samedi 23 février 2008

An article about me or not

Comme vous pouvez le constater, je n'ai pas tenu. J'avais dit que je ferais une pause de quelques jours. Et bien non, j'écris à nouveau pour vous embêter. Que vais-je pouvoir raconter dans cet article? Bonne question à laquelle je vais répondre.

Quentin a gagné la Star Academy. Encore un jeune qui va se retrouver au chômage dans un an. C'est dommage. Non, mais je suis jaloux , j'aurais aimé participer à la Star Ac, chanter avec Lorie, M.Pokora, bref que des grands de ce métier ( bah il faut admettre que M.Pokora doit bien faire 1m80 ). Non sincèrement, je préfère être dans mon fauteuil , en train d'écouter tranquillement "Julie and Candy" de Boards of Canada. J'ai du l'écouter pas loin de 10 fois aujourd'hui mais c'est de la faute à la chanson, à chaque fois elle me transporte. Où me transporte-t-elle? A la fois dans l'inconnu et dans le trop connu. Voyageant à travers les beats racés et l'atmosphère impressionnante du titre, je vois une bouche magnifiquement tracée, des yeux incroyables, un visage béat devant je ne sais pas quoi, peut-être moi. Ce sont des flashes, je ne peux mémoriser ses traits comme si elle devait rester inconnu à moi. Julie, Candy, elle porte peut-être un de ces deux noms. Peut-être n'attend-elle que moi, et moi je n'attends peut-être qu'elle. C'est peut-être elle "la femme d'argent", celle qui me fera vivre intensément la 5ème minute du titre, une émotion inégalable. Mon esprit vagabonde, il a besoin de rêver, d'être déconnecté parfois de la réalité, bien trop monotone, si peu intéressante. Je vois le bonheur en rêve, je le vis en musique. Un bonheur qui, bien malheureusement, ne restera sûrement qu'à l'état de songe. Mais c'est peut-être encore plus beau comme ça. Des fois, dans mes rêves , je suis heureux, naïvement, sans savoir pourquoi. Mais ce n'est pas cela qui compte. D'autre fois, en rêve, je vais vers les gens et je rencontre une "femme d'argent", une personne qui voit quelqu'un de bien en moi, quelqu'un que je ne vois pas en moi. La réalité est autre. Je ne vais pas vraiment vers les gens. Je ne peux compter sur mon physique qui n'est pas assez avantageux pour que je puisse seulement compter sur lui. Un jour, je serai contraint de faire un effort. Et si au final, il ne paierait pas, au moins je ne regretterais rien.
Pour le moment, je me contente de rêver même si celà ne me suffit plus. Parfois, certaines choses pèsent. La solitude , même si on y est "habitué", se fait sentir de plus en plus oppressante, de plus en plus désagréable. La faute vient en partie de ma jeunesse, trop parfaite oserais-je dire, sans histoires, sans rien du tout. Etre un élève modèle, ne jamais poser d'histoires, n'avoir jamais d'ennuis, ne jamais être ni détesté ni adoré, n'a finalement pas que du bon. J'ai pris le pli d'une vie lisse et monotone , sans variations et je m'y complais alors que mon esprit voudrait de la folie, de l'imprévu, de la nouveauté. J'ai envie de changement et de rester statique. Je suis un paradoxe sur pattes. Malgré tout, je n'ai pas à me plaindre, tout va bien. Grâce à la musique. Grâce à certaines personnes aussi. J'ai simplement un travail sur moi-même à effectuer. Mais on a toujours du travail sur soi-même à faire non? Se rendre meilleur à défaut d'être parfait. Aider les gens qu'on aime à défaut d'aider tout le monde. Voilà deux objectifs que je me donne. Deux objectifs dépendants je crois bien.

Tu as remarqué que mes titres n'ont plus rien à voir avec le sujet. Ce n'est pas du foutage de gueule rassures-toi. Ca s'appelle "Manque d'inspiration" , c'est le nouveau désodorisant pour toilettes de Airwick.

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