lundi 28 mai 2007

Oh! Lala! Ca fait donc longtemps que j'ai pas écrit. Bon, je ne sais pas trop quoi écrire là.
- Tiens! On peut parler de l'histoire des bébés congelés. C'est cool de congeler ton gosse. Après tout, je suis certain qu'avec un peu de mayonnaise ça peut être très bon.
" Comment ça, tu veux pas manger ton yaourt. Bon tu es puni: une heure de congélateur -_- ". Mais bon le point positif est que le bébé dans le congélateur a les idées fraîches ( et pas que les idées d'ailleurs ) et puis en plus, en sortant, ils ressemblent à ses amis les schtroumpfs. Si ça c'est pas merveilleux.
- Le narguilé est le nouveau fléau des jeunes. Ils sont drôles ces jeunes. Paroles d'un jeune de 16 ans, Alphonse Gode, de Michet : " Ouais moi je suis contre le tabac et j'aime pas les gens qui fument. Faut vraiment être con pour commencer. Par contre j'aime bien le narguilé avec des potes. " D'accord Alphonse. Et si tu fermais ta gueule un peu avant de parler bête ( même si le début de ta citation est pas fausse ).
- "Un policier vendeur de drogue". Ca ne me surprend même pas. Dans un pays où les policiers conduisent sans ceinture, où ils se garent n'importe, où ils ne respectent pas les limitations de vitesse. Bien entendu, il y a des gens biens dans la Police ( et même plus qu'on ne le pense ) mais bon on leur laisse parfois trop de libertés. Après tout, c'est à eux de donner l'exemple.
- On parle beaucoup du suicide des adolescents. Faut dire que dans le monde dans lequel on vit, t'as vite fait de perdre tes repères. Aujourd'hui, on dit à tout jeune qu'il doit bien travailler à l'école pour avoir un bon métier. Alors déjà, ce genre de propos donnent de grandes ambitions aux jeunes et ces ambitions sont bien souvent vaines. En gros, on te donne de l'espoir pour le détruire ensuite. Sympa! Après on a tendance à classer les gens selon leur niveau d'études. Genre un Bac+4 est plus intelligent qu'un Bac+1. Comme si l'intelligence se limitait au niveau d'études. Le niveau d'études ne veut absolument rien dire. Nombre de personnes brillantes n'ont aucun diplome car le système scolaire ne leur plaisait et qu'il ne travaillait donc pas. Et comme je les comprends. Aujourd'hui on a aussi tendance à direque plus tu travailles, plus tu gagnes. Comme si le gars qui te ramasse tes poubelles n'était pas important. Tu serais bien emmerdé s'il ne bossait pas ^^ . Aprsès, et je crois l'avoir déjà dit, je suis en prépa. J'ai l'impression que beaucoup de mes camarades et de gens de prépa en général se voient déjà ingénieur à 3000 euros par mois et avec aucune difficulté à trouver de l'emploi ( cf. les prospectus des écoles ). Pour beaucoup, le futur semble le plus rose possible. Mais moi j'ai peur. Je crains ce futur qui se rapproche ( le présent n'étant déjà pas des plus joyeux ). C'est vrai que le futur a l'air rose au loin, mais j'ai l'impression que plus je m'en approche, plus il devient gris, fonçant parfois vers le noir. Je crois qu'à force de se dire que notre futur sera rose, qu'après tout le bonheur peut très bien être avec nous, que la vie peut nous sourire à chaque moment, on risque d'avoir de grosses désillusions car après tout la vie est une chienne qui te fait du mal au moment où tu t'y attends le moins, tu souffres et elle te fait encore plus chier.

samedi 19 mai 2007

la naissance, la vie, la mort

Attention! Ceci peut choquer les âmes sensibles et les gens coiffés en iroquois.
Attention! Cet article est absolument sans aucun intérêt. A lire seulement en cas de grand ennui.
Précision : l'auteur ne s'est pas échappé d'un asile quelconque.

Je crois que je n'aurais jamais pu trouver un titre plus con. Mais bon la connerie me va très bien. Tout d'abord, tu nais. Normal quoi! Tu fais 50 cm 3-4 kilos et tu pleures toute la journée. En gros, ton but est d'empoisonner l'existence de tes parents qui, eux, sont pourtant heureux de t'avoir et qui supportent tes pleurs 24h/24. Toi, tu commences à pleurer à 3 heures du matin car t'as envie de bouffer, et bien sûr tu obtiens la nourriture voulue. Ensuite vient l'heure des premières expériences. Comme tout jeune enfant, tu es con. Si on te dit : "Ne fais jamais ça, c'est dangereux", et bien tu vas le faire pour te dire : "Oui, c'est vrai que c'est dangereux". Puis vient le jour où tu en as marre de chier dans ta couche et de recracher la moitié de ta nourriture, donc tu commences à aller de toi-même aux toilettes et à manger tout seul : un petit semblant d'autonomie, l'impression de devenir un grand. Ensuite, tu fais tes premiers pas à l'école. Le matin, tu joues avec tes caramades et l'après-midi tu fais une sieste : c'est cool. Puis tu rentres au CP, et là tu remarques que l'école, ce n'est pas simplement faire du coloriage mais c'est aussi travailler un peu. Tu as des notes pour pouvoir juger ton soi-disant niveau : c'est cool. Vient l'époque où tu dis être amoureux et du premier bisou sur la bouche ( sans la langue bien sûr, tu es encore à l'école primaire ). Une nouvelle, cela te donne l'impression d'être grand car tu fais comme les grands. Tu aimerais être grand. Tu trouves que l'école c'est nul, car il y a des devoirs et les devoirs, c'est chiant. Toi tu veux avoir un métier et travailler comme les grands. Ensuite, tu rentres au collège. T'as l'impression de devenir encore un plus grand. Tu es quelqu'un de brillant, tu as de bonnes notes. Tu évites de suivre tes amis qui expérimentent la drogue et qui lâchent les études. Tu es donc la personne sans trop d'amis car tu refuses de faire comme les autres. Tu refuses de te laisser influencer. Tu vas toujours travailler et ne jamais laisser place à la fainéantise. Tu finis tes études et obtient un diplome. Tu as l'impression d'être différent des autres, tu n'as jamais touché à la drogue, tu n'as jamais fait l'amour alors que tes copains ont déjà baisé ( car dans ce cas il n'y a pas d'autre mots ) avec la moitié des filles de ton lycée ( enfin faut faire attention au mensonges car l'adolescent a souvent tendance à en rajouter afin de se faire des amis ). Tu es donc celui dont on se moque car trop renfermé sur toi-même comme beaucoup de personnes brillantes. Tu obtiens un emploi que tu trouves pas terrible sur le coup, au vu de ton parcours scolaire mais tu es obligé de faire avec. Alors qu'enfant, tu voulais devenir grand, maintenant tu aimerais reconnaître l'insouciance de l'enfance mais tu sais très bien que tu ne redeviendra jamais un enfant. Tu rencontres une femme, ta femme, celle qui deviendra certainement celle de ta vie ( ça veut dire pas grand chose cette phrase mais bon ). Tu te donnes à elle et ta première expérience a lieu avec elle. Tu jures de passer le reste de tes jours avec elle. Tu te maries donc, tu as deux enfants, un garçon et une fille. Tu es quelqu'un d'assez absent à cause d'un boulot très prenant ce qui provoque des disputes entre ta femme et toi. Elle te reproche de ne pas assez t'occuper d'elle et de tes enfants et finit par demander le divorce. Tu ne verras tes enfants qu'un weekend sur deux. Ton rêve de bonheur s'est écroulé. Tu commences à déprimer, à te dire que la vie ne vaut pas la peine d'être vécu. tu sombres dans l'alcoolisme. Tu rentres bourré tous les soirs. Tu perds ton emploi. On te saisit tes meubles, on t'enlève ton logement. Tu vas donc mendier dans la rue. Quand on te donne 5 euros, tu files au magasin pour t'acheter une bouteille de vin rouge. Un jour, un homme passe, décide de te donner une seconde chance. Il te trouve un emploi mal payé mais c'est toujours mieux que rien. Tu arrives à te trouver un petit logement, certes uinsalubre mais c'est mieux que rien. Tu commences à reprendre goût à la vie. Tu rencontres une femme qui semble t'aimer passionnément et qui veut vivre avec toi, malgré ton emploi pourri et ton logement insalubre. Tu commences à devenir heureux. Un beau jour, tu traverses la route sans trop regarder, l'esprit ailleurs, un automobiliste arrive à 70 au lieu de 50 sans trop faire gaffe et c'est le drame. Tu es mort sur le coup. Cette femme décide de prendre les frais d'enterrements à sa charge par amour. Tu es emmené à la morgue en attendant. Des dizaines de personnes, allant de ton pire ennemi au parfait inconnu, viennent regarder ton corps, pleurer ta perte alors que certains s'en balancent royalement. Mais c'est la classe de pleurer des jours comme ça , ccar quand tu pleures pas c'est que tu es un insensible. Et les insensibles ils ont pas de coeur. Ensuite vient ton enterrement, pleins de curieux viennent te jeter de l'eau bénite les larmes au yeux alors qu'ils sont venus juste par curiosité, ne te connaissant pas plus que ça. Le curé te fait la lèche pendant une heure, proclamant que tu étais un pur croyant et que ta vie fut difficile et que tu n'as fait que du bien. On te cire les pompes pendant une heure comme ça. on meilleur ennemi pleure en disant de toi que tu es quelqu'un de bien. La mauvaise foi est de rigueur. Ensuite, on t'enterre. Et là c'est fini. 200 personnes à ton enterrement et seulement une petite dizaine de personnes passeront voir ta tombe de temps en temps. Les autres n'en ayant rien à foutre, tu es mort après tout. 15 jours après ton enterrement, presque tout le monde t'as déjà oublié même des gens sur qui tu comptais.
En résumé, tu te fais chier toute une vie pour n'arriver à rien. C'est beau la vie ^^.

dimanche 13 mai 2007

Les aventures de Germain

Volet en PVC

Driiing! Germain s'empresse d'aller répondre.
- Allo Germain a l'appareil.
- Salut Germain, c'est Boris.
( Boris est un ami de Germain, ndlr )
- Oh! Salut Boris! Ca fait longtemps. Tu vas bien?
- Ouais et toi?
- Ouais.
- Je t'appelle car ce soir j'organise une soirée disco. Ca te dit de venir?
- Ouais je viens, pas de problèmes.
- Cool. Bah à ce soir, 20 heures alors.
- Ouais à ce soir.
Après des dizaines de jour enfermé chez lui à pleurer, il a décidé de reprendre contact avec l'extérieur et de s'amuser un peu. Cette soirée tombe donc à pic ( tout comme Colt Seavers ). Il va donc dans sa chambre se préparer. Il sort le pantalon à pattes d'éléphants et opte pour la coiffure "banane". Ce soir, Germain avait décidé de s'amuser comme un fou et de passer une soirée de folie. Il espérait bien rencontrer une charmante demoiselle qui ferait chevirer son coeur et qui lui ferait oublier Géraldine ( ce qui serait très difficile ). Il était aussi excité qu'un ado qui va à sa première boum.

samedi 12 mai 2007

Les aventures de Germain

?ème volet

Germain passa un nombre incalculable à pleurer et à réfléchir sur lui-même. Devait-il se suicider? Il ne savait pas trop. C'est pour celà qu'un jour, il ouvrit sa fenêtre, monta sur le rebord et entreprit de sauter. Il se rendit compte que ces pieds refusaient de quitter le rebord et qu'il ne pouvait pas sauter. Il était cloué au sol. Cela montrait qu'il tenait encore à la vie et qu'il manquait de courage pour se jeter par la fenêtre ( ou peut-être en avait-il trop ). En tout cas, à partir de ce jour, il se mit à croire en lui et à se dire que finalement il devait faire avec cette vie de merde et q'uil n'était certainement pas le seul dans cette situation. Après tout, la vie n'était peut-être qu'une succession de pleurs et de larmes, avec de temps à autre un moment de bonheur toujours éphémère. Alors que d'autres auraient pu se réfugier dans l'alcool afin d'oublier tous leurs soucis, Germain a décidé de se battre et de ne pas renier la réalité. La vie est faite de hauts et de bas et il faut savoir surmonter les deux ( même s'il n'est aucunement dificile de vivre des instants heureux ). Au fond, Germain est toujours amoureux de Géraldine et rêve de la voir revenir. Il a pensé à aller chez elle pour s'excuser mais cela n'aurait qu'empirer les choses, il n'aurait pas supporter de la voir malheureuse et n'aurait pas pu encaisser un refus de sa part car il pense qu'elle ne l'aime plus. Comme si le véritable amour pouvait disparaître du jour au lendemain. Ne dit-on pas justement qu'il est plus fort que tout? Bref, Germain va essayer de faire un nouveau départ, de donner un nouveau sens à sa vie. Il doit se dire que la vie doit continuer, que ce soit avec ou sans Géraldine.

samedi 5 mai 2007

Les aventures de Germain

12 ème volet

Germain était toujours immobile, refusant de croire ce qu'il venait de se passer. Il pleurait beaucoup mais il s'en moquait. Il savait très bien que Géraldine était partie, et certainement pour de bon. Il se retrouvait seul, étrangement seul, et cela lui faisait mal. Lui qui se voyait auparavant, heureux avec des enfants, se retrouvent seul . Tout ce qui lui est matériel or ce dont il avait absolument besoin n'était pas matériel. Après tout, ce qui est matériel est profondément illusoire et inutile. Germain avait un joli appartement, un métier intéressant et plutôt bien payé : pourtant il était malheureux. Il demandait seulement de l'amour. Alors qu'il l'avait trouvé, Caroline était venu tout gâcher. Caroline était certainement jalouse de l'amour qui existait entre Germain et Géraldine et avait voulu le détruire. Et elle semblait avoir réussi. C'est fou comme un seul évènement peut ruiner la vie d'une personne. Bref, Germain va retrouver sa vie de célibataire peinard. Il pourrait se dire que c'est cool, il est à nouveau libre, peut sortir avec ses potes, mais bon il éprouve beaucoup d'amour pour Géraldine, et ça le fait souffrir. Au fond, l'amour provoque plus de souffrance que de bonheur se dit-il. Il a l'impression que le monde vient de s'arrêter, que sa vie est finie et que plus jamais un sourire illuminera son visage. Germain décide de s'asseoir sur son canapé et d'y rester pour réfléchir. Pourquoi fallait-il qu'il soit toujours malheureux? Il en avait un peu marre et se demandait si finalement il ne devait pas mettre soin à ses jours. Après tout, il était triste et la personne qu'il aimait ne l'aimait plus donc il n'avait plus rien à faire sur Terre ( si ce n'est vivre pour souffrir ). D'un autre côté, il se disait que plein de bonnes surprises pouvaient encore lui arriver et que ce serait con de ne pas pouvoir les savourer. Germain était complètement perdu après le coup reçu ce soir. Il ne s'en remettra pas de sitôt. Germain s'allongea sur le canapé et pleura à chades larmes le reste de la nuit.