dimanche 22 juillet 2007

Poème

Aujourd'hui je vous propose un poème écrit en collaboration avec Julia. S'il vous plaît et que vous en souhaitez d'autres, envoyez vos dons à : PROMOTION de la Poésie, 12, rue de l'arnaque 75000 Courbetville.
Maintenant place à l'oeuvre :

Le soleil s'inclinait derrière les rochers
Des pigeons s'y posèrent pour se reposer
Assis sur le sable, je les contemplais
Quand soudain la pluie se mit à tomber
Sur la lettre d'amour que je t'écrivais
Mais le roucoulement si proche m'encourageait
A rester perdu dans mes pensées
Alors surgit au fond de moi une clarté
Un sourire apparut brièvement sur mon visage
Et je sus que tu n'étais pas qu'un mirage
Et que là-bas tu m'attendais impatiemment
Rêvant à nous deux, à demain, tendrement
Je me rendis compte de tout l'amour que j'éprouve pour toi
Me levais, un dernier regard pour les pigeons
Le ciel était gris, il pleuvait sur moi
Mais je rentrais, le coeur en ébullition
Et des larmes perlaient mes yeux azur
Je me sentais capable de briser tous les murs
D'escalader l'Himalaya à cloche-pied
Pour entrelacer nos destinées
L'émotion m'envahit, tu me manquais terriblement
Alors je me mis à courir dans le vent
Afin de venir te retrouver, toi dont j'ai tant besoin
Et alors que je me croyais sur le bon chemin
Et que la sueur inondait mes escarpins
Je me réveillais sur une plage, ma lettre froissée
Tous mes espoirs s'étaient envolés
Je piquais une colère contre les pigeons, innocents
Comme s'ils étaient la cause de tous mes tourments
Et j'appelais ma mère, je gelais sous la pluie
J'aurais préféré ne jamais me réveiller
C'était bien réel, pourtant, et je réalisais
Que jamais plus je ne la reverrais
Je levais les yeux au ciel, tout était vraiment fini
Et , au fond, c'était peut-être mieux ainsi
Enfin chez moi, je m'endormis, ni apaisé ni rongé.

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