dimanche 4 novembre 2007

Poème

Voici le second poème composé par Julia et moi à raison d'une ligne sur deux par protagoniste. Devine qui a écrit la première ligne : tape 1 pour Julia, tape 2 pour moi. Envoie ton SMS au 15478 , 5,64 euros par message. Si tu es tiré au sort parmi les bonnes réponses, tu gagneras une roue de trotinette 15 pouces Dunlop.
Nous manquons de moyens pour écrire donc si vous voulez d'autres poèmes de Julia et moi, envoyez vos dons au 14, rue des Eskro 41258 DTC. ( Seuls les billets de 200 et 500 euros sont acceptés )
Je tiens à préciser que Julia y est pour beaucoup plus que moi pour ce poème ( notamment au niveau des idées et de la rédaction ).

Le crépuscule enveloppait l'horizon
Les feuilles tombaient lentement
Nous marchions à l'unisson
Main dans la main, tendrement
Mais au détour d'un chemin boueux
J'aperçus au loin un abri abandonné
J'eus comme qui dirait une idée
Je voulais y aller pour me reposer un peu
Une brève image de nos corps enlacés
Vint envahir mes pensées
Un soupçon d'excitation me dominait alors
Rapidement nous rejoignîmes la petite maisonette
Mais soudain mon pied s'embourba
Je ne pouvais plus bouger, ma vision n'était plus nette
Mon coeur s'emballa, ta main trembla
La gadoue recouvrait une grande partie de mon corps
Ton regard me fit peur, tu te mis à courir, fuyant
Affolé, je faisais de grands mouvements pour me sortir de là
La nuit vint avec mes larmes, tandis que tu pataugeais en hurlant
Je tentais toujours de remonter à force de bras
La faim me tenaillait, un kebab défila dans ma tête
Je criais , j'avais besoin de ton aide
Tu pris pitié, il fallait que tu cèdes
Tu t'approcha de moi et tendis une main fluette
On s'aida l'un l'autre, puis on s'écroula dans la maisonnette
Reprenant notre souffle, nous nous serrions dans nos bras
Nous roulâmes alors dans une folle galipette
On s'embrassait langoureusement, toi contre moi
Comme l'orage se déchainait, nos corps s'enchainaient
Tu gémissais, cachant le bruit du tonnerre
Dans un ultime orgasme nos peines s'envolèrent
Je te serrais tout contre moi, comme pour te protéger
L'aube apparut comme une caresse
Nous fîmes demi tour, le coeur plein d'ivresse

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ronflex !!!!!

Kebab !!

Il est même pas 21h21 !