samedi 19 mai 2007

la naissance, la vie, la mort

Attention! Ceci peut choquer les âmes sensibles et les gens coiffés en iroquois.
Attention! Cet article est absolument sans aucun intérêt. A lire seulement en cas de grand ennui.
Précision : l'auteur ne s'est pas échappé d'un asile quelconque.

Je crois que je n'aurais jamais pu trouver un titre plus con. Mais bon la connerie me va très bien. Tout d'abord, tu nais. Normal quoi! Tu fais 50 cm 3-4 kilos et tu pleures toute la journée. En gros, ton but est d'empoisonner l'existence de tes parents qui, eux, sont pourtant heureux de t'avoir et qui supportent tes pleurs 24h/24. Toi, tu commences à pleurer à 3 heures du matin car t'as envie de bouffer, et bien sûr tu obtiens la nourriture voulue. Ensuite vient l'heure des premières expériences. Comme tout jeune enfant, tu es con. Si on te dit : "Ne fais jamais ça, c'est dangereux", et bien tu vas le faire pour te dire : "Oui, c'est vrai que c'est dangereux". Puis vient le jour où tu en as marre de chier dans ta couche et de recracher la moitié de ta nourriture, donc tu commences à aller de toi-même aux toilettes et à manger tout seul : un petit semblant d'autonomie, l'impression de devenir un grand. Ensuite, tu fais tes premiers pas à l'école. Le matin, tu joues avec tes caramades et l'après-midi tu fais une sieste : c'est cool. Puis tu rentres au CP, et là tu remarques que l'école, ce n'est pas simplement faire du coloriage mais c'est aussi travailler un peu. Tu as des notes pour pouvoir juger ton soi-disant niveau : c'est cool. Vient l'époque où tu dis être amoureux et du premier bisou sur la bouche ( sans la langue bien sûr, tu es encore à l'école primaire ). Une nouvelle, cela te donne l'impression d'être grand car tu fais comme les grands. Tu aimerais être grand. Tu trouves que l'école c'est nul, car il y a des devoirs et les devoirs, c'est chiant. Toi tu veux avoir un métier et travailler comme les grands. Ensuite, tu rentres au collège. T'as l'impression de devenir encore un plus grand. Tu es quelqu'un de brillant, tu as de bonnes notes. Tu évites de suivre tes amis qui expérimentent la drogue et qui lâchent les études. Tu es donc la personne sans trop d'amis car tu refuses de faire comme les autres. Tu refuses de te laisser influencer. Tu vas toujours travailler et ne jamais laisser place à la fainéantise. Tu finis tes études et obtient un diplome. Tu as l'impression d'être différent des autres, tu n'as jamais touché à la drogue, tu n'as jamais fait l'amour alors que tes copains ont déjà baisé ( car dans ce cas il n'y a pas d'autre mots ) avec la moitié des filles de ton lycée ( enfin faut faire attention au mensonges car l'adolescent a souvent tendance à en rajouter afin de se faire des amis ). Tu es donc celui dont on se moque car trop renfermé sur toi-même comme beaucoup de personnes brillantes. Tu obtiens un emploi que tu trouves pas terrible sur le coup, au vu de ton parcours scolaire mais tu es obligé de faire avec. Alors qu'enfant, tu voulais devenir grand, maintenant tu aimerais reconnaître l'insouciance de l'enfance mais tu sais très bien que tu ne redeviendra jamais un enfant. Tu rencontres une femme, ta femme, celle qui deviendra certainement celle de ta vie ( ça veut dire pas grand chose cette phrase mais bon ). Tu te donnes à elle et ta première expérience a lieu avec elle. Tu jures de passer le reste de tes jours avec elle. Tu te maries donc, tu as deux enfants, un garçon et une fille. Tu es quelqu'un d'assez absent à cause d'un boulot très prenant ce qui provoque des disputes entre ta femme et toi. Elle te reproche de ne pas assez t'occuper d'elle et de tes enfants et finit par demander le divorce. Tu ne verras tes enfants qu'un weekend sur deux. Ton rêve de bonheur s'est écroulé. Tu commences à déprimer, à te dire que la vie ne vaut pas la peine d'être vécu. tu sombres dans l'alcoolisme. Tu rentres bourré tous les soirs. Tu perds ton emploi. On te saisit tes meubles, on t'enlève ton logement. Tu vas donc mendier dans la rue. Quand on te donne 5 euros, tu files au magasin pour t'acheter une bouteille de vin rouge. Un jour, un homme passe, décide de te donner une seconde chance. Il te trouve un emploi mal payé mais c'est toujours mieux que rien. Tu arrives à te trouver un petit logement, certes uinsalubre mais c'est mieux que rien. Tu commences à reprendre goût à la vie. Tu rencontres une femme qui semble t'aimer passionnément et qui veut vivre avec toi, malgré ton emploi pourri et ton logement insalubre. Tu commences à devenir heureux. Un beau jour, tu traverses la route sans trop regarder, l'esprit ailleurs, un automobiliste arrive à 70 au lieu de 50 sans trop faire gaffe et c'est le drame. Tu es mort sur le coup. Cette femme décide de prendre les frais d'enterrements à sa charge par amour. Tu es emmené à la morgue en attendant. Des dizaines de personnes, allant de ton pire ennemi au parfait inconnu, viennent regarder ton corps, pleurer ta perte alors que certains s'en balancent royalement. Mais c'est la classe de pleurer des jours comme ça , ccar quand tu pleures pas c'est que tu es un insensible. Et les insensibles ils ont pas de coeur. Ensuite vient ton enterrement, pleins de curieux viennent te jeter de l'eau bénite les larmes au yeux alors qu'ils sont venus juste par curiosité, ne te connaissant pas plus que ça. Le curé te fait la lèche pendant une heure, proclamant que tu étais un pur croyant et que ta vie fut difficile et que tu n'as fait que du bien. On te cire les pompes pendant une heure comme ça. on meilleur ennemi pleure en disant de toi que tu es quelqu'un de bien. La mauvaise foi est de rigueur. Ensuite, on t'enterre. Et là c'est fini. 200 personnes à ton enterrement et seulement une petite dizaine de personnes passeront voir ta tombe de temps en temps. Les autres n'en ayant rien à foutre, tu es mort après tout. 15 jours après ton enterrement, presque tout le monde t'as déjà oublié même des gens sur qui tu comptais.
En résumé, tu te fais chier toute une vie pour n'arriver à rien. C'est beau la vie ^^.

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