Dimanche 6 janvier , 21h45 : la réalité me rattrappe, l'internat se tient devant moi. Il me regarde d'un air hautain semblant dire :" Hé oui, tu vas repasser une semaine chez moi". Je baisse les yeux et franchit la porte mettant fin à une totale liberté. J'annonce mon nom , le numéro de chambre et monte au second étage rejoindre ma chambre, je monte les escaliers tranquillement, savourant un dernier moment de solitude. Je rejoins ma chambre, pose ma valise et mon sac de cours et vais rejoindre mes camarades tous regroupés dans la chambre à côté. Comme tous les dimanches soir à l'internat, j'étais sensé travaillé, comme tous les dimanches soir je n'ai pas travaillé. Je dois attendre 4h du matin pour enfin m'endormir. Faut dire que c'est pas malin de décaler son sommeil pendant les vacances.
Je ne vais pas raconter toute ma semaine comme ça parce que sinon on en a pour 3 pages chiantes et un paragraphe chiant ça suffit je pense. Ce fut une semaine assez musicale dans ma tête. Des phrases extraites de chansons ont résonné dans ma tête assez continuellement ( ça rend les cours moins ennuyeux par moments )
How do you see me now? ( Cassius, See Me Now )
I'll give you bonafied Livin' ( Chromeo, Bonafied Lovin' )
I've been dead to the world and I've chosen to be ... ( Royksopp, Dead To The World )
I don't want to be shy , can't stand it anymore, I just want to say "Hi!" to the one I love ( Air, Cherry Blossom Girl )
Je suis perpétuellement hanté par mes dernières écoutes, mon esprit restructurant certaines musiques tel un remixeur afin qu'elle deviennent encore plus à mon goût. Rien ne remplacera jamais le synthétiseur imaginatif, la création spirituelle, la technologie est encore bien loin derrière.
Je suis passé par pas mal d'états d'esprit cette semaine. Par moment assez content, on ne peut que l'air quand on a la chance de pas se planter en Kholle alors qu'on a rien foutu. D'autres moments, un peu inquiet, se posant des questions, des inquiétudes vaines comme bien souvent mais malgré tout j'ai l'impression que l'esprit aime se torturer. après tout, si on était tout le temps heureux, ce serait pas marrant la vie. C'est vrai qu'à un moment, le strass et les apillettes ça doit devenir un peu lourdingue. Triste aussi à certains moments, car sentant que d'autres personnes l'étaient aussi, et puis ça reflète assez bien mon état d'esprit actuel. La peur du futur qui se rapproche à grands pas. La peur du monde adulte qui peut être si cruel, je ne le sais que trop.
Je ne me souviens plus des délires de cette semaine. J'ai vraiment une mémoire immédiate de merde. Ils me reviendront plus tard.
Je ne croîs plus. Je ne crois plus non plus. Je laisse le temps s'écouler. Encore du temps perdu. Je ne suis plus vraiment à ça près.
samedi 12 janvier 2008
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2 commentaires:
Ce qu'il te faut, c'est de l'espoir. J'vais t'en faire manger mon ami, tu vas vouaaar.
"Encore du temps perdu. Je ne suis plus vraiment à ça près."
Plus tu t'en persuaderas, plus çe sera vrai. En fait c'est un cercle vicieux. Je pense que tu ne devrais pas te laisser faire, tu as encore du temps devant toi. De plus, il n'est jamais trop tard. Et moi, je te crois capable de t'en sortir.
* bisou *
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