samedi 9 février 2008

My life is like a picture of somebody else

Chanson de la semaine : "Alias" de Cosmo Vitelli.

Il y a des jours comme ça où on se trouve nul, mais vraiment. Des jours où quand on renverse un peu de son chocolat chaud et qu'on observe la tache au sol, on se dit que cette tache sonne comme une représentation matérielle de soi, jugeant qu'on ne vaut pas plus. Des jours où les autres semblent tellement supérieurs, qu'on ose pas parler de peur qu'ils remarque cette infériorité. Des jours où la solitude pèse vraiment , solitude qu'on explique par cette infériorité par exemple. Des jours où l'inquiétude et l'anxiété nous envahit sans nous lâcher, comme un mal incurable.

Et des fois le lendemain, tout va bien. On se sent bien. On marche tranquillement, admirant la beauté des nuages, un sourire radieux aux lèvres. On se dit que tout va pour le mieux parce que ça pourrait aller plus mal. On avance confiant, se réjouissant des amitiés crées et consolidées. On ne pense pas au futur vu que celui est imprévisible.

C'est peut-être cela une des forces de l'homme. A moins que ce soit une faiblesse. Passer du rire aux larmes sans avoir pourquoi. Une tristesse se transforme subitement en bonheur sans raison apparente. C'est vrai qu'il est parfois bon d'être heureux pour rien. Après tout, la vie est une suite de petits rien qu'il faut prendre avec philosophie et toujours voir le bon côté des choses même si parfois c'est un très petit côté ( de longueur équivalente au sexe au repos de Passepartout ). C'est vrai ça, pourquoi s'inquiéter dans la vie? Pourquoi prendre les choses à coeur alors que la vie est trop courte pour être malheureux? Je pense que c'est parce que l'homme est humain. Trop humain. Les coeurs de pierre n'existent pas. Des fois, on peut supporter un gros choc puis ressentir une violente émotion pour une bricole. Notre sensibilité ne se controle pas. Malheureusement pourrait-on dire. Je dirais heureusement plutôt. PArfois, il faut avoir le coeur qui fait mal , un bon coup afin de pleurer de toute son âme et de repartir d'un bon pied. Je ne crois pas à l'insensibilité. Seulement à l'inhibition visant à éviter aux autres de souffrir.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je t'adore.
Je sais pas faire des commentaires constructifs ou intéressants, tu m'excuseras.
*bisou*