dimanche 30 décembre 2007

" Dimanche " " Manche "

Bon comment introduire ça? Vais-je mentir ou pas? Allez, je vais être franc avec vous. J'ai aucune idée de ce que je vais dire. Là, j'écoute Richard Davis, qui , dans sa langue mélodique ( c'est à dire une électro jazzy et élégante ) me conseille d'être toujours honnête avec moi-même. "Always be honest with you" qu'il me dit. C'est ça que j'aime dans l'électro, c'est qu'à chaque état d'esprit correspond un sous-genre électro. Les mabiances électro-jazzy pour la beauté, l'ambient ou le downtempo pour la douceur, la techno pour la folie, le trip-hop pour le rêve ... Et en plus, on peut cumuler plusieurs de ces choses, le must semblant être le rêve beau et doux. Je me remets la chanson de Richard Davis, parce qu'elle est bien et classieuse. Déjà une semaine de vacances de passée, il n'en reste qu'une. Sinon après-demain on change d'année. Quel jour extraordinaire! Il y en a des trucs qui vont changer. On va remplacer un 7 par un 8. Je crois que ma vie va en être bouleversé. Je vais verser des torrents de larmes en proclamant : " Non! Reviens 2007! Je t'en supplie! ". tout ça pour dire que ce sera un jour comme un autre. Ni mieux ni moins bien. Si, une occasion de boire un coup, c'est déjà ça. Et puis peut-être que 2008 sera l'année de la consécration, j'aurais l'X, je me marierais, ma femme tombera enceinte et j'aurais un job à 20000 euros par mois, nourri logé blanchi et aux 35 heures. Ou pas. Surtout ou pas d'ailleurs.

samedi 29 décembre 2007

Nostalgie quand tu nous tiens

Il y a parfois des choses qu'on ne comprend pas et d'autres qui sont incompréhensibles. Parfois, je me dis que je pense trop et c'est peut-être pas faux. Il a fallu que je fasse un come-back dans le passé. Essayer de comprendre les évènements passés et se rendre compte que même aujourd'hui on a pas d'explications. Se demander comment on a fait pour arriver jusque là. Etre conscient que si le passé avait été , ne serait-ce qu'un peu, différent, le présent serait totalement changé lui aussi . Avoir, à un moment donné, une seule réaction différente aurait pu me rendre bien plus heureux ou bien plus malheureux. Repenser à des choses qu'on avait oubliés pendant 10 ans , d'un seul coup d'un seul, sans comprendre comment on peut se souvenir de ça. ressasser le passé alors qu'on ne peut plus rien y changer. Voilà ce qui m'est arrivé aujourd'hui ( et un peu hier ). Comme un besoin de faire un point sur ma vie jusque là, se rendre compte que finalement j'ai eu plutôt de la chance, que les choses auraient pu plus mal tourner. Se dire aussi, que si je n'avais pas certains défauts, le passé aurait été plus joyeux. Je ne comprends pas, pourquoi ressasser le passé? Pourquoi resurgit-il comme ça , sorti de nulle part en quelque sorte? Après tout, rien ne sert de réfléchir au passé, on ne le changera plus. La seule chose à laquelle je devrais penser c'est qu'il faut aller de l'avant.

jeudi 27 décembre 2007

Soirée Airienne

Ce soir, j'ai écouté tous les albums de Air : "Premiers Symptomes", "Moon Safari", "The Virgin Suicides" , "10000Hz Legend", "Talkie Walkie", "Pocket Symphony". Après cette écoute, je me demande comment certains peuvent trouver que la musique de Air n'est qu'une musique chamallowisante, sans rythme voire inexpressive alors qu'après cette écoute on peut se dire qu'on est passé par de nombreux sentiments. Avec "J'ai dormi sous l'eau" je me sentais libre comme l'air et capable de réaliser tous mes rêves. "La femme d'argent" , instrumental magique, rend plutôt mélancolique, faisant penser à la recherche vaine de l'être aimé merveilleusement mélodisé. "Ce matin-là" emmène dans les champs de blés dans lesquels on sautille et on croit que tout est possible. "Radian", tout en douceur, nous plonge dans un rêve heureux où tout est parfait ( comme les accords de la guitare ). "Playground Love", chanson d'amour, donne envie d'être dans les bras de l'être aimé et de ne plus en bouger. "Suicide Underground" , narrant le suicide de 4 jeunes adolescentes et sa mélodie qui vous prend aux tripes. "Venus" qui fait croire à l'amour éternel , celui qui ne fane pas avec les ans. "Cherry Blossom Girl", qui me met face à ma solitude amoureuse, racontant la timidité d'une personne qui la pousse à ne pas parler à l'être aimé. "Alpha Beta Gaga", guidé par un rythme fou , qui donne envie de sauter partout pour oublier toutes les mauvaises choses. Si Air n'est pas un groupe qu'on puisse qualifié de particulièrement "violent" , Air est un groupe qui sait réveiller les sentiments des auditeurs grâce à leur sensibilité sans doute très vive. Passer du rire aux larmes, du malheur au bonheur. C'est un peu ça la vie. L'homme ne peut rien controler. Il est guidé par ses sentiments.
Je rêve d'une "Cherry Blossom Girl", d'un "Playground Love" éternel. Parfois, l'amour hante mes rêves et peut-être qu'à ces moments-là, au milieu de la nuit, un sourire apparaît sur mon visage. Si, pour le moment, je ne connais pas l'amour au quotidien, je peux tout de même le cotoyer en rêve.

mercredi 26 décembre 2007

Ca fait plaisir de se faire une après-midi en musique. Je viens de redécouvrir deux bons albums " Drowning in a sea of love " de Nathan Fake et " 10.000 Hz Legend " de Air. Et c'est reparti pour la redécouverte de "Chosen Lords " d'Aphex Twin ( ou AFX pour ceux qui veulent ). Bref, je sais que tu t'en fous mais c'est mon blog alors j'écris ce que je veux :mg:

mardi 25 décembre 2007

Article indéfini

J'ai réussi à gagner une partie de Docteur Maboul après 7 verres. Pour info, Docteur Maboul est un jeu qui consiste à retirer des pièces d'un corps sans toucher les bords. C'est donc un jeu de précision. Bon d'accord, certes j'ai gagné mais c'était contre quelqu'un de 7 ans. Mais ça faut pas le dire -_- . J'écris de plus en plus tard. Bientôt je vais devoir mettre mon réveil à 4h du mat pour écrire un article. Dans l'ensemble , ce fut une bonne soirée. Bien mangé, bien bu, j'ai pu parlé aux gens que je souhaitais. Peut-on vraiment en demander plus? Mais bon, je comprends pas, j'ai beau avoir bu ( pas énormément certes ), j'ai du mal à oublier mes soucis alors que l'alcool est censé résoudre ce problème. Je n'ai pas du boire assez. Mes soucis! Ces derniers temps j'ai l'impression de ne vivre que pour ça, qu'ils gouvernent ma vie alors qu'au fond j'ai aucune raison de m'inquiéter. Après tout, ce n'est pas en m'inquiétant pour mon futur qu'il sera plus lumineux, tout comme m'inquiéter pour les autres ne les rendra pas plus heureux même s'ils le mériteraient. Mais bon le sentiment d'inquiétude ne se controle malheureusement pas et il n'est pas grand chose par rapport au réconfort que certaines personnes vous apportent. J'ai comme la vague impression que tout va bien, que rien ne me sert de me projeter dans le futur et d'imaginer le futur ( pessimistement bien sûr ) alors que celui-ci arrivera bien assez vite. Oui tout va bien au fond. Qu'on se s'inquiète pas pour moi, je m'inquiète parfois assez pour les autres.

lundi 24 décembre 2007

Noël (m)amer

Il est 2h15 du matin. Je suis à 250 baillement par minute. Mais attention, pas le baillement de rigolo qui consiste à garder la bouche ouverte 1 seconde, mais celui qui est t'arrache la machoire tellement tu ouvres grand la bouche. Ce soir , c'est Noël et donc je te vois déjà te demander :" Mais qu'as-tu commandé pour Noël ? " . Ma réponse est fort simple. Je n'ai absolument rien commandé et je ne demande rien d'ailleurs. A vrai dire, les cadeaux matériel m'intéressent assez peu cette année. Je crois ne rien avoir besoin vraiment matériellement. Par contre, si le Père Noël, le gros barbu à la barbe laineuse qui se ballade en traineau alors qu'existent avion et autres moyens de transports rapides ( peut-être aime-t-il bien les rênes, moi je préfère Dunkerque ( * rires enregistrés * voilà le niveau de mes vannes à une heure tardive ) ) , pouvait m'apporter des satisfactions morales, je préfèrerais. Quoi de mieux que recevoir du bonheur pour Noêl? Ou bien un remède qui soigne mon coeur parfois trop craintif. Ou encore m'assurer un futur plaisant. Mais bon le Père Noël semble trop attaché au format boîte-flots pour donner des cadeaux spirituels. Et puis ceux-ci ne rentreraient pas dans sa hotte. Mais bon, au fond, Noêl c'est un jour comme un autre. Ni plus, ni moins. C'est juste un jour où toute les familles s'unissent ( ou bien font tout du moins semblant de s'unir ) afin de faire la fête ensemble à coup de coupe de champagne ( à ne pas confondre avec la coupe Davis ( ou la coupe des clous ) ). Le calendrier a dit qu'on devait faire la fête le 24 décembre, hé bien écoutons-le. Après tout, y a rien de mal à boire un coup et à bien manger de temps en temps. Et puis c'est toujours touchant de voir les jeunes enfants attendant que leurs cadeaux soient disposés sous le sapin. Et puis leur regard heureux lorsqu'il ouvrent leur cadeaux même si, bien souvent, ils joueront avec leur cadeaux seulement le jour de Noël ( le lendemain il est soit cassé soit inintéressant ). Et en plus ça fait le bonheur des magasins et des entreprises qui se font un paquet d'argent durant Noël ( même si les entreprises vendant des Solex ou encore du papier toilette ne fait pas plus de bénéfices à cette période ). tout le monde est content, certains s'enrichissent, les autres reçoivent des cadeaux. Y a juste le contribuable qui va tirer la tronche vers le mois de mars lorsqu'il devra payer ses impôts et qu'il se rendra compte qu'il a claqué son argent pour Noël.
Bon c'est pas tout mais je commence à fatiguer moi. Bonne soirée.

dimanche 23 décembre 2007

Super Héros

Il y a des jours où l'on se sent trop limité. J'aimerais bien être un super héros. Pas un superman qui a l'air con avec son slip par-dessus le pantalon, ni même un Batman avec son masque qui fait personnage loupé de la Comedia Dell'Arte, encore moins un Spiderman qui se croit fort en lançant du dentifrice contre les murs. Simplement pouvoir faire ce que je veux en un claquement de doigts.
Peut-être est-ce le cas? Je vais essayer. " Que toutes les filles soient à mes pieds. "
1 minute passe, puis encore une, puis deux, et enfin exp(2) secondes.
" Merde y a personne à mes pieds. " Je comprends pas , j'avais mis du Axe pourtant. Je vais porter plainte pour publicité mensongère.

Plus sérieusement ( ça peut m'arriver d'être sérieux ), il y a des personnes que j'aimerais rendre heureuses en un claquement de doigts, en une parole ou en une pensée. Des personnes à qui j'aimerais bien donner la lucidité qu'il leur manque. D'autres que je ferais souffrir un peu en les obligeant à manger des coquilles d'escargots avec de la mayonnaise car un monde dans lequel tout le monde serait heureux serait un peu ennuyant. Et puis, quitte à être un super héros, tant être discret aussi, je ne supporterais qu'on sache que je fais ds trucs biens, ça nuirait à ma réputation. Je mets mon slip par dessus le pantalon, lève les deux bras vers le ciel et tente de m'envoler. Mais bon y a que Superman qui arrive à faire ça et c'est peut-être pas plus mal. Pour ma part, je serais plutôt du genre à me faire une triple fracture du poignet gauche en sautant de 10 cm. Puisque je ne peux pas être le super héros universel, celui qui peut sauver tout le monde, il faut que je sois mon propre super héros. Je dois être celui qui me sauve, celui qui me rendra heureux. Vous allez dire : " Mais quel égoïsme! " et je répondrais : " Et alors? ". En effet, peut-être que quand, à force de persuasion et de croyance, je me serais sauvé par moi-même, je serais plus apte à aider les autres, ou au moins ceux qui me sont proches. Ne dit-on pas " Rends-toi heureux pour rendre les autres heureux " ? Je suis mon propre super héros et ça , ça n'a pas de prix. Pour le reste, il y a Eurocard Mastercard.

samedi 15 décembre 2007

Adolérapie

Volet numéro 6

Lorsqu'il fut à mi-chemin entre Grégoire, resté en arrière, et Alice et Pierrick, il fit de son mieux pour cacher sa jalousie. Après tout, il n'avait pas besoin de faire un effort surhumain pour tenter de cacher celà, les deux amoureux étaient bien trop occupés pour lui prêter la moindre attention. Malgré tout, Lucas souhaitait aller leur parler pour voir leur réaction. La curiosité sembla avoir pris le pas sur l'énervement. Il se dirigea vers les deux tourteraux qui, le remarquant enfin car il était à moins de deux mètres d'eux maintenant, se délacèrent. Ils semblaient gênés, comme pris en flagrant délit, ce qui était plus ou moins le cas.
"- Alors c'était cool les maths Lucas? , hasarda Alice
- Mais trop, Les deux heures sont passés comme vingt jours normaux. "
Lucas esquissa un petit sourire forcé mais qui suffit nénamoins à rendre plus à l'aise Alice et Pierrick qui avaient peur malgré tout que Lucas voit d'un mauvais oeil leur liaison. Lucas ne voulait pas qu'ils se rendent compte de sa jalousie donc il trouvait que faire cette petite phrase humoristique était bien avenue. La sonnerie retentit à nouveau. La récréation était finie. Alice et Pierrick se dirigèrent ensemble vers les salles de cours.
" - Allez . A tout à l'heure.
- Ouais, à tout à l'heure. "
A peine eurent-ils le dos tourné qu'un petit rictus empli de méchanceté apparut au coin des lèvres de Lucas. Il ne pouvait pas laisser Alice à Pierrick. Ce couple l'exaspérait au plus haut point. C'était lui qu'elle devait aimer et non pas Pierrick. Lucas prit la résolution de mettre fin à ce couple, quitte à utiliser des moyens pas très glorieux.

Adolérapie

Volet numéro 5

La sonnerie de 10 heures retentit enfin. Lucas commençait à trouver le temps long à jouer avec son crayon de papier. Il rangea ses affaires et sortit de la salle en discutant avec Grégoire du dernier épisode de leur manga préféré. Ils se dirigeaint vers le préau Est comme toutes les récréations pour rejoindre leurs autres amis.
" - Hé Pierrick tu vois, dans l'épisode y a Ryu qui , expliquait Grégoire, Hé Pierrick! Tu m'écoutes? "
Lucas venait d'arrêter de marcher. Il ne croyait ce qu'il était en train de voir. Alice était plongé dans les bras de Pierrick et ils s'embrassaient langoureusement. Une impressionnante montée de jalousie le prit soudainement. Lucas était amoureux d'Alice depuis le collège mais n'avait jamais osé lui dire, c'est pour celà que la vue d'Alice et Pierrick si proche le mit hors de lui. Ses joues s'empourprèrent. Grégoire regardait son ami, ne comprenant pas tout de suite. Il semblait médusé et se demandait bien pourquoi Lucas semblait si énervé. Il regarda dans la même direction que Lucas et vit lui aussi Pierrick et Alice très proches. Il comprit instanément la réaction de son ami dont il avait deviné depuis quelques temps qu'il était amoureux de Alice.
"- Hé Lucas, réponds-moi. Ca va?
- Oui ça va. Désolé.
- C'est moi qui suis désolé pour toi vieux.
- Tu n'auras pas besoin d'être désolé longtemps", répondit fermement Lucas.
Sur ces mots, Lucas s'éloigna l'air plus énervé que jamais. Grégoire se dit qu'il allait faire une grosse connerie et peut-être n'avait-il pas tort.

Dirty Trip

Cette semaine fut pour pour moi un "sale voyage". Pas si mauvais que ça, il y a eu quelques hauts mais surtout beaucoup de bas. Des inquiétudes pour rien. Un moral dans les chaussettes. Bref, j'allais pas très bien, et le pire c'est que c'est quasiment que de ma faute. J'ai peur d'avoir fait du mal à certaines personnes autour de moi alors que je ne souhaite que leur bien. Si c'est le cas, j'espère que ces personnes pourront comprendre. Je n'étais pas au top de ma forme mais plutôt à un paroxysme de la méforme. Je vais tenter d'oublier cette semaine éprouvante nerveusement en espérant n'avoir blessé ni perdu personne.

dimanche 9 décembre 2007

Adolérapie

Volet numéro 4

A peine eurent-ils mis leur premier pied sur le trottoir que pas loin d'une dizaine de regards se posèrent sur eux. Des regards inquisiteurs, voulant savoir si Alice et Pierrick étaient réellement ensemble. Des regards de commères, de curieux, des regards humains en quelque sorte. Pierrick se mit à rougir. Il n'aimait pas qu'on le regarde fixement comme ça, cela lui donnait l'impression d'être une bête de foire alors que son seul souhait était qu'on le laisse tranquille. Alice sentit qu'il était gêné par le regard des autres et elel serra plus fort sa main afin de lui montrer qu'elle comprenait et qu'elle était avec lui. Pierrick la regarda en souriant. Ils marchèrent jusqu'à l'intérieur du lycée se tenant toujours par la main. Pierrick accompagna Alice jusque devant sa salle. Ils n'étaient pas dans la même classe cette année. Il regarda sa montre et constata qu'il était l'heure d'aller en cours :
" - Bon, dit-il timidement. Bonne matinée de cours.
- Merci , toi aussi. On se voit à 10 heures?
- Bien sûr comme toujours.
- Oui.
- A tout à l'heure."
Sur ces mots, Pierrick s'éloigna pour rejoindre sa salle. A bout de quelques pas, il entendit Alice dire :
" - Attends. "
Pierrick s'arrêta. Alice le rejoignit , lui prit ses deux mains et posa un délcicieux baiser sur les lèvres de Pierrick.
" Je taime", lui dit-elle en rougissant.
Elle s'éloigna rapidement pour rejoindre sa salle de cours. Pieerick, quant à lui, resta sur place pendant une bonne minute. Il se croyait à nouveau perdu en plein rêve car ce moment semblait trop beau. Pourtant, tout cela était bien réel, elle l'avait vraiment embrassé, il sentait encore la douceur de ses lèvres sur les siennes. Les mots qu'elle avait prononcé étaient tout aussi réels. Ce n'était que trois mots , mais ces trois mots le touchèrent au plus profond de son coeur. Aujourd'hui, tout allait bien. Il rejoignit sa salle de cours, souriant béatement.

Adolérapie

Volet numéro 3

Des épis de blés à profusion. Pierrick était dans un champ de blés en compagnie d'Alice. Ils se déplaçaient en sautillant gaiement, main dans la main, ne cessant de se regarder. Leurs yeux lançaient des "Je t'aime" du plus bel effet. Rien ne semblait pouvoir les arrêter. Ils avaient beau sautiller droit devant eux, la limite du champ ne leur apparaissaît pas comme si le champs était , tel leur amour, incommensurable. De temps en temps, un papillon voltigeait devant eux, attendri à la vue d'un amour si intense. Soudaimenent, ils s'arrêtèrent. Alice saisit la seconde main et le regarda dans les yeux. Pierrick remarqua ,à ce moment, à quel point les yeux d'Alice étaient magnifiques. Ils étaient du vert le plus beau qu'il n'avais jamais vu, et elle avait un regard tellement hypnotisant qu'elle pouvait lui demander n'importe quoi, il répondrait "oui". Elle ne fit rien de celà, elle ne dit pas un seul mot. Elle se contenta de sourire et de poser le plus délicatement et moureusement possible ses lèvres sur celles de Pierrick, toujours sous le charme de la belle.

"Pierrick! ", s'étonna Alice.
Pierrick semblait figé sur place, perdu dans un autre monde Et Alice s'inquiétait de cette absence de Pierrick.
" Pierrick! On est arrivé , il faut descendre", lui dit-elle.
En effet , le car venait de se garer sur le côté afin de les déposer non loin de leur lycée et Pierrick devait donc descendre. Pierrick réagit au mot "descendre" qui semblait sorti de nulle part. Evaporé le champ de maïs, envolé le paillon, Pierrick réalisa qu'il était encore dans le bus le menant à son lycée. Certes il ne sautillait pas dans les épis de maïs, comme dans certains clichés qui ont influencé son rêve, mais le plus important était sauvegardé. Les yeux d'Alice étaient réellement vert comme ceux de son rêve, d'un vert éclatant pouvant contrôler tout être humain. Pierrick se ressaisit assez lentement.
" - Euh oui désolé je suis là, hasarda-t-il.
- Je me suis inquitée, tu semblais complètement déconnecté pendant un instant.
- Oui c'est possible, je suis désolé.
- C'est pas grave, lui répondit-elle avec un sourire des plus conciliants qu'il soit. "
Pierrick sourit aussi. Alice lui prit la main et l'entraîna hors du bus.

dimanche 2 décembre 2007

Adolérapie

Volet numéro 2

" Hé Pierrick, l'interpella Lucas, ça va bien?
- Bah écoute oui. "
Pierrick serra la main tendue de Lucas puis fit les bises à Alice. Il en profita pour jeter un rapide coup d'oeil dans le décolleté plongeant de la demoiselle et pour constater , une fois de plus, qu'elle était vraiment très bien dotée par la nature. S'il avait été plus observateur, il aurait pu se rendre compte qu'Alice avait capté ce coup d'oeil pas assez furtif.
" -Salut Alice.
- Salut Pierrick."
Les deux adolescents se mirent à parler du match de football de la veille, une victoire du FC Metz face au FC Copenhague en barrage de la phase de groupe de la ligue des champions. Alice s'éloigna car le foot n'était pas sa grande passion et alla discuter avec une amie des derniers vêtements qu'elles avaient achetés. Vêtements qui par ailleurs ne comportaient pas beaucoup de tissu. Le bus arriva enfin et toute une troupe d'adolescents grimpa à l'intérieur. Pierrick s'assit à côté d'Alice et Lucas se mit à côté de Grégoire, un de leurs amis. D'habitude , il était assis à côté de Lucas mais pour le première fois aujourd'hui , Lucas avait décidé de se mettre à côté de Grégoire car le meilleur ami de Grégoire était absent et que Lucas et Grégoire partageait la même passion pour les mangas et pouvaient ainsi en parler longuement dans le bus. C'est donc la première fois que Pierrick se retrouva assis à côté d'Alice dans le bus. Et à vrai dire, il ne le regrettait pas. La position assise faisait relever sa jupe et laissait entrevoir ses jambes et surtout attisait l'imagination de Pierrick. Sans le remarquer Pierrick rougissait comme une tomate, certainement par timidité. Remaquant celà, Alice souria ce qui surprit Pierrick.
" - Euh qu'est-ce qui se passe? , s'exclama-t-il.
- Rien du tout. T'es mignon quand tu rougis. "
Pierrick passe du rouge au rouge pivoine. A un tel point que même la jeune fille ne put s'empêcher de rougir un petit peu, ne pensant pas faire tant d'effet sur ce pauvre Pierrick. Les bras ramenés sur ses genoux, détournant son regard d'Alice, on sentait bien que Pierrick était gêné et cela amusa Alice.
" -Regardes-moi dans les yeux Pierrick. "
Pierrick ramèna doucement son regard vers Alice, semblant encore plus honteux, Alice lui sourit et mit sa main dans celle de Pierrick.

Adolérapie

Volet numéro 1


" C'est parfait " , dit un jeune adolescent aux cheveux bruns d'un air satisfait. Il s'agissait de Pierrick, 16 ans, qui vérifiait s'il avait bien appliqué le gel dans ses cheveux pour avoir sa coupe favorite. Il se nettoya un moment la peau avec du produit qui limite les poussées d'acné puis sortit de la salle de bains. Il se dirigea à pas nonchalents vers la cuisine où l'attendait un bol rempli de chocapic ( et avec du lait bien sûr ) généreusement par sa mère.
" - Bien dormi? , lui demanda-t-elle.
- Ouais "
Pierrick s'enfila son bol de céréales à une vitesse assez impressionnante. On pourrait croire qu'il ne mâchait pas. Ensuite, il alla dans sa chambre, se saisit de sa trousse et de ses cahiers qui traînaient sur son bureau pour les mettre violemment dans son sac à dos. Hé oui! Pierrick avait cours aujourd'hui. Et même si ça le faisait terriblement chier, il devait y aller. Il s'empara de son portable qu'il glissa dans la poche gauche de son jean puis prit son portefeuille et les clés de chez lui qu'il mit dans son blouson. Il regarda sa montre, qu'il avait reçu pour sa confirmation, et remarqua qu'il était un peu en retard. Il mit son sac sur son dos, se dirigea vers la sortie en déclarant :
" -J'y vais m'man.
- T'as rien oublié au moins? , demanda-t-elle.
- Non.
- T'es sûr?
- Oui. "
Le dernier mot de Pierrick fut prononcé avec tant de violence et d'autorité que sa mère n'osa pas lui répondre et le laissa partir sereinement. Il ne supportait que sa mère lui pose 50 fois la même question d'où sa réplique sur un ton un peu démesuré.
Il sortit de chez lui et un petit sourire apparaît sur son visage même si son esprit était partagé entre deux sentiments. Il était heureux de pouvoir respirer l'air frais et retrouver ses amis mais la perspective de 8 heures de cours dont 2 de maths, sa matière détestée, nuisait quelque peu à ce bonheur. Il arriva enfin à l'arrêt de bus ou l'attendaient, comme chaque matin, Lucas et Alice. Lucas était un jeune garçon assez petit qui est en seconde comme Pierrick avec des cheveux bruns coiffés en brosse. Il arborait assez régulièrement une expression angélique qui lui donnait l'effet d'être un pauvre innocent fragile alors qu'il était empli de malice. Alice, quant à elle, avait le même âge que Pierrick et Lucas et était également en classe de seconde. Elle était assez grande, blonde, les cheveux bouclés. Parfois maquillée à outrance ou se baladant avec des décolletés ou des jupes quelques peu provocatrices, elle faisaitt partie de ces filles sur lesquelles le garçon lambda se retourne après son passage. Malgré tout, elle ne manquait pas d'intelligence ni de gentillesse.