dimanche 8 mars 2009

Evolution

Ronflex a évolué en ............... Mushu :


Viendez ici : oui oui ici

dimanche 30 novembre 2008

Chapter 1

Cahier de Marc Hassin


24/11/2003

Je crois que j'ai trouvé mon exutoire : l'écriture. Me confier à un journal intime a deux avantages : d'une part, je n'ennuierai personne avec les soucis que je raconterai ici , d'autre part je me sentirais mieux après avoir tout exposé dans ce journal. Je ne sais pas pourquoi je commence ce journal aujourd'hui. Après tout, aujourd'hui ne fut qu'un remake de hier qui fut un remake d'avant-hier qui fut un remake d'avant-avant-hier c'est à dire une succession de sourires et de larmes. J'ai parfois l'impression d'être fou : la plupart du temps, je ne sais même pas pourquoi je pleure ni pourquoi je ris. Par exemple, aujourd'hui la vue d'un couple s'embrassant a empli mon coeur de tristesse. J'aurais aimé être cet homme qui semblait tellement heureux. J'ai regardé autour de moi mais aucune femme me tendit ses lèvres pour que je puisse les embrasser. Tant pis, mes bras, au lieu de serrer délicatement une délicieuse créature humaine, se mirent à marteler mon lecteur MP3 pour passer à la chanson suivante. Je n'avais pas envie d'écouter une chanson à l'eau de rose à ce moment là. Mais, à un autre moment, la vue d'un petit garçon me rendit heureux. Peut-être était-ce tout simplement de la nostalgie? Je me revoyais enfant, gambadant. C'était le bon vieux temps. Aucune contrainte, aucun souci, tout paraissait si facile. Depuis j'ai pris conscience de ce qu'était réellement la vie, que rien n'est facile. Cela explique peut-être l'humeur changeante de mon coeur? Je me pose trop de questions. Je devrais arrêter de penser parfois. C'est con que ce soit bien plus difficile à faire qu'à dire.

jeudi 20 novembre 2008

Pourquoi sommes-nous des abrutis?

Voilà la question à laquelle je vais tenter de répondre. A noter que la question n'est pas de savoir si nous sommes réellement des abrutis. C'est un fait, nous sommes des abrutis, plus ou moins illettrés, avec une capacité de réflexion plutôt faible. Mais pourquoi?

Je crois qu'on peut remercier le système scolaire. Les données sont simples. L'enfant commence par aller au CP. A la fin de cette classe, il y a deux alternatives : soit il sait lire et compter et passe en classe supérieure, soit il ne sait pas lire ni compter et passe en classe supérieure quand même. Ce qui fait qu'on se retrouve plus tard avec des jeunes en retard scolairement qui n'arrivent pas à suivre ( Comment veux-tu suivre une classe quand t'arrivais déjà pas à suivre la classe précédente?). Mais on veut qu'ils réussissent tout de même leurs études. Quelle solution applique-t-on? On nivelle le niveau des diplômes vers le bas et ainsi on sauvegarde les statistiques de réussite tout en ayant un niveau plus faible. Résultat : un diplôme français n'a quasiment plus aucune valeur et nous sommes ainsi considérés comme des abrutis. CQFD.

Ce fut une démonstration concise, contestable ( comme une démonstration à la physicienne ).

Aujourd'hui, réussir ses études n'existe plus. Un diplôme dit "d'études supérieures" peut s'obtenir grâce à un bachotage primaire ( seul effort réellement demandé ). C'est peut-être ça l'égalité : tout le monde peut avoir un gros diplôme : même quelqu'un sans cerveau et non méritant.

Faudrait que j'arrête mes études. Si un jour je venais à avoir un diplôme d'études supérieures, les gens vont croire que je suis intelligent ( alors que non pas du tout ). Mais bon, c'est ça qui est drôle avec les diplomes. Ca te donne l'impression d'être intelligent alors que t'es aussi con qu'un autre. On se rassure comme on peut après tout.

mardi 18 novembre 2008

Comme si tout était prévisible

C'est avec ses mots que je mets fin à quasiment un mois d'inactivité sur mon blog ( ce qui doit constituer un record ). Des mots qui, séparément, ont un sens bien défini mais qui, assemblés, donnent lieu à une certaine ambiguïté.

Je n'ai pas les mots pour décrire ce que je ressens. J'ai compris qu'on pouvait se mentir à soi-même pendant une longue période mais qu'à un moment la vérité éclatait toujours, imposante, indéniable. Que la vie pouvait nous réserver de bien heureuses surprises. Que je suis un être humain, dominé par ses sentiments et heureux de l'être. Que moi aussi, comme beaucoup, j'aime écouter les Beatles. Il y a quelque chose de nouveau dans ma vie ( et ce ne sont pas des céréales spécial K ) , lui donnant un nouveau sens, une nouvelle direction, un nouveau souffle.

Je ne sais pas comment expliquer tout cela.
" Et si tout cela s'explique par le fait que tu l'aimes? "
Oui, ce doit être cela.



mardi 21 octobre 2008

Clock

Je compte : mon horloge interne est sensible à chaque seconde qui passe.

dimanche 12 octobre 2008

Seule la musique ne ment jamais

Le gouvernement nous avait promis de la croissance. Or ce n'est pas le cas. Mais par là , Nicolas Sarkozy voulait peut-être parler de sa taille ( sa taille a peut-être augmenté de 2.5% mais ça représente tellement peu qu'on ne peut pas déceler cette augmentation à l'oeil nu ) ou bien peut-être de son salaire ( Ah non! Pour le salaire c'est plutôt une croissance de 250% ). La bourse est à un seuil inquiétant et on nous explique en gros qu'on a pas de soucis à se faire, la situation est mondiale. En gros, nous sommes des crève-la-faim en puissance, mais à part ça tout va bien.

Cette semaine m'est arrivé une cruelle désillusion. On m'a humilié. On a touché à ma virilité. On m'a insulté, me ramenant plus bas que terre. Oui, une petite fille de 8 ans m'a traité de niouk niouk du zizi. Je ne sais pas ce que ça veut dire mais ça doit être une insulte particulièrement violente. J'ai survécu à ces propos par ma force mentale surnaturelle.

Vendredi soir j'ai fait du basket. Je suis doté d'une précision exceptionnelle ( 1/35 au 3pts et 1/10 au 2pts ). J'ai le même niveau que Tony Parker .......... quand il avait 6 ans. Non, plus sérieusement j'ai mis pas mal des points et je me suis pas trop mal débrouillé. Bon ok, j'avoue. Je jouais contre des filles mais ça faut pas le dire.

Samedi soir, on est allés à 3 à la fête foraine. Nous avons tous les 3 survécu au manège nommé "L'Oxygen". Elles en allant dessus, moi en tenant leurs affaires devant le manège. J'estime que tout le mérite de la chose me revient. une soirée bien sympathique en somme.

J'aime beaucoup les cours. Surtout la culture de l'entreprise. J'ai aucun cours et je sais toujours pas ce que c'est. Ca c'est la classe.

samedi 27 septembre 2008

Healing is Difficult

Partie I

I called it again and again, but all i heard was the echo in the light ( Moonchild, M83 )

Chapître 1

Tout bon écrivain commence son ouvrage en posant le décor. Je ne suis pas un bon écrivain ( notamment car je ne suis pas écrivain et donc encore moins un bon écrivain ) mais néanmoins je vais procéder de la même manière.

Jocelyn a la jeune vingtaine, les cheveux bruns, un petit appartement en centre-ville, les yeux bruns-verts. Il est célibataire, rêveur et par conséquent est soumis à des crises de neurasthénie, des insomnies et autres troubles du même acabit.

Enfant, il se voyait plus tard heureux, marié, papa, star. Maintenant, il feint de ne pas arriver à se voir plus tard, ne voulant pas briser les illusions de sa jeunesse.

Enfant, il pleurait quand ses parents refusaient de lui acheter un jouet dans les magasins, il pleurait car il était contrarié. Maintenant, il pleure chez lui, dans son lit ou sur un banc cachant son visage aux gens. Il pleure car il est triste.

Il regrette le temps de l'enfance, le temps où on croit naïvement aux illusions.

Il est 13 heures, peut-être un peu plus. Dehors le ciel est bleu, bleu comme les couvertures dans lesquelles Jocelyn est enroulé. Encore une nuit durant laquelle il a très peu dormi. Il s'est endormi au petit matin, les yeux humides comme souvent. Certains, pour s'endormir, compte des moutons ; lui compte ses nuits d'insomnies. Il se lève, difficilement, des grosses cernes entourant ses yeux. Il se dirige vers la salle de bains et se regarde dans le miroir et se dit : "Putain la tête de merde que j'ai". Il se passe un coup d'eau sur le visage, relève la tête et se regarde à nouveau. Il fait un petit rictus et murmure : "De toute façon même réveillé j'ai une tête de merde". Il se sert un café qui lui servira de petit-déjeuner : il n'a pas faim. Il se met assis devant son PC allumé 24h/24 en attendant 15h : l'heure où il aura sa première véritable occupation de la journée.