samedi 29 mars 2008

I never talked

Dans une semaine, c'est la fin des cours ( * saute en l'air en criant " Yeeeeeeeees" * ). J'ai résisté à 1 an et demi de prépa soit une centaine d'heures de colles et des centaines et des centaines d'heures de cours. Bon, certes, mon niveau reste médiocre ( je ne suis pas en classe étoilée ) mais je suis toujours là, présent au poste. Je me remémore avec émotion les premiers jours de prépa, ceux où on ne connaît pas encore l'ampleur de la prépa, de la force psychologique qu'il faut pour tenir ( surtout dans les premiers mois ).

Je ne sais plus quoi faire, j'ai de plus en plus de mal à dormir. Chaque jour j'ai l'impression d'être encore plus fatigué que la veille mais malgré tout, je tiens toujours. Toujours tenir. Laisser la vie jouer avec nous quand on ne veut pas jouer avec elle. Je ne sais pas si c'est le bon choix. J'ai l'impression de divaguer, que je ne contrôle plus mes pensées mais que ce sont elles qui me contrôlent. D'un côté, j'aime ça; le côté fataliste de la chose : il arrive ce qui arrive et on ne peut rien y faire et puis une certaine notion d'abandon : on se laisse guider par la vie, lui donnant une confiance absolue. D'autre part, c'est désagréable. Penser à des choses auxquelles on ne doit pas penser. S'inquiéter pour rien. Imaginer un futur médiocre alors que celui-ci est imprévisible. Connaître des baisses de moral sans raison valable.
Je suis un idéaliste pessimiste. Je rêve d'un idéal mais je n'y crois pas.


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