Les aventures de Germain

Volet numéro 18

Germian marchait vite afin de rejoindre le plus rapidement possible son appart. La conversation à l'intérieur du café l'avait profndémment troublé et celà se voyait. Dans la rue, tout le monde se retrounait pour regarder ce pauvre homme, pleurant mille larmes et énervé au plus haut point/ En effet, Germain sentait la rage monter en lui. Comment avait-elle pu le tromper? Cela lui semblait impossible. La femme qui l'aimait avait couché avec un autre et semblait y avoir pris un certain plaisir. Cette pnsée le dégoûtait et l'énervait davantage. Un jeune garçon s'approcha de lui et lui dit gentiment :
" - Qu'est-ce qui va pas monsieur?
- Dégage ", répondit Germain qui accompagna ses paroles d'une poussete qui envoya l'enfant au sol.
Tout le monde semblait choqué et on entendait murmurer des "pauvre garçon" Un homme s'adressa à Germain en lui disant :
" - Vous n'avez pas honte de faire ça à un enfant?
- Occupes-toi de es affaires, connard ", répondit sèchement Germain.
L'homme était scandalisé et décida de continuer son chemin craignant que Germain soit trop énervé. D'une démarche rapide et lourde, Germain rejoignit son appartement. A peine arrivé à bon port, il se posa sur son fauteuil et pleura. Il resta ainsi une bonne heure, peut-être même plus. Le temps lui importait peu maintenant. Il se croyait en plein cauchemar ou dans un de ses films où le héros subit les pires choses imaginables. Pourtant, c'était bien la réalité. La femme qu'il aimait tellement avait trahi sa confiance et ne l'aimait pas suffisamment. Ces derniers temps, la vie de Germain se réduisait à Géraldine. Elle était dans toutes ses pensées. Elle apparaîssait dans tous ses rêves. Il ne voulait qu'une chose : la tenir dans ses bras et lui dire qu'il aime. Maintenant qu'il savait que Géraldine l'avait trompé, c'était comme s'il avait perdu la femme qui semblait l'idéal pour lui. Se sont envolés son oxygène, sa seule raison de vivre. Vivre? "Dois-je continuer à vivre?" se demanda Germain. Il avait perdu tout ce qui comptait pour lui. Ses projets d'avenir, son rêve d'amour éternel s'étaient écroulés. En effet, Germain était persuadé qu'elle aimait encore son ex Hank et ça il ne pouvait pas le suppporter. Il voulait que Géraldine ne donne son amour qu'à lui Germain. Pour lui sa vie était fini. Il ne connaîtrait jamais plus le bonheur. " Si c'est pour vivre malheureux toute ma vie, pleurant ma vie entière une femme qui n'aime que moi, je préfère encore mourir ". Mourir? Voilà un mot qui revenait dans les pensées de Germain régulièrement depuis quelques minutes. Et s'il mettait fin à ses jours? Après tout, Géraldine se foutait de lui car elle aimait encore Hank. Ses quelques amis s'en remettraient sans trop de problème. Il avait rompu tout lien avec sa famille. Oui, c'était une évidence, Germain était le plus inutile des hommes. Sa mort ne se remarquerait même pas. Et puis, peut-être que le paradis existe et qu'il y serait heureux. De toute façon, comment pourrait-il être plus malheureux qu'ici?. Oui, il allait mettre fin à ses jours. Il réfléchit et se dit qu'habitant au 5ème étage, il lui suffisait de sauter par la fenêtre pour quitter ce monde cruel dans lequel il ne voulait plus vivre. Oui, c'est décidé, il va sauter par la fenêter pour enfin mourir et vivre dans l'au-delà qui ne peut qu'être meilleur. Il marcha jusqu'au bout de la fenêtre, il regarda la fenêtre qui était à 3 mètre de lui. Il prit une profonde inspiration, ferma les yeux un moment. Il les rouvrit et se mit à courir le plus vite qu'il put en criant le plus fort qu'il put. Ses pieds décollèrent du sol et il traversa la fenêtre qui éclata en morceaux afin d'atteindre de façon quasi-certaine le bonheur au pardis ou encore le desespoir en enfer.