dimanche 9 décembre 2007

Adolérapie

Volet numéro 3

Des épis de blés à profusion. Pierrick était dans un champ de blés en compagnie d'Alice. Ils se déplaçaient en sautillant gaiement, main dans la main, ne cessant de se regarder. Leurs yeux lançaient des "Je t'aime" du plus bel effet. Rien ne semblait pouvoir les arrêter. Ils avaient beau sautiller droit devant eux, la limite du champ ne leur apparaissaît pas comme si le champs était , tel leur amour, incommensurable. De temps en temps, un papillon voltigeait devant eux, attendri à la vue d'un amour si intense. Soudaimenent, ils s'arrêtèrent. Alice saisit la seconde main et le regarda dans les yeux. Pierrick remarqua ,à ce moment, à quel point les yeux d'Alice étaient magnifiques. Ils étaient du vert le plus beau qu'il n'avais jamais vu, et elle avait un regard tellement hypnotisant qu'elle pouvait lui demander n'importe quoi, il répondrait "oui". Elle ne fit rien de celà, elle ne dit pas un seul mot. Elle se contenta de sourire et de poser le plus délicatement et moureusement possible ses lèvres sur celles de Pierrick, toujours sous le charme de la belle.

"Pierrick! ", s'étonna Alice.
Pierrick semblait figé sur place, perdu dans un autre monde Et Alice s'inquiétait de cette absence de Pierrick.
" Pierrick! On est arrivé , il faut descendre", lui dit-elle.
En effet , le car venait de se garer sur le côté afin de les déposer non loin de leur lycée et Pierrick devait donc descendre. Pierrick réagit au mot "descendre" qui semblait sorti de nulle part. Evaporé le champ de maïs, envolé le paillon, Pierrick réalisa qu'il était encore dans le bus le menant à son lycée. Certes il ne sautillait pas dans les épis de maïs, comme dans certains clichés qui ont influencé son rêve, mais le plus important était sauvegardé. Les yeux d'Alice étaient réellement vert comme ceux de son rêve, d'un vert éclatant pouvant contrôler tout être humain. Pierrick se ressaisit assez lentement.
" - Euh oui désolé je suis là, hasarda-t-il.
- Je me suis inquitée, tu semblais complètement déconnecté pendant un instant.
- Oui c'est possible, je suis désolé.
- C'est pas grave, lui répondit-elle avec un sourire des plus conciliants qu'il soit. "
Pierrick sourit aussi. Alice lui prit la main et l'entraîna hors du bus.

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