mercredi 30 avril 2008

A Letter From Home

free music

La scène se déroule à Faverolles dans le département de l'Indre.
Flavien a 23 ans. Après une enfance somme toute assez paisible, il obtient à l'âge de 18 ans ( soit sans jamais redoubler ni avoir sauté de classe ) un baccalauréat scientifique avec mention assez bien. 2 ans, il se retrouve sur le marché du travail avec un BTS en électrotechnique. Il trouve un emploi d'ensemblier dans une société connue ( mais dont nous tairons le nom ). Un métier qui le passionne vraiment et qu'il espère garder jusqu'à la fin de ces jours. Côté coeur, cela se passe déjà moins bien. Il a bien eu quelques aventures avec de charmantes jeunes femmes mais n'a jamais su avoir une relation de longue durée avec une personne du sexe opposée, sans trop savoir pourquoi. C'est en partie pour cela qu'il a décidé, il y a 3 mois, de prendre un chien de compagnie, afin de pouvoir lui donner son amour et de sentir l'amour de l'animal. Comme tous les matins, Flavien sort son chien car le pauvre animal a du mal à rester toute la journée enfermé dans un appartement. Ce matin, il fait froid , vraiment froid. Flavien a sorti la veste d'histoire et l'écharpe. Il n'a pas envie de sortir mais il ne veut pas imposer le supplice d'une journée d'intérieur à son chien. Malgré tout, aujourd'hui la ballade dura un peu plus longtemps que prévu. Flavien , au fur et à mesure qu'il avançait, plongeait de plus en plus dans ses pensées. Il pensait à lui. Il voulait trouver l'amour. Il avait grandement envie de construire une véritable famillle et d'avoir 2 enfants, ou même 3. Enfin, il se dit qu'il verra pour le nombre d'enfants le moment venu. C'est lorsqu'il atteignit un magasin de farces&attrapes qu'il se rendit compte qu'il avait perdu la notion du temps. Jamais , il n'allait se promener avec son chien aussi loin. Il fit donc directement demi-tour , et sur le chemin du retour, retourna dans ses pensées. Et puis au fond, il n'était pas si malheureux que ça. Il avait un bon emploi et quelques amis sur lesquels il peut compter. Alors qu'il allait rentrer dans son appartement, il se rendit compte qu'il n'avait pas encore prélevé son courrier aujourd'hui. Il se dirigea alors vers sa boîte aux lettres qu'il ouvrit. Celle-ci était vide. Enfin presque. Il y avait juste une enveloppe assez petite à l'intérieur. Il la saisit et fut surpris. Sur le devant, il n'y avait aucune inscription. Il la retourna et vit, marqué à côté du mot Expéditeur : "18, allée des Acacias" . Il fit quelques pas en arrières pour observer la plaque qui ornait son appartement. Sur celle-ci, le nombre "18" était marqué. A en croire l'enveloppe, il s'était envoyé lui-même une lettre. Le seul problème est qu'il ne s'en souvenait pas. Il entra rapidement chez lui, et ouvrit avec empressement la lettre. Il était très intrigué par cette enveloppe à l'aspect vide et par le fait que son adresse soit marqué comme expéditeur. Il en sortit un post-it blanc avec marqué :"24, rue des Tilleuls. Aujourd'hui 14h. " Tout en bas, est également écrit , en anglais : " This is just a letter from home". Il resta médusé pendant 5 bonnes minutes, se demandant bien ce que pouvait signifier ce message. Etait-ce un piège? Devait-il y aller? C'est la tête emplie de questions qu'il prépara son repas de midi et qu'il mangea. Il était déjà 13h30. Il devait se décider. Il pesa un peu le pour et le contre puis se décida de se rendre au rendez-vous. L'inconnu qui l'attendait l'attirait beaucoup et il voulait vraiment savoir ce qui se cachait derrière ce message. Sans prendre plus de précautions que ça, il se dirigea vers la rue des Tilleuls. Il sentait une certaine peur monter en lui accompagnée par une forme d'excitation bien compréhensible. A l'angle de la rue des Tilleuls, il s'arrêta un court instant. Qu'allait-il découvrir? Il prit une profonde inspiration et s'engagea dans la rue. Des maisons, des gens. Jusque là, rien d'anormal. Il s'arrêta devant le numéro 24. C'était une maison assez standard, avec vraiment rien de particulier. Lui qui s'attendait à découvrir quelque chose de mystérieux était quelque peu déçu. Il était 14h02. Ce devait être la lettre d'un jeune plaisantin qui voulait ennuyer les gens. Il entreprit de faire demi-tour mis n'y arriva pas. Ses yeux venaient de se fixer sur une des fenêtres de la maison. A travers cette fenêtre, il vit un jeune enfant qui le regardait fixement. Cet enfant devait avoir 6-7 ans. Il remarqua que cet enfant était tout simplement lui il y a 15 ans. Le jeune enfant s'approcha du carreau et souffla dessus, de sorte que la vitre soit complètement emplie de buée. De son doigt , il écrivit dans cette buée : " N'oublie jamais ton âme d'enfant. Crois au bonheur simple et non en la perfection qui n'existe pas. " C'était donc pour ça que la lettre l'avait fait venir. C'était donc pour cela qu'il n'arrivait pas à construire une relation durable. Il était tout le temps en train de se remettre en question, de douter de lui-même. Il avait oublié l'innocence de l'enfance, le fait qu'on peut être heureux avec peu de choses. A force de remise en question, de recherche de perfection, il cassait ses relations. Soit parce qu'il ne se jugeait pas assez bien pour passer la vie avec la personne aimée. Soit, se brisant le moral car ce n'était pas parfait, la personne aimée avait peur que ce ne soit du à elle et qu'elle ne pouvait le rendre heureux. Flavien avait oublié cette chose tout simple. La perfection n'existe pas. On fait tous des erreurs et les gens qui nous aiment savent nous les pardonner. C'est ça la compréhension. Il avait oublié qu'il ne fallait pas se prendre la tête avec des milliers de questions insolubles, ces questions qui lui gâchaient tout espoir de conserver un amour. Flavien sourit. Il venait de comprendre cette leçon. Il fit demi-tour. Il ne comprenait comment un enfant de 8 ans pouvait écrire de telles choses sur une vitre mais il s'en moquait. Il venait de recevoir sa plus belle leçon de vie.

free music


Si j'ai écrit cet article, c'est parce que parfois j'ai l'impression d'être dans cette situation. De me remettre tout le temps en question. De me trouver vraiment médiocre. Et quand j'arrive à ça, je n'avance plus.
J'ai des amis autour de moi ( IVL et IRL ) à qui je demande, au fond peu de choses. Que je sente leur affection. Qu'ils acceptent la mienne.
Je suis parfois ( voire souvent ) maladroit dans mes propos et je m'en excuse.

lundi 28 avril 2008


free music


Un ciel bleu ( comme la pochette du Blue Album d'Orbital ). Une étendue d'herbe verte. Moi perdu au milieu. Autour de moi, tout semble si vide. Devant moi, je ne vois qu'une ligne d'horizon séparant le vert de l'herbe du bleu du ciel. Rien ne perturbe mon champ de vision. Je m'allonge dans l'herbe.
Mes yeux observent le ciel et surtout suivent le mouvement d'un nuage, nuage en forme de coeur. Ce qu'il y a de bien avec les nuages, c'est que n'ayant aucune forme particulière, ils ont la forme que notre imagination leur donne. Je souris. Je suis bien là, en marge du monde extérieur, dans le silence le plus complet. Silence seulement perturbé par le cri de quelques oiseaux, ce qui rend ce pseudo-silence encore plus beau. Je m'abandonne, quittant les commandes de mon corps. Commande inutile, je n'ai pas envie de bouger, l'inertie me va très bien. Mon esprit se vide, tout semble aller pour le mieux. *Alors que mes yeux doucement se ferment, je sens une ombre sur moi, trahissant la présence d'un autre être que moi. Etrangement, cette sensation ne me dérange pas comme si le propriétaire de cette ombre allait renforcer encore un peu plus mon bonheur. Mes yeux passent donc doucement du ciel à cette personne. C'est elle. Elle que je t'attendais. Je ne la connais pas, ni son nom, ni son âge, ni son adresse. Je sais simplement qu'elle m'aime et que je l'aime aussi. Je me redresse en me mettant préalablement sur mes coudes sans toute fois la quitter du regard. Aucun mot ne sort de ma bouche. Aucun mot ne sort de la sienne. On ne veut pas troubler ce si beau silence. Je sens sa main qui se pose sur moi, et ma main, sans que je lui en donne l'ordre, qui va se mettre délicatement sur elle. Toujours aucun mot. On se fixe toujours dans les yeux. Nos lèvres se rapprochent comme d'un commun accord. Je ferme les yeux pour encore mieux savourer le moment qui va se produire. Puis, plus rien. Je n'entends plus rien, ne pense plus à rien. Je ressens juste un sentiment de bonheur intense. Je ne contrôle plus rien.
J'ouvre les yeux. Mon réveil indique 9:36. Je suis maussade, j'ai pas envie de me lever. Je ne me souviens plus de ce rêve mais je sais que j'étais vraiment bien dans mon lit à dormir. Je me lève ou pas? Je n'hésite pas longtemps. Je bouge un peu dans mon lit, et referme les yeux. Avec un peu de chance, je referais un doux songe.

dimanche 27 avril 2008

Kim & Jessie

free music


Aujourd'hui, écoute de "Saturdays=Youth" de M83, un joli clin d'oeil vers les années 80 avec tout le talent d'Anthony Gonzales. Il n'y a pas à s'étendre : un album de M83 est forcément bien.

Certains jours, il vous prend une irrémédiable envie de tout envoyer chier, de se dire :" Quel idée de vivre dans un monde si compliqué et si emmerdant. La compétition règne dans le monde. Compétition pour entrer dans une école intéressante. Compétition pour obtenir un emploi. De quoi pousser au vice et à la malhonnêteté" . Et donc tu te dis ensuite : " J'arrête tout. Je ne veux plus être sans cesse en compétition, sans cesse sous pression car si je ne suis pas au top, je ne réussis pas. Je veux arrêter de me prendre la tête et vivre au jour le jour et faire l'hédoniste. "Et là, tu regarderais la société en face des yeux, tend ton poing fermé vers elle puis lèverais doucement ton majeur avec un grand sourire au lèvres. Mais tu ne peux pas faire ça. La société d'aujourd'hui est gouvernée par l'argent. L'argent qui monte à la tête des gens. Il faut en gagner le plus possible , et surtout en gagner plus que le voisin afin de rassurer son égo. L'homme ne recherche plus directement le bonheur. Il veut surtout de l'argent car celui-ci pourra lui procurer un grand bonheur matériel ( c'est donc une voie indirecte ). Parfois, l'homme oublie qu'on peut être heureux grâce à des choses toutes simples et totalement gratuites. Un sourire, un compliment sincère, un geste attentionné, sont autant de choses qui font réellement et ça procure même plus de bonheur que l'achat d'une Mercedes, dont on se lassera au bout d'un car un nouveau modèle encore mieux sera sorti et car la voiture commencera à prendre de l'âge.

Comme dans toute société gouvernée par l'argent, ce n'est plus vraiment le Président qui commande mais les chefs des grosses entreprises. Je suis certain que tu te demandes comment se passe l'achat d'une entreprise X par une entreprise Y. C'est fort simple. Y veut acheter X pour devenir une entreprise encore plus grosse et mettre les petites entreprises encore plus dans la merde. Le président dit : "Non, vous pouvez pas acheter X". Y regarde le Président, lui fait un bras d'honneur et achète X. Voilà, c'est vraiment facile.

En parlant du Président, j'attends avec impatience le nouvel album de Carla Bruni , qui sortira sur le label UMP ( Uni pour une Musique de Privilégiés ). Par contre, si, sur l'album, elle pouvait chanter un peu plus fort qu'on entende quelque chose. *Réflechis et constate que les paroles de Carla Bruni sont vraiment pauvres et désuètes *. Non, finalement , la voix de carla Bruni est vraiment bien comme ça. Si on pouvait encore baisser son volume, ce serait bien. Et puis baisser le son de la musique aussi. Le volume sur 0, ce serait vraiment bien.
Carla bruni connaît la joie d'être Dame de France. Sarkozy connaît l'échec ( il a du mal à s'en sortir en ce moment ). Ce sont deux jeux différents ( oui y a un jeu de mots juste avant ).

Sarkozy veut garder une âme d'enfant et montrer l'image d'un homme aimant les jeux et le divertissement. C'est pour ça qu'il nous fait une nouvelle loi par jour ( au final , plusieurs se contredisent et s'anéantissent ). On l'a interrogé sur cela et il a dit :" Oui, je fais ça car j'aime le jeu de lois". Il a pas compris que le divertissement c'est le jeu de l'oie.

Moi j'aime beaucoup Sarkozy. Si, je t'assure. Mais si, je le pense vraiment. Bon ok, j'avoue , c'était encore une connerie.
J'aime aussi beaucoup les cours de prépa ..... quand ils sont finis.


Somebody whispered

samedi 26 avril 2008

Les Mines

Si mercredi, jeudi et vendredi, je n'étais pas très présent pour vous embêter ou encore publier un énième article sur ce blog, c'est parce que je passais le concours des Mines. Tu es en train de dire :" Ouah c'est un concours de fous. " Oui c'est un concours pour les gens vraiment très forts. Autant dire que moi j'étais là en touriste, sachant pertinemment avant de commencer que je n'avais aucune chance d'être admissible. D'ailleurs, dès la sortie de la première épreuve, le mercredi à 11h, je savais que mes chances d'admissibilité étaient réduites à néant. Non pas que j'ai rendu vraiment une très mauvaise copie, mais surtout qu'elle sera loin d'être suffisante.
L'après-midi, j'ai cru avoir une bonne surprise. Les surveillants distribuent les sujets en les retournant pour ne pas que certains commencent avant les autres. Au dos du sujet, on voit un circuit électrique alors je me dis :" Cool, de l'élec, y aura peut-être des Séries de Fourier c'est pas trop chaud". Le moment venu, je retourne le sujet et je vois une sphère roulant le long d'un rail et là je me dis :" Et merde. C'est de la mécanique de porc, j'arriverais à rien". En fait, il y avait seulement deux questions d'électricité, les deux dernières. Entre deux moments, à regarder en l'air car je me faisais un peu chier, j'arrivais à faire quelques petites questions. Bref, le bilan de cette épreuve est mitigé. S'en suivit ( t'as vu le vocabulaire que j'ai ) l'épreuve d'anglais, je lis le thème ( traduction de français en anglais ) et je constate que le texte est déjà compliqué en français et qu'en plus , ils veulent qu'on traduise en anglais un texte où y a des mots compliqués en français. Ils sont marrants aux Mines par moment, ils croient que ça fait 10 ans que je fais de l'anglais ou quoi . Ah merde! Ca fait 10 ans que je fais de l'anglais. Bon, c'est pas une raison pour mettre des thèmes de merde non plus. Sinon , questions sur un texte traitant du danger des technologies modernes qui sont addictives. L'occasion pour moi de mettre des phrases pourries du type "Modern Technologies kill dead times . " J'aurais du ajouter "New technologies = Bouh! it's nul. " On peut remplacer "New Technologies" par ma copie d'ailleurs.
Jeudi, ça commence classiquement par une épreuve de maths de 4 heures. Un sujet vraiment passionnant et intéressant. Tellement bien que je ne sais même plus de quoi il parlait c'est pour dire. Comme toujours , j'avais toujours les yeux rivés vers le mur euh ma copie pardon. Pour chaque épreuve , on te donne deux copies doubles et c'est toujours marrant de voir des gens demander une troisième copie double alors que toi t'en es seulement à la moitié de la première. Je crois que certains racontent leur vie pendant les épreuves. Faut dire que quand tu vois la gueule du sujet, tu trouves pas grand chose d'autre à écrire. Midi arrive, lunch time. Je mange un "No limit" . Malheureusement ce n'est pas un casse-croûte qui n'a pas de bouts mais justement il a des bouts ( comme tout casse-croûte ) et dedans on trouve : salade , tomate, lard, steak haché, oeuf, fromage à raclette. Mais qu'apprends-je juste avant l'épreuve d'informatique.
X : "Tu passes pas tout le concours des Mines toi? "
Moi :" Non, juste les télécom "
X :" Ah t'as pas d'épreuve cette aprèm alors "
Moi :" Euh si "
X :" Tu dois passer l'ENTPE ou unt ruc comme ça "
Moi :" Ah oui, c'est vrai"
Voilà, l'épreuve d'informatique ne compte pas pour les Télécoms mais juste, dans mon cas, pour des trucs comme l'ENTPE où j'irais jamais. Ca donne tout de suite envie de faire l'épreuve d'info. J' yvais quand même, par conscience professionnelle, et ma foi, je vois une partie sur les automates, le seul truc que je maitrise. Malheureusement c'est à peine 1/4 du sujet. Donc ma copie n'est pas terrible.
Vendredi, 2 absents en plus, certainement dépités par les épreuves de la veille et l'avant-veille. J'arrive, l'esprit cool. En effet, j'ai plus à stresser, je sais que je serais non admissible. Le matin : épreuve de français. Ca dure 3 heures, ça tient en quelques lignes : une citation de quelques lignes barbante et difficilement compréhensible à commenter. J'étais pris de spasmes et je devais retenir mon bras de toutes mes forces :" Non main gauche, n'écris pas que Corneille n'a pas d'imagination car il a pompé toute sa pièce de théâtre sur un fait réel. Non , n'écris pas que ça aurait con que , dans une bataille contenant Chateaubriand ( Memoires d'Outre-Tombe ) , que son outre tombe et qu'en la ramassant il se prenne un obus dans la gueule, au lieu de devenir un survivant héroïque de la bataille." T'as saisi le jeu de mots dans la phrase? Si non, c'est pas grave. Au lieu de vannes, juste un plan bancal et une rédaction à l'arrachée qui fait qu'au fond, ma copie ressemble tout de même à une blague. L'après-midi, une épreuve de physique et une épreuve de chimie. Pas grand chose à raconter là-dessus, à part que durant les 4h30 ( somme des durées des 2 épreuves ), j'ai eu le temps de refaire ma vie 148 fois dans ma tête, de me faire chier 3h et de dormir 1/4h. Le reste étant consacré à répondre aux quelques malheureuses questions que j'arrivais.

Mais c'est pas le plus important. Je vais laisser le mot de la fin à Hervé Vilard qui va nous faire une reprise de Capri c'est fini intitulée Les Mines c'est fini
Attention
Les Mines, c'est fini
Et dire que c'était mon tout premier concours
Les Mines, c'est fini
Peut-être les repasserais-je un jour


lundi 21 avril 2008

Misunderstanding

Pourtant. Oui pourtant.

dimanche 20 avril 2008

Make my eyes see forever

J'écris beaucoup en ce moment. Je sais pas ce que vous en pensez mais bon c'est mon avis et je le partage. Pourquoi écrire? Pourquoi livrer mes états d'âme sur un blog?
Tout d'abord, je me livre tout de même assez peu sur ce blog. Il faut souvent un peu lire entre les lignes pour mieux comprendre. De certains de penser que grâce à ce blog, il me comprennent mieux ( voire même très bien ) et me connaissent bien. Paraissant assez mystérieux à moi-même, je ne vois pas comment on pourrait me comprendre parfaitement. Certes, l'homme, dans son manque de modestie, pense toujours savoir beaucoup de choses des gens, être un fin observateur, et croit avoir une bonne connaissance de la vie grâce à de quelconques expériences. C'est malheureusement souvent faux. L'homme est un être crédule, qui se trompe aisément et qu'on peut tromper sans de trop grandes difficultés. Certains vont dire :" Ouais mais non, je me laisse pas avoir comme ça. Je donne pas ma confiance à n'importe qui. Blablabla". On est jamais à l'abri d'une mauvaise rencontre et surtout, on est jamais à l'abri d'une mauvaise rencontre et de la croire au contraire bonne. Je dis cela car parfois j'ai l'impression que certaines personnes se perdent, croyant trop intensément en des choses non sûres. Mais parfois, il est impossible de faire autrement. Quand un sentiment s'empare d'une personne, c'est là qu'elle devient plus crédule et plus facilement maniable. Le sentiment berce, illusionne quelque peu, et on peut trouver une certaine perfection chez une personne haïssable. Après, ce n'est pas pour autant qu'il faut se dire : "On ne connaît jamais réellement les gens donc je n'ai aucun amis et n'aimerais jamais personne". Là, c'est beaucoup trop extrêmiste. Il faut malgré tout écouter son coeur, et lorsqu'on est pris d'un quelconque sentiment pour une personne, ne pas le refouler. Mais il faut faire attention, car la personne concernée peut jouer avec ce sentiment et aller jusqu'à le briser. Or, un sentiment brisé fait extrêmement mal. Je pense qu'on a tous connu ça à un moment ou un autre. Je n'apprends rien.
Enfin, pour le moment, mes sentiments se portent plutôt bien et personne ne cherche à les briser. Mais, comme tout le monde, je ne suis pas à l'abri d'une erreur. Fais-je confiance à une mauvaise personne parmi mes amis? Bien entendu, je pense que non (et je pense avoir raison ) mais il est vrai que, et ça peut paraître un peu inquiétant, on ne sait jamais. Avec le temps, certaines personnes changent. Je change aussi. Et certains changements entraînent des évolutions de sentiments : les renforçant ou, à contrario, les dissipant.
Ce n'est pas un article drole ni foncièrement intéressant ( car j'ai rien appris à personne ) mais : d'une part, j'écris pour moi et ce que j'ai envie, et d'autre part, je dis cela car la vie n'est pas toujours drole. Mais ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas la voir du bon côté.

La vie c'est :
- Du sexe : de plus en plus jeune de nos jours. A mon époque, à 13 ans, je pensais à jouer au foot avec mes potes. Maintenant, à 13 ans, un garçon ça pense à se faire sucer. Et une fille de 13 ans accepte, car ses copines font pareil. J'exagère quelque peu mais y a un peu de ça et, bien entendu, en jeune-con pas à la mode, ça me sidère. Comment peut-on faire ça sans sentiments réels? Car il faut pas essayer de me faire croire qu'à 13 ans, on peut déjà vivre un amour fort et passionné. A 13 ans, on cesse tout juste de jouer au Playmobil et la puberté commence à peine ( et surtout est loin d'être finie ). Je vais parler un peu crument mais tu m'excuseras cher lecteur. Dire qu'il y a des filles qui sucent leur copain juste car elles ont peur de le perdre en ne le faisant pas, je trouve ça vraiment moche. Parfois, la normalisation rend fou, allant jusqu'à faire croire que la fellation est un acte obligatoire, qu'on aime ou pas. Comme les autres actes, on le fait si on aime le faire. Sinon, on le fait pas. Il faut parfois faire des concessions dans la vie. Et normalement, quand on aime vraiment une personne, on sait en faire. ( Par là j'entends que si une fille trouve dégoutant l'acte de la fellation, son copain doit faire un effort de compréhension ) D'un côté, on pourrait se dire, le faire jeune c'est pas grave, ça donne plus d'expérience et puis y a pas de mal à se faire du bien. D'un autre côté, on peut aussi dire que c'est peut-être mieux d'attendre d'avoir assez de maturité pour le faire avec une véritable personne de confiance. Pour ma part, je n'ai plus le choix. Deuxième camp.
- Du Rock'n Roll : une vie mouvementée c'est vrai que c'est mieux. De l'imprévu les amis, ça c'est la classe. Ne pas savoir où on va, ne pas savoir ce qui va se passer le lendemain. J'avoue que ces situations me plaisent beaucoup. S'en remettre au destin est toujours assez excitant. Après musicalement, je pense plutôt que l'avenir est dans la musique Electronique ( Non! Pas taper :cry: )
- Et puis plein d'autres petits trucs divers et variés.

Bon, il est 4:45 donc je commence à fatiguer un peu. Bonne nuit. Enfin plutôt bonne matinée.

vendredi 18 avril 2008

Utopia

Tout simplement parce que rêver de l'utopie, c'est bien. Il est important de rêver, de s'évader par la pensée. Rêver, c'est tout simplement laisser son imagination s'exprimer librement, sortir d'un quotidien qu'on juge toujours un peu trop morne. Je veux continuer à voir des paysages toujours plus somptueux, de m'imaginer dans des situations magiques. Je mène une double vie. La vie réelle et celle que je rêve, que je m'imagine. J'ai besoin de ces deux vies. J'ai besoin d'avoir une vie rêvée ( au sens premier du terme ) dans laquelle je suis quelqu'un capable de faire des choses, ce qui n'est pas évident dans la réalité. Dans mes pensées, j'ose, je vais vraiment de l'avant. Ca me rassure. Je me dis que si j'arrive à oser dans mes pensées, j'arriverai un jour à oser dans la réalité.
Donc si je peux me permettre de vous donner un conseil ( je suis mal placé mais bon ), n'oubliez jamais de rêver. Et puis merde, vivez votre vie à fond, profiter de toutes les capacités humaines ( comme la pensée ) au maximum. Et surtout, lisez ce blog à chaque remise à jour ( bon ok, ça c'est pas obligé -_- ).

Un peu d'humour ( car ça fait de mal à personne ) :

La femme coquette a pour objectif d'avoir un toit, une douche. Pour la femme en quête il suffit d'inverser le d et le t ( bon c'est de moi donc soyez indulgent si c'est pas drole :cry: )

Cette phrase démontre comme il est difficile d'inventer des choses droles.

J'ai perdu mes doigts de pieds. Oui, c'est ahurissant. Je vous explique. J'étais dans mon lit tranquille. Je me suis dit :" Tiens , on va compter si t'as 10 doigts de pied". Je me suis levé et je suis allé au bout de mon lit. Résultat , y avait pas d'orteils qui dépassaient du lit. Je n'ai donc pas de doigts de pied.

Je tiens à vous rassurer tout de suite, moi aussi je trouve que je ne suis pas drole.

Souvenir de cours :
Prof : "C'est un minimum ou un maximum? "
Moi :" Euh un maximum"
Le prof fait la moue et fait deux minutes d'explications.
Prof :" Bon maintenant, c'est un maximum ou un minimum?"
Moi : " Un maximum"
Prof dépité.

J'écris "-X" au tableau ( X remplaçant une formule ).
Prof :"Mais non c'est un +. Faites donc le calcul"
Le prof fait le calcul avec moi et trouve -X

Je parle pendant 10 minutes de la réflexion totale
Prof : " J'ai rien compris à ce que vous avez dit"

Moi ( à l'internat ) : "J'ai jamais saboté un DS" ( blanc de quelques secondes ). " Oui enfin bon si t'exceptes les DS de français. "

Les maths , c'est comme l'amour, ça commence par un Bézout et ça termine par un Gauss

Je rentre dans ma chambre d'internat tout en colère. J'ouvre la porte violemment et jette mon sac à travers la chambre en disant :
" Putain fais chier"
X : " Qu'est-ce qui se passe? "
Moi : " J'ai eu 17 en colle"

En colle de français :
Prof : " Vous avez encore besoin de temps pour bien préparer votre plan? "
Moi : " Euh oui , un peu "
Prof :" D'accord"
Je m'assois, sort mon sujet et commence à m'endormir sur ma chaise. La prof, plongée dans son livre, met un petit moment à voir que je ne fais rien en fait.
Prof :" Bon je crois qu'on peut y aller".

X: " Non Ronflex, tu n'es pas gros, tu es juste un peu enveloppé"

Avant d'aller en colle : "Merde j'ai oublié la vaseline"

X:" Toi t'as des origines grecques."
Moi :" Hein? "
X: " Non, c'est pas ça? "
Moi :" Ah si, je suis le fils à Nikos Aliagas."

jeudi 17 avril 2008

Don't Try To Copy Your Heroes

Dehors. Un parc. Des bancs dont un sur lequel je suis assis seul. Je regarde le retour du printemps. Les arbres retrouvent de leurs couleurs. Je regarde aussi les gens et le spectacle est plutôt triste. Ils se ressemblent tous. Ils ont la même démarche, le même habillement. Je regarde mes chaussures puis mon jean et je me dis :" Merde moi aussi". J'ai sûrement la même expression qu'eux sur le visage. Tout cela est du à la normalisation.

Il n'est plus bon aujourd'hui d'être en dehors des normes. Maintenant, une petite fille de 8 ans un peu rondelette n'a qu'une seule volonté : maigrir. ( J'aimerais vous dire que c'est une blague mais malheureusement ce n'en est pas une ) Pourquoi? La raison est simple. A cause des canons de beauté. Aujourd'hui, les idéales féminines sont belles et minces donc chaque femme veut en faire autant. On matraque les magazines de femmes filiformes en faisant croire que seules elles font fantasmer les hommes. Alors les femmes, par crédulité et peur de ne pas plaire, se mettent en quête du mal : le poids. Perdre du poids car leurs idoles font 50kg et elles 60. Quel drame! C'est un peu cela qui entraîne des maux comme l'anorexie ou encore le rejet de soi-même ( tout du moins de son physique ) car les filles des magazines sont plus belles ( Merci Photoshop au passage :mg: ). Les gens confondent médias et réalité et veulent être dans les normes. Tout simplement car on leur fait croire que la norme c'est le bien.

On peut faire un raisonnement similaire pour les hommes. Aujourd'hui la mode est à l'imberbe. Pour des questions d'esthétisme me dit-on. Non, surtout car c'est la normalisation qui veut ça. Les mannequins sont imberbes donc être imberbe c'est bien. Le raisonnement est abject mais c'est pourtant le raisonnement le plus couramment adopté.

Après , il ne faut pas s'étonner que les gens deviennent fous et de plus en plus exigeants. On leur fait croire que la perfection est la banalité. On supprime la frontière séparant ces deux termes.

Les gens subissent l'effet des médias musicalement aussi. Nombreux sont ceux qui aiment la musique passant à la radio qui est souvent de la sous-pop ou de la sous-variété. D'autres n'écoutent que des trucs vieux en disant :" Ca c'est de la vraie musique." juste à cause de l'adage : "C'était mieux dans le temps". D'autres aiment le rap pour ses paroles osées et dérangeantes alors que la plupart du temps, elles ne sont que banalités. Peu de gens essaient de trouver leur eldorado musical. Beaucoup se contentant de penser :" Si ça passe à la radio ( ou si Télérama a mis 4/5 ) c'est que c'est bien". Si les autres aiment, alors c'est que c'est forcément bien. On assiste à une perte de personnalité affligeante.

Aujourd'hui, tout le monde doit rentrer dans un moule pour être considéré comme "normal". Il faut avoir eu sa première cuite à 15 ans et avoir fait l'amour à 18 ans. C'est la normalisation, c'est comme ça. C'est ainsi que certains picolent sans en avoir envie, sans conscience des risques, pour faire comme les autres. C'est comme ça aussi, que d'autres ( quoique ça peut être les mêmes ) s'inventent de faux sentiments amoureux, et font l'amour pour la première fois , non pas par amour mais simplement car il est venu le moment de le faire ( on ne plaisante pas avec la normalité ). Bien sûr , beaucoup de gens sont convaincus de leurs sentiments amoureux ( c'est fou ce que l'esprit peut inventer pour détourner les véritables problèmes ). Mais ces sentiments sont illusoires, faisant semblant d'exister et d'être sincères aux yeux de la personne car celle-ci veut entrer dans le conformisme. Je ne sais pas ce qu'est l'amour. Et nombre de couples pensant s'aimer, n'en ont pas la moindre idée non plus.

On vit dans un monde qui se ment car il se normalise. Les gens ne savent plus ce que c'est ressentir, aimer, apprécier. Ils veulent juste faire comme les autres, un peu comme s'ils étaient tous des petits clones. Aujourd'hui, une personne quelque peu originale est regardé par des yeux écarquillés. Les gens ne comprennent pas. On leur a enlevé leur ouverture d'esprit en leur disant que seul le normalisme était la bonne solution. Les gens se grattent la tête, en se disant : "C'est quoi ce gars-là qui n'a jamais bu la moindre goutte d'alcool? " ( ceci est un exemple parmi tant d'autres ). Les gens ne savent plus tellement ils ont été formatés. Ils ne comprennent pas que cette personne est tout simplement restée elle-même, avec ses choix bien à elle. Des choix peut-être différents mais néanmoins respectables. Finie l'ouverture d'esprit, penser par soi-même est tellement loin. Les gens reproduisent les schémas des autres, n'écoutent plus leurs envies ni leurs désirs juste pour cette normalité. En fait, c'est bien plus complexe que ça. Les gens se persuadent que leur envie, c'est la normalité. Se mentir à soi-même pour entrer dans un moule. Juste car l'homme a peur d'être rejeté par les autres donc il les copie en se faisant croire qu'il suit sa route, route qu'il ne voit même plus .

Je suis toujours assis sur mon banc, observant les gens qui passent. Je n'arrive à retenir aucune attitude, aucun regard, tellement ils semblent tous identiques. Amer( avec de la bière c'est meilleur ), je me lève et je me dis que c'est dommage. Oui, c'est vraiment dommage. L'homme est en train de perdre ce qu'il y a de plus beau en lui : sa singularité.

( Il y aurait encore d'autres choses à dire mais je pense avoir été assez clair et assez long aussi -_- )

dimanche 13 avril 2008

Cold and deep

Cela fait 5 minutes que j'ai cette fenêtre ouverte et je n'ai toujours rien écrit ( excepté cette petite phrase à l'instant ). Je ne trouve pas l'inspiration. Je ne sais pas quoi dire. "Laisse parler ton coeur" devrais-je me dire mais je n'y arrive pas. Certaines choses ne doivent pas être étalées publiquement, mais seulement individuellement, à la ( ou aux ) personne(s) concernée(s) voire même ne pas être dévoilées du tout parce qu'elle sont personnelles.

Je crois à la puissance du regard, au fait qu'on peut lire beaucoup de choses dans les yeux des gens car les yeux ne savent pas mentir. En effet, car au fond de lui-même, le coeur n'arrive pas à mentir aux autres. L'extérieur peut mentir, une voix peut mentir mais pas un regard. Un regard est guidé par quelque chose de trop profond , de trop proche des sentiments, pour pouvoir mentir complètement. Bien entendu, on peut tenter de cacher la vérité avec son regard mais les yeux mentent mal , tout simplement car ils sont commandés directement par les sentiments , et qu'un sentiment ça ne ment pas. On empêche pas la vérité de sortir du coeur. Malgré tout, on peut se laisser berner par un regard menteur. Il faut mettre ça sur le compte de la crédulité humaine.

Je suis fasciné par l'être humain et sa complexité. On est 6 milliards d'individus ( et même encore un peu plus je crois ) et pourtant on est tous différent. Chacun a quelque chose qui lui est propre, une sensibilité différente des autres. Tout le monde peut apprendre des choses de tout le monde. L4homme apprend par lui-même, par ses expériences, son vécu et son ressenti mais également par l'intermédiaire des autres, par l'affection qu'on lui donne, par des discussions. Pour autant, il faut savoir garder une personnalité qui lui est propre, ne pas se trahir soi-même. L'originalité de l'homme fait sa beauté. Il ne faut jamais essayer de ressembler absolument à un autre, non jamais.
On peut vivre heureux en se mentant à se soi-même. Mais ce sera un bonheur illusoire, basé sur le rejet de soi-même au profit d'un soi-disant conformisme. Beaucoup de personnes sont heureuses comme ça. C'est tellement plus simple. C'est tellement moins enrichissant aussi. C'est être heureux sans avancer. c'est louper sa vie en ayant l'impression de la réussir. Le paradoxe du ressenti et de la réalité.

Je crois en l'ignorance. Je sais que toute ma vie, je serais un ignorant. Je ne veux pas tout savoir. Je veux que, toujours, la vie me paraisse mystérieuse afin que j'ai toujours l'envie d'en découvrir davantage. Si un jour, la vie me paraissait limpide comme de l'eau de roche et qu'elle n'ait plus de secret pour moi, je crois que je me ferais bien chier. Fort heureusement, c'est pas près d'arriver.

Je crois à la hausse des prix. Merci Sarkozy.

vendredi 11 avril 2008

Music is Math

- Je sais ce que je vais faire plus tard. Je vais faire député. C'est pas un métier facile. Etre député, c'est être invité à plein de gueuletons dans la région, pouvoir rouler bourré sans crainte grâce à un petit macaron sur la voiture. Député, c'est également aller à l'Assemblée pour faire sa sieste. Député, c'est aussi un très bon salaire. Bon faut éviter de s'appeler Ducaviar quand on fait député car entrer dans un restaurant et dire au chef en lui serrant la main : " Bonjour Député Ducaviar. "
Réponse du chef : " J'ai du caviar mais pas les ..."

- L'alcool au volant? Non jamais de la vie. Tout l'alcool va pour moi, le volant n'a le droit à rien.

- Considérons les partis politiques. En ce moment, bien entendu c'est la droite qui a la cote. La gauche est plus basse ( dans les sondages ) que la droite. C'est un peu comme mes couilles ( cette phrase n'est là que pour le jeu de mots et n'a aucune valeur de vérité ndlr ).

- Carla Bruni. Peut-être car elle est restée trop longtemps au soleil.

- En ce moment, l'innovation musicale vient de chanteuses comme Diam's et leur engagement.
Quelques extraits :

" Héroïne, cocaïne et crack égal ordures" : alors là on est dans la vraie parole engagée. La prise de risque maximum. Et puis c'est faux en plus. Superwoman c'est une super bonne héroïne quand même .

" Ma France à moi se mélange, ouais, c'est un arc-en-ciel" : Donc les petits hommes verts existent bel et bien.

"Métissé, je reste le cul entre deux chaises" : Moi je préfère mettre mon cul sur une seule chaise. Mais bon c'est un choix après. Une expérience de ce genre a pu arriver avec Ségolène Royal. Imaginez-la , juste après sa défaite présidentielle, entrait dans un bar avec son équipe électorale et dire, déçue :" Nous sommes vaincus ". Et le gérant du bar de répondre : " Désolé je n'ai que 12 chaises ".

"J'écris donc je me vide" : je précise que moi je ne fais pas ça. Je n'ai que deux mains et les deux sont prises par le clavier.

On peut également citer Booba, le poète des temps modernes. appréciez :

" Tu veux baiser sans sucer bouffonne" : Bah oui il a raison. Elle a craqué celle là. C'est du n'importe quoi.

" Si t'es sérieuse t'es ma meuf Sinon t'es ma pute" : C'est aussi beau que ça rime

Non mais comment je peux être drole après ça. Diam's et Booba le sont déjà tellement ( C'est dommage qu'ils ne le fassent pas exprès ).

- Bon j'ai décidé de me faire de l'argent de poche. Je vais faire du baby-sitting. Je veux bien garder tout enfant de sexe féminin , d'environ 18 ans, sage et bien foutue.
Un enfant de 18 ans ça se garde tout seul? Ah bah merde. Je retire ce que j'ai dit.
Dans ce cas, je veux bien donner des cours de maths , avec les mêmes conditions bien sûr.
Je suis un enculé moi?
* se retourne et voit personne derrière *
Non pas du tout.

- Bon, au dessus je viens de faire de l'humour gras et un peu vulgaire pour faire croire que je suis un gros dur alors que je suis un hypersensible. Je sais pas si c'est vrai mais bon cette explication me plaît.

- A l'image de mes idoles Diam's et Booba j'ai décidé de composer quelques vers
vert pomme
vert normal
vert olive
vert bien vert
Plus sérieusement, voici mon oeuvre :
" Yo Le Pen jt'aime pas t'es qu'un fasciste
alors que moi jsuis un anti-raciste
Je rape des carottes et le gruyère
Que j'ai mis sur mes pâtes d'hier.
La drogue c'est pas le bien
Pire c'est le mal tellement c'est pas le bien" ( ça rime ta vu )

Bon je m'explique, déjà j'ai remarqué que les rappeurs ont parfois tendance à qualifier Le Pen de fasciste. Certes, il a des idées bien arrêtés, contestables mais bon il ne faut pas exagérer non plus. C'est pas Mussolini non plus. après, un rappeur ça se proclame souvent anti-raciste. Franchement, à quoi ça sert de dire ça? Mis à part pour sa conscience et s'attirer le public qui se dit :" Oh quelle personne bien! Elle est anti-raciste". Franchement, je pense que très peu de gens sont racistes et qu'on le dramatise.
Je suis désolé mais c'est l'anti-racisme excessif qui fait perdurer le racisme. Si on cessait d'en parler, ça irait bien mieux.

- Cher lecteur, maintenant que tu es arrivé jusque là, tu es obligé de mettre un commentaire. Mais vraiment obligé. Si tu laisses un commentaire, l'amour de ta vie apparaîtra dans les 5 heures, tu deviendras riche en moins d'1 an et tu vivras jusqu'à 250 ans minimum. Influence skyblog oblige, je vais te demander de mettre un numéro dans ton commentaire :
( Attention, ce qui suit est pris d'un vrai blog, ce n'est pas un fake )
tape 1 si tu me déteste
tape 2 si tu es indifférent
tape 3 si tu m'aime bien
tape 4 si je t'attire
tape 5 si tu as envie de m'embrasser
tape 6 si tu m'adore
tape 7 si tu m'aime
Et oui. Un skyblogeur a besoin qu'un inconnu lui dise qu'il l'aime pour se sentir bien. Un inconnu qui dit ça juste pour faire vendre son skyblog. Skyblog est une plate-forme de mensonge avant d'être une plate-forme de vérité ( ce qui n'empêche pas l'existence de très bons skyblog extrêmement sincères ) . C'est peut-être pour ça que je suis sur blogger.
Bien entendu, ne tiens pas compte de tout ce qui est au-dessus. M'écrire un commentaire ne te rendra pas le poil plus soyeux. Donc , tu n'es pas obligé de mettre un commentaire ( et encore moins un numéro débile ).

- Je prends tout ce qu'on me dit au pied de la lettre et j'obéis à tous les ordres. Excepté quand on me dit :" Va te faire mettre"

- Toutes les femmes sont belles ........... après avoir vidé une bouteille de whisky

- Un jour, on m'a dit que j'étais le sosie de Brad Pitt. Non c'est pas vrai. Par contre on a déjà dit à Brad Pitt qu'il était mon sosie.

- Quand quelqu'un mange de la moutarde et qu'il aime pas, une moue tarde pas à être faite.

- C'est marrant. J'aime bien le ketchup mais j'aime pas les tomates. C'est un peu comme Lorie. Je la trouve sympa mais j'aime pas ses disques. Ah c'est normal ça, tous les gars pensent ça? Au temps pour moi.

- On m'apprend un accident. José Bové a malencontreusement et involontairement cassé un McDo avec une pelleteuse. Heureusement, la moustache de José Bové n'a rien.

Bon je crois que j'ai dit assez de conneries pour aujourd'hui. Bonne nuit.


jeudi 10 avril 2008

Komponent

Je devrais dormir mais je n'y arrive pas. Je ne le veux pas. J'ai envie d'écrire. Tout de suite. Maintenant. Ecrire pour ne rien dire. Ecrire pour raconter inlassablement la même chose. Ecrire pour écrire.

J'écoute
Lola's Theme des Shapeshifters. Un titre disco et tout ce qu'il y a de plus entraînant.
Normalement, je devrais sautiller sur ma chaise, emporté par le rythme joyeux. Normalement. Je reste vissé sur ma chaise, sans le moindre sourire ni le moindre entrain.
J'ai l'impression d'écrire une phrase par minute. Le reste de cette minute étant consacré à scruter attentivement le vide tout en réfléchissant. Mais pourquoi? Pourquoi je suis comme ça?

Je m'impose ( de façon plus ou moins involontaire ) des barrières de plus en plus hautes de sorte que j'ai de plus en plus de mal à les franchir et à les affronter. Je me pourris moi-même. Je me condamne moi-même. Peut-être la peur de ne pas mériter meilleur sort.
Je me trouve mauvais, inintéressant et par conséquent j'ai l'impression de ne pas mériter le bonheur. C'est peut-être pour cela que je l'empêche de m'atteindre.

J'ai l'impression de tourner en rond. De ne pas ( plus? ) avancer. Pourtant j'essaie de faire du mieux que je peux. Je m'applique d'aider au mieux les personnes que j'apprécie. Parfois, peut-être maladroitement malgré mes bonnes intentions ce qui me confère le statut d'être humain c'est à dire d'être faillible, en proie au doute et commettant des erreurs.
Et ces personnes également font également leur possible pour m'aider, ce qui me touche vraiment.

Je ne suis pas parfait, je n'ai jamais voulu ce statut. La perfection , c'est ennuyant, c'est prévisible et c'est
feelingsless

Des fois, j'aimerais arriver à me mentir. Réussir à me dire :" Mais t'inquiètes donc pas. Tout va bien et tout ira bien. Tu t'inquiètes trop , tu te questionnes trop. " Mais c'est difficile. Les sentiments ne se contrôlent pas. L'inquiétude ne se maitrise pas toujours. Il est vrai que des fois j'aimerais réussir à plus ou moins avoir le pouvoir sur mes sentiments pour m'éviter des inquiétudes et souffrances parfois inutiles ( il faut bien le dire ). Mais ce serait malsain. Tellement malsain. Les sentiments ont bien plus de force lorsqu'ils sont naturels que lorsqu'ils sont calculés. C'est là que je suis heureux d'être un homme dominé par ses sentiments et non l'inverse, malgré les malaises que cela entraîne parfois.

Deux sentiments s'opposent chez moi. Un pressentiment est en opposition avec une impression. En effet, j'ai l'impression d'être fragile en ce moment, que la moindre chose pourrait me faire sombrer et me faire abandonner la lutte, cette lutte pour être heureux. Mais j'ai le pressentiment que jamais je ne renoncerais, de par mon caractère. Je suis un rêveur, je crois en l'illusoire. Je suis bien content d'être un rêveur. Un rêveur n'abandonne jamais. En tout cas pas avant que ses rêves se réalisent. Et lorsque ceux-ci se réalisent, il n'a alors plus aucune raison d'abandonner. Je suis donc de ceux-là. Non , je n'abandonnerais pas. Je ne le peux pas, d'une part pour tous les gens qui m'apprécient et qui croient en moi et d'autre part pour moi-même.

It's dark ... I'm not afraid

Demain, je vous promets un article plus gai ( mais pas sur l'homosexualité ) pour changer un peu. En attendant, bonne nuit.

mardi 8 avril 2008

Drowning in a sea of love : part fifteen

A Cloudy Star In The Deep Sky
Heart gone away in unknown heaven
Natural things can't be prevented
Underrated intuition
To Fertilize Feelings

Chapître 15 : elle = Hell ?

Le jour J

Ce jour semblait ordinaire. Il ne pleuvait pas, ne neigeait pas, le soleil ne brillait pas de toutes ses forces. C'était une journée seulement nuageuse comme une grande majorité des journées. Mathias se leva sachant très bien que si cette journée n'avait rien de particulier pour le ciel, elle était importante pour lui. Il allait enfin pouvoir montrer de quoi il était capable car, mis à part Déborah, personne ne l'avait jamais entendu chanter Cherry Blossom Girl . Il s'habilla en toute hâte, déjeuna puis prépara ses affaires afin d'aller à la salle de concert pour répéter. En effet chaque groupe ( ou artiste solo ) était convié à venir s'entraîner à la salle du concert afin que tout soit parfait le soir venu. D'habitude, il n'aimait pas marcher, mais aujourd'hui, il se sentait vraiment léger, ne sentant aucunement le poids de sa guitare. Il marchait d'un pas rapide, pressé d'arriver. Sur place, il apprit qu'il passerait en 7ème position. Le chiffre porte-bonheur dit-on. Il essaya de se raccrocher à ça. Il sentit un peu seul. Les autres groupes interprétait soit du Rock ( du style Nirvana, Noir Désir ) ou bien du Métal ( Metallica ), d'autres un peu plus Pop ( Eagles ), il semblait être l'unique à avoir fait le choix de chanter de l'électronique. Il put jouer son morceau sur la scène du concert et fignola quelques détails. Il avait un sourire aux lèvres. S'il jouait et chantait ce soir comme il venait de le faire, ce serait vraiment très bien. Le stress s'intensifiait en lui alors que le concert commençait. Il passa le reste de la journée à l'arrière de la scène. Il ne voulait pas voir Déborah avant de jouer son morceau car il avait peur que cela lui rajoute une pression supplémentaire. Il voulait tellement que tout soit parfait pour elle. La soirée débuta, les premiers groupes passèrent sur scène. Il entendait à chaque fois les applaudissements des spectateurs saluant la prestation de chaque groupe. Il espérait qu'ils en feraient autant pour lui.
" Et maintenant , accueillons le jeune Mathias qui va nous interpréter Cherry Blossom Girl de Air. "
Le rideau s'ouvrit. Mathias apparut à la foule, la guitare à la main. Il prit bien soin de ne pas trop fixer la foule. Il ne devait pas voir Déborah. Non vraiment pas. Sinon il risquait d'être bloqué par la bien connue peur de mal faire. Il joua les premiers accords. Son esprit se vida immédiatement. Il en pensait plus à rien et il entonna d'une voix aérienne et touchante :
"I don't want to be shy
Can't stand it anymore
I just want to say 'Hi'
To the one I love
Cherry blossom girl

I feel sick all day long
From not being with you
I just want to go out
Ever night for a while
Cherry blossom girl

Tell me why can't it be true

I never talk to you
People say that I should
I can pray everyday
For the moment to come
Cherry blossom girl

I just want to be sure
When I will come to you
When the time will be gone
You will be by my side
Cherry Blossom Girl

Tell me why can't it be true

I'll never love again
Can I say that to you
Will you run away
If I try to be true
Cherry blossom girl

Cherry blossom girl
I'll always be there for you
That means no time to waste
Whenever there's a chance
Cherry blossom girl

Tell me why can't it be true"
Il ne fit aucune fausse note. Sa voix tremblota à quelques petits moments, donnant encore plus de sensibilité à son interprétation. Une larme perlait au coin de son oeil gauche, signe de l'émotion qu'il avait ressenti en chantant et qu'il avait partagé avec le public. Les applaudissements fusèrent de toute part, le touchant vraiment beaucoup. Il sortit de scène, véritablement ému. Il avait réussi. Il avait très bien joué et tout le monde semblait avoir apprécié. Etant au bord de l'évanouissement, il prit l'initiative de prendre l'air. L'air frais lui fit du bien et lui rendirent les idées un peu plus claire. Une main se posa sur son épaule. Il se retourna et vit Déborah, qui était très belle dans sa jolie robe bleue, qui le regardait maintenant avec des yeux pétillants à cause de l'émotion.
" - Tu as vraiment été superbe aujourd'hui , dit-elle tout simplement .
- Merci. "
Elle le regarda puis posa un délicat baiser sur les lèvres de Mathias. Ils se regardèrent un moment, les yeux dans les yeux, chacun transmettant son affection à l'autre, puis Mathias la serra fort dans ses bras et posa sa tête sur son épaule. Déborah l'embrassa dans le cou , ce qu'il le fit tressaillir et rougir. Il releva sa tête. c'était un geste simple mais qu'il regretta aussitôt. Il n'aurait jamais du relever la tête. Oh non , jamais. Ainsi il ne l'aurait pas vu. Oui, elle était là. elle , toujours aussi belle, toujours aussi mystérieuse. Ses yeux étaient toujours aussi magnifiques et sa silhouette avait encore des allures de perfection. Comment pouvait-elle être là? Comment savait-elle qu'il était là? Elle le savait c'est certain. Il le savait à la façon dont elle le regardait. Un regard envoûtant qui ferait dire "oui" aux plus réticents. Soudain, il comprit et c'est à partir de ce moment que tout lui échappa. Elle avait quelque chose dans les cheveux. Quelque chose de blanc. C'était une fleur. Une fleur de cerisier. Une Cherry Blossom. Ce n'était pas possible. Il cligna plusieurs fois des yeux pour voir s'il ne rêvait pas. Et non, il ne rêvait. Elle était bien là avec sa fleur de cerisier dans les cheveux. Comment avait-elle pu faire pour savoir qu'il saurait là et qu'il interprèterait Cherry Blossom Girl , car il refusait de croire que la présence de cette fleur n'était que le pur fruit du hasard? Il se raidit, ce qui inquiéta Déborah.
" - Qu'est-ce qui se passe Mathias? "
Devant l'absence de réponse de celui-ci , elle quitta les bras de Mathias et se retourna. Elle vit la charmante demoiselle puis se tourna vers Mathias et lui dit, pas très fort :
" - Bah qu'est-ce qu'il y a? Tu es gêné car il y a quelqu'un? "
Mathias la fixait toujours elle. Elle s'approcha de Mathias sans dire un mot. Déborah regardait la scène sans dire un mot, elle ne comprenait plus rien et était trop surprise pour pouvoir réagir. Elle colla sa bouche à l'oreille de Mathias et lui murmura :
" Mathias! Je suis ta muse, ton inspiration. "
Ce fut à ce moment que beaucoup de choses devinrent clairs dans la tête de Mathias. Sa voix cristalline, son interprétation sensible et impeccable. tout cela , c'était grâce à elle, il le comprenait. Jamais auparavant, il n'aurait pu chanter avec une voix pareille. C'était elle Qui, ces derniers temps, lui avaient donné toute l'inspiration qu'il avait. Sans elle, pas d'interprétation réussie. S'il se sentait plus productif ces derniers temps, s'il avait réussi à composer un morceau à la guitare la veille , c'était grâce à elle . Elle lui donnait le souffle dont il allait avoir besoin pour avancer. Mathias arriva enfin à dire quelques mots :
" - Que dois-je faire? "
Question totalement légitime car il savait qu'il allait avoir besoin d'elle. La muse sourit puis dit simplement :
" - Aime-moi. "
Sur ces mots, elle prit sa main.
" - Mais qui es-tu? ", demanda Mathias.
Elle le regarda dans les yeux puis dit :
" - Je suis ton deuxième coeur, ton intelligence et ton inspiration. Suis-moi et tout ira bien. "
Mathias jeta un dernier regard à Déborah qui n'arrivait toujours pas à bouger sous l'incompréhension, puis disparut dans l'obscurité, entraîné par la main à elle.
Déborah s'assit sur le trottoir et pleura à chaudes larmes durant tout le reste de la soirée. Un jeune homme bienveillant la remarqua et la raccompagna chez elle.
On entendit plus jamais parler de Mathias.




lundi 7 avril 2008

Drowning in a sea of love : part fourteen

J-1 : A l'aube d'une vie nouvelle

Mathias était angoissé. Même très angoissé. Le concert avait lieu demain et son côté hautement perfectionniste lui disait qu'il n'était pas prêt et que quelques défauts subsistaient. S'il savait que les petites imperfections donnent du charme aux gens et que la perfection est bien souvent trop lisse et linéaire. Un autre côté, qu'on pourrait qualifier d'inquiet, lui disait qu'il se planterait demain et qu'il serait ridicule. Une peur bien compréhensible montait progressivement en lui et , à vrai dire, il s'en serait bien passé. Voulant prouver à ces deux côtés ingrats qu'ils avaient tort, il se résolut à entonner son morceau avec la ferme intention de l'interpréter parfaitement. Alors qu'il prononçait le mot "Girl" ( durant le refrain ), son doigt glissa légèrement et il fit une fausse note. Il s'arrêta aussi sec et posa sa guitare violemment sur le divan.
" Putain je suis vraiment trop mauvais. J'y arriverais pas. "
Il s'assit sur ce même divan et mit sa tête dans ses mains. Elle sera là au concert et par conséquent il n'avait pas le droit à l'erreur. Il voulait l'impressionner car, en quelque sorte, il voulait qu'elle aime. Ce qu'il avait du mal à s'imaginer à ce moment, c'est que les sentiments ne se jouent pas uniquement sur une unique interprétation de Cherry Blossom Girl et que ceux-ci étaient déjà existants et le seraient toujours même si mauvaise interprétation il devait y avoir. Il décida de s'arrêter de répéter pour aujourd'hui. Il avait déjà les nerfs un peu à cran à cause de son erreur et persévérer à continuer n'arrangerait rien. Adviendra ce qu'il adviendrait. S'il loupe son interprétation, il se fera tout petit jusqu'à la fin des temps. C'était la première fois qu'il pensait à Déborah depuis qu'elle lui avait envoyé un message. A croire que répéter inlassablement cette chanson l'avait éclipsé momentanément de son esprit. Par contre, elle ( la mystérieuse demoiselle ) semblait avoir complètement disparu de ses pensées comme s'il ne l'avait jamais vu en sortant du magasin de musique. Demain, il sera soit magistral, interprétant son morceau sans erreur ( ce qu'il espérait de tout coeur ) ou alors .... Non ou alors rien, il préférait mieux ne pas imaginer. Il ne savait toujours pas que demain sera une journée importante pour lui. C'est donc , dans l'ignorance la plus totale du lendemain, qu'il s'endormit la nuit venue.

samedi 5 avril 2008

Tears from a compound eye

LPCF : La Prépa c'est fini. Toute la prépa? Non, une partie de la prépa résiste encore et toujours au temps. En effet, il reste encore 5 semaines de concours ( enfin 3 pour moi ) et 4 semaines de préparation aux oraux ( s'il y a éventuellement des oraux ). Bref, de quoi encore s'amuser.

LPCF ne désigne pas un énième parti à tendance communiste révolutionnaire. C'est vrai qu'on aurait pu croire à un parti dirigé par un boucher. Après tout , ce ne serait pas le premier sourd à gérer un parti d'extrême gauche.

Pendant 2 semaines, je ne me réveillerais plus au bruit de la radio. C'est dommage, je n'entendrais plus "Belle Demoiselle" de Christophe Maé 20 fois par jour. Pourtant il a un truc de spécial Maé : tout le monde n'a pas la voix de Daffy Duck après une soirée trop arrosée.

Un verre à demi rempli est-il à moitié vide ou bien à moitié plein? J'ai la réponse. Il n'est pas assez rempli.

En cours de maths, je ne dors pas, je médite. C'est comme si un jour je voudrais publier un livre, il faudra que je m'édite.

Les cons courent pour ne pas être en retard aux concours.

Dieu a fait l'homme a son image. Ainsi Dieu est blanc, jaune et noir, avec des yeux bleus, verts et marrons, un nez à la fois gros, petit, large et aquilin [...] . Il est encore plus fort que je ne le croyais. Même David Copperfield n'arriverait pas à faire ça.
Mais bon, l'homme est très fort aussi, il réussit à être l'inventeur de son créateur.

Quelques souvenirs de colles :

Prof : " Fais pas chier et trace la courbe "

Prof : " Je vous conseille d'utiliser Maple pour faire les calculs"
Moi : " Non ça ira "

Prof ( sujet sur l'énergie des vagues et les problèmes que ça pose pour des bateaux ) : C'est vraient un sujet bateau.
Moi : Dans tous les sens du terme.

Prof ( interloqué ) : "Comment on ferait pour vivre sans énergie? "
Moi : " Bah comme à l'époque préhistorique "
Prof : " Ca devient vraiment n'importe quoi "

Prof : "Bon mettez un point d'exclamation"
J'en écris trois.

Mes notes de colles s'étalent de 5 à 16 ( donc un écart type assez élevé ).

4ème table, 2ème chaise en partant de la gauche, tu vas me manquer mais tu vas être soulagé. Tu as tout de même soutenu mon postérieur pendant 600 heures environ ce qui n'est pas facile.

Béni soit mon voisin de maths sur qui je reprenais tout le cours ayant des difficultés à bien voir au tableau.

Keep the time that goes away