Encore du temps perdu. Je ne suis plus vraiment à ça près.

dimanche 6 janvier 2008

The End

Hé oui! Les vacences touchent à leur fin malheureusement. Moi qui était plutôt content de passer 15 jours à rêver en écoutant Boards of Canada, Air ou encore Ulrich Schnauss, vais bientôt devoir retourner m'asseoir au 4ème rang, deuxième place à partir de la gauche. A partir de lundi, je vais vivre en écoutant une autre musique à base d'électrostatique et de déterminants, ce qui est tout de suite moins intéressant.

Je gis sur roses ( Sigur Ros ). Pas sur les pétales mais sur les épines.

Vous trouvez que la phrase d'au-dessus n'a rien à voir, vous vous demandez ce qui a pu passer par ma tête pour que je dise ça. Sachez que je me pose les mêmes questions.

Je vous offre des Kleenex pour combler le chagrin que va vous causer mon départ à l'internat qui signifie "Pas d'articles cette semaine "

samedi 5 janvier 2008

Pensées fleuries

Je cherche l'étoile qui brille dans mon ciel.

La Toussaint est l'anti-thèse de l'accouchement, dans un cas c'est fête des morts, dans l'autre c'est "Faites la vie".

Je suis conscient que mes jeux de mots sont mauvais, moi aussi j'aimerais faire des jeux de mots meilleurs.

Je me suis dit :"Je loupe ma vie" quand je vis ma loupe.

A force de ne regarder que mon nombril, j'ai attrapé un torticolis.

Vaut mieux avoir affaire à un nain faux ou une nympho?

Dans la nuit noire, je suis l'homme invisible.
Je colore le vide à défaut de pouvoir le combler

Analyse ( dans ce mot il y a A... euh le prénom Lise )

Etant donné que l'article s'intitule "Analyse" on va analyser le monde d'aujourd'hui . Ne t'inquiètes pas, ça va être rapide. Tu connais ma concision habituelle. Au pire, si tu veux pas analyser avec moi, et bah tu lis pas ( :( , *pleure* ).
Parlons tout d'abord du nouveau phénomène de mode qui nous montre à quel point la France va mal. Ok, j'exagère un peu. Je veux parler de la Tecktonik. La tecktonik ( qu'on m'excuse si je l'écris mal mais c'est pas trop grave, dans un an on en parlera plus ) est présentée comme étant la nouvelle danse à la mode. Certes, admettons. Ce qui me gêne avec cette danse, c'est qu'on peut faire n'importe quoi, c'est de la tecktonik. On peut se mettre un doigt dans le derrière et deux doigts dans le nez en même temps ( avec deux mains différents bien sûr car sinon c'est difficile, quoique Passepartout arrive à faire tout ça avec une seule main ) et ça fait un truc tecktonik. Mais bon on peut pas faire ce qu'on veut dans la tecktonik, on peut juste faire n'importe quoi. Mais pour être vraiment tecktonik, il faut porter des T-shirts roses ou jaunes. Mais pas du rose pale, c'est pas assez flashy ( je pratique le franglais fréquemment et je donne des cours de franglais à 50 euros/heure pour les intéressés ). Du bon rose fluo de façon à ce qu'on te confonde avec un malabar géant à 200 mètres. Autre élément important, il te faut une coupe de cheveux funky de façon à ce que tout le monde n'est pas la même sauf tes potes tecktoniks. Tu te mets plein de gel et tu dresses tes chevuex en l'air n'importe comment en faisant style de faire quelque chose de précis. Avec une coupe comme ça, t'as un peu l'air débile mais bon au moins tu es tecktonik même si tu es limite obligé de te baisser pour passer sous un obstacle à 2m du sol alors que tu fais 1m80. Mais bon tu t'en fous du sens pratique, l'important c'est d'avoir le style et d'être dans le move. Bien entendu, en tant que tecktonik addict, tu appartient à ce qu'on appelle une Team. Une team est un ensemble de jeunes qui dansent de la tecktonik et qui parlent du dernier T-shirt Tecktonik à la mode et leur préoccupations s'arrêtent souvent là. Si tu es introverti tu peux intégrer la Team Hidité ( Ahahah ), si tu aimes le tennis la Team Henman et si tu aimes la Formule 1 la Team Hiraikkonen ( euh là c'est la vanne de trop je crois ). La Tecktonik a ses DJ phares ( qui éclairent pas grand chose d'ailleurs ) comme par exemple DJ Dess ( qui ne se prénomme pas Henri ). Revenons à la musique en elle-même. En résumé, c'est du Hardstyle sans coeur ni rien. Du bourrinement qui sert à rien. Bref, ce n'est pas la relève de l'électro, loin de là. L'électro n'a pas besoin de la tecktonik : la house, le downtempo, l'ambient ... se portent très bien sans ce mouvement même si la tecktonik a tendance à le faire oublier. Je vois rien d'intéressant à danser sur des basses survitaminées sans logique aucune. Je préfère m'éclater comme un fou sur "Gym Tonic" de Bob Sinclar et Thomas Bangalter en craint :" 2,3,4,5,6,7,8 and back ".
Secondo ( je suis 248lingue ), les gens n'ont plus le droit de fumer dans les lieux publics. Mon avis là-dessus : Bah j'en ai rien à foutre. Voilà. Merci . Au revoir.

mercredi 2 janvier 2008

Réflexions , sensations et d'autres choses en "ion"

Je me sens un peu bizarre aujourd'hui. J'ai l'impression que mon coeur me fait un peu mal par moment à tambouriner . Des fois, je me dis que je m'inquiète trop, qu'il faut toujours que j'imagine le pire même s'il a peu de chances d'arriver. Et que même s'il devait arriver, ce n'est pas en m'inquiétant à l'avance qu'il n'arrivera pas. Je dois être un schizophrène. Il y a le Ronflex qui agit et le Ronflex qui est à l'intérieur. Celui qui est à l'intérieur n'aime pas les cours, il trouve ça chiant et inutile et, à vrai dire, il pense qu'il pourrait très bien s'en passer étant donné que ce qu'il voit en cours ne lui servira certainement jamais. L'autre est en prépa, en MP, un des endroits où il y a encore le plus de cours barbants et où on te lobotomise le cerveau ( "Vous êtes l'élite de la nation " En tout cas, si je suis une élite, je crains pour l'avenir pour de la France. Ca fait vachement peur . ). Le Ronflex intérieur souffre parfois de solitude, il se trouve trop seul et aimeirait plus de contacts sociaux. L'autre se renferme (plus ou moins ) dans une petite bulle et reste assez seul. Il y a deux moi. Le moi qu'on voit de l'extérieur, le moi qu'on voit pas à l'intérieur. Malgré tout, les deux moi sont d'accord sur une chose : les sentiments. Les deux moi apprécient les mêmes personnes et sont toujours sincères ( je montre ( et dis à) rarement ce que je pense des gens donc ceux qui savent ce que je pense vraiment d'eux, c'est qu'ils le méritent ).
Parfois je me dis que la vie est trop injuste. J'aimerais être artiste, créer quelque chose donnant du plaisir aux gens ou ( ou et ) faisant progresser la société et je ne serais qu'un vulgaire et inutile bureaucrate ( ou un travailleur manuel ) qu'on peut substituer par n'importe qui d'autre. J'aimerais aspirer à plus que ça , mais la réalité m'en empêche. Cette réalité, briseuse de rêves de toute personne faisant preuve de raison, faite d'humains qui ont perdu de leur humanité au profit des choses matérielles. J'ai de plus en plus de mal à croire en un futur heureux, un futur où tout ira bien dans le meilleur des mondes. Je sais pertinemment que le futur sera dur, intransigeant.
Comme je l'ai expliqué, des fois je me suis que je suis fou et j'ai l'impression d'être l'anti-thèse de moi-même ( aller en prépa en n'aimant pas les cours ... ). C'est peut-être tout simplement ça ma folie. Mélanger le paraître et l'être. Sauter partout en faisant de l'Air Guitar tout en ayant le coeur au bord des larmes. Avoir le visage radieux lorsque l'intérieur fait grise mine. Ne pas montrer que rien ne va en faisant mine que tout va. Il faut savoir que l'excès cache souvent l'excès inverse. Quelqu'un qui a l'air trop heureux cache souvent une profonde souffrance. L'inverse se produit plus rarement. Je comprends tout à fait ce genre de réactions ( j'en use parfois ). Je n'ai pas envie que les gens s'inquiètent pour moi ou voit quand je suis triste. Après tout, ils ont déjà assez de soucis comme ça et je ne veux pas gâcher leur moment de bonheur en imposant ma mauvaise humeur passagère ( et relativement rare tout de même. )
Ce blog est égocentrique, je le concois. Il y a beaucoup de "je" dans mes articles. Tiens d'ailleurs je parie que dans la phrase suivant il y aura un "je". Bah perdu! Tant pis! Mais bon d'un autre côté, c'est mon blog. Et dans "mon blog" il y a "mon" ce qui pousse tout de suite à l'égocentrisme. Egocentrisme, Egoïsme, Ego, Et Goal! Bon, y a un intrus là-dedans. Je cache mon inintéressance au travers de vannes les unes plus nulles que les autres.
Malgré tout, même si le futur ne sera certainement pas rose, j'essaie de prendre la vie avec un peu d'humour ( sans toutefois plaisanter avec les sentiments ( il y a des limites à l'humour ) ) car si on prend tout ce qui se passe au sérieux, la vie paraîtrait vraiment insurmontable et encore plus pourrie. Je ne sais pas encore comment je vais m'en sortir plus tard mais je m'en sortirais. Bon c'était la parole optimiste de la soirée.
Je regarde le plafond, des petits soubre-sauts au coeur : " Ne pense pas à l'avenir. Tu ne peux pas savoir de quoi il sera fait", me dis-je. Je souris et essaie d'écouter ce conseil. Cette nuit, je rêverais de bonheur, d'amour et de toutes les bonnes choses qui pourrait m'arriver. Je n'ai peut-être pas grand chose à espérer mais j'ai encore la possibilité de rêver.