lundi 24 mars 2008

Fantasy

"And now you disappear" . Voilà ce que j'aimerais dire à mes pensées parfois. Non, parce que c'est bien de penser des trucs, ça donne l'impression d'être intelligent, d'avoir un avis mais parfois le cerveau sature ( comme l'eau ) et c'est un peu ce qui m'arrive en ce moment. Parce qu'à trop penser, on a du mal à dormir. Des fois, dans mon lit ( pourtant bien douillet ( David ) ), je tourne pendant un bon moment, pourtant je sens mes yeux se fermer, la fatigue à son paroxysme, mais quand une pensée s'immisce en moi, elle bloque la porte au sommeil qui , donc, attend derrière cette porte que la pensée s'en aille. Mais la fatigue augmente crescendo, le sommeil perd patience. Il fout donc un gros coup de pied dans la lourde et va casser la gueule à la pensée qui le fait chier. C'est à partir de ce moment que je m'endors car le sommeil a pu entrer en moi et me posséder. ( Ceci est un extrait de ma nouvelle fable La pensée et le sommeil ).
Morale : La pensée a beau faire chier, le sommeil finit toujours par gagner.

Des fois, j'ai l'impression d'être une machine à penser alors que j'aimerais être une machine à panser. Le problème n'est pas vraiment dans l'acte de penser , acte qui , fort heureusement, existe. Mais c'est de penser à des choses dont on devrait pas. Se poser des questions dont on sait très bien qu'on a pas la réponse.
Penser à des gens qu'on ne voit plus avec une certaine mélancolie du passé accompagné souvent d'un petit sourire lorsqu'on se remémore un bon moment passé. Réinventer les événements. J'ai deux vies. La vraie et celle que je rêve. Dans celle-ci je ne regrette rien. Car là où j'ai été lâche , je suis devenu courageux dans mes pensées. D'un côté, l'être humain avec toutes les imperfections qu'il comporte, de l'autre un être imaginaire ne se trompant que très rarement ( voire quasiment jamais ). Parfois, en revivant des événements en pensées je me dis : " Tu aurais pu faire bien mieux, il aurait suffi de faire cela. " C'est toujours facile de se dire ça avec le recul. On ne fait pas toujours le bon choix sur le moment. C'est peut-être cette faiblesse qui rend l'humain si complexe, si difficile à comprendre parfois et par conséquent intéressant. Car la perfection n'intéresse personne. L'homme parfait n'apprend jamais rien. L'être humain est en perpétuel apprentissage, s'aidant de ses erreurs pour devenir plus fort. Souvent, j'apprends des nouvelles choses sur la vie et je sais très bien que je ne saurais jamais tout d'elle. Et c'est peut-être cela le plus beau. Rester fasciné toute sa vie par cette inconnue qu'est la vie.

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